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Gauche, droite et extrêmes

«Les idéologies identitaires vues de gauche, de droite ou des extrêmes: Appel à publier», par Laurent Loty et Véronique Taquin

«“Gauche-droite, piège à cons”: la preuve par le décolonialisme», par Jean Szlamowicz

«Le SPD et la politique des identités: Wolfgang Thierse a proposé de quitter le SPD», par Heiner Wittmann

La gauche n’est pas woke !

Quand on est de droite, on fait sans difficulté campagne contre le wokisme. C’est logique, et même de bonne guerre : les outrances de certains militants permettent de ridiculiser sur la place publique, par amalgame, l’ensemble des idées progressistes. Du nanan pour les conservateurs…
Mais quand on est de gauche ? Soyons francs : l’affaire se complique. Tactiquement, on mêle sa voix à un camp dont on ne partage en rien les idées. Risque de confusion. Et sur le fond, on attaque un mouvement qui prospère, entre autres, à cause des très réelles discriminations qui frappent certaines « minorités visibles », ou bien, par exemple, en raison des injustices et des violences faites aux femmes par le machisme ambiant. En dénonçant ce militantisme « woke », même pour de bonnes raisons, on risque de sous-estimer la juste colère des victimes de racisme ou de sexisme, ce qui n’est évidemment pas le but recherché.

Sacrifiant ainsi à l’esprit du temps — ou, selon, à une idéologie devenue dominante à laquelle il conviendrait de se conformer, diraient de mauvaises langues — l’Académie de France à
Le numéro 27 de Woke In Progress, qui vous fait découvrir l'activisme woke dans les universités françaises.
A la suite des tragiques événements du 7 octobre 2023, des mobilisations particulièrement virulentes se sont produites à l’Institut d’études politiques de Paris ainsi que dans plusieurs IEP de province,
C’est un nouveau regard sur le handicap que défendent les disability studies : bouleverser la frontière entre le normal et le pathologique et de mettre en avant le « savoir