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En mémoire de notre collègue Samuel Paty décapité à la sortie de son collège par un terroriste islamiste

En mémoire de notre collègue Samuel Paty décapité à la sortie de son collège par un terroriste islamiste

Collectif

Tribune des observateurs

– L’Observatoire du décolonialisme
– L’Unité laïque
– Observatoire des Fondamentalismes à Bruxelles
– #Reseau1905
– Viv(r)e la République
réunis en cette funeste occasion affirment la chose suivante:

Voici un an, Samuel Paty, professeur d’histoire et géographie, était décapité à la sortie de son collège par un terroriste islamiste. Pour avoir montré des dessins de Charlie Hebdo, Il avait été dénoncé par une élève qui n’assistait pas à son cours. Un activiste lié aux Frères Musulmans l’avait diffamé sur internet, le désignant ainsi comme cible.

Depuis, des associations islamistes comme le Comité contre l’islamophobie en France et Baraka City ont été dissoutes. Mais la confusion demeure dans l’opinion, notamment parmi les enseignants et les élèves : certains approuvent le meurtre (des centaines d’ « incidents » ont été signalés) ; une importante minorité estime encore que Samuel Paty avait une part de responsabilité. Le Ministère a cependant entrepris un nécessaire travail d’information et de formation des professeurs.

Cet assassinat est venu s’ajouter à une série d’attentats meurtriers qui ont endeuillé notre pays. D’autres menaces se profilent. Malgré la condamnation de ceux qui l’ont menacée de mort, la lycéenne Mila vit toujours sous protection policière. Didier Lemaire, professeur de philosophie à Trappes, menacé par les islamistes, a dû renoncer à enseigner. Deux professeurs à l’Institut d’Études Politiques de Grenoble ont été publiquement livrés à la vindicte pour une prétendue « islamophobie ».   

Ne pas oublier Samuel Paty, c’est dénoncer les intimidations, c’est éviter les slogans convenus, les plus-jamais-ça sans lendemain. C’est prendre conscience du travail de fond contre la démocratie et les valeurs fondatrices de la République, mené sur Internet et poursuivi par de nombreux relais dans les institutions, parfois aussi dans l’enseignement et dans la recherche, au nom d’une lutte contre la soi-disant « islamophobie » qui n’est que le faux-nez du refus de condamner l’islamisme. 

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