Eugénie Bastié: «En fait-on trop avec le wokisme?»

Eugénie Bastié: «En fait-on trop avec le wokisme?»

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Eugénie Bastié: «En fait-on trop avec le wokisme?»

Read More  Réservé aux abonnésCHRONIQUE – Un livre voit dans le phénomène une «panique morale» inventée par les conservateurs. Un autre y voit une résurgence du totalitarisme à prendre très au sérieux. Qui a raison? La première mention du terme «woke» dans Le Figaro date de 2019. L’intellectuel américain Matthew Crawford nous expliquait dans un entretien ce que signifiait la «wokeness» : «Être woke (donc “éveillé”) est ce qui distingue les Blancs de classe supérieure (“upper white”) des Blancs de classe inférieure (“lower whites”).» Nous étions à mi-mandat de Donald Trump, le président populiste ayant tout à la fois exacerbé et surfé sur la radicalisation sociétale de la gauche démocrate. Quatre ans plus tard, «wokisme» a fait son entrée dans le Larousse, et on ne compte plus en librairie le nombre d’ouvrages consacrés à cette idéologie. Alors, en fait-on trop avec le wokisme? C’est ce que pense toute une partie de l’intelligentsia de gauche, qui dénonce un débat dramatisé et diligenté par l’«extrême droite» (celle-ci démarrant à Jean-Michel Blanquer). «L’antiwokisme est infiniment plus menaçant que le wokisme», écrivaient ainsi 200 universitaires dans Le Monde le 2 mai. Dans La Panique woke. Anatomie… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 85% à découvrir. 

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CHRONIQUE – Un livre voit dans le phénomène une «panique morale» inventée par les conservateurs. Un autre y voit une résurgence du totalitarisme à prendre très au sérieux. Qui a raison?

La première mention du terme «woke» dans Le Figaro date de 2019. L’intellectuel américain Matthew Crawford nous expliquait dans un entretien ce que signifiait la «wokeness» : «Être woke (donc “éveillé”) est ce qui distingue les Blancs de classe supérieure (“upper white”) des Blancs de classe inférieure (“lower whites”).» Nous étions à mi-mandat de Donald Trump, le président populiste ayant tout à la fois exacerbé et surfé sur la radicalisation sociétale de la gauche démocrate. Quatre ans plus tard, «wokisme» a fait son entrée dans le Larousse, et on ne compte plus en librairie le nombre d’ouvrages consacrés à cette idéologie.

Alors, en fait-on trop avec le wokisme? C’est ce que pense toute une partie de l’intelligentsia de gauche, qui dénonce un débat dramatisé et diligenté par l’«extrême droite» (celle-ci démarrant à Jean-Michel Blanquer). «L’antiwokisme est infiniment plus menaçant que le wokisme», écrivaient ainsi 200 universitaires dans Le Monde le 2 mai. Dans La Panique woke. Anatomie…

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