Gender in movement — Institut du Genre

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Collectif

Tribune des observateurs

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Gender in movement — Institut du Genre

Read More  “Gender in movement” is a programme of activities initiated by the Institut du Genre in order to make visible, disseminate and mediate the results of research on gender and sexuality. The aim of these activities is to enrich research by organising collaborations with artists and collectives whose work questions these themes. The sessions are open to all.”
2022 — 2023 L’hétéronormativité : en fait et en droit Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.
5 — HÉTÉRONORMATIVITÉ. Quelle est la place du droit français dans la construction des rapports sociaux de sexe ? En quoi le concept de genre peut-il nous aider mettre en questions le principe d’égalité inscrit dans la constitution française ? Pour la chercheuse en droit Lisa Carayon, les normes juridiques actuelles supposent encore que les hommes et les femmes existent en couple et fassent famille ensemble. Pensé et construit à travers l’histoire par une majorité d’hommes blancs, cisgenres et hétérosexuels, le droit produit et hiérarchise des catégories d’individus et participe aux mécanismes de domination à l’œuvre. Ainsi, le droit n’enregistre pas une réalité qui serait naturellement hétérosexuelle, il la crée : il est donc au fondement de l’hétéronormativité. Lisa Carayon conduit des recherches en droit de la santé, en droit des personnes et de la famille ainsi qu’en droit des étrangers. Elle est maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord.
On ne naît pas féministe Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.
4 — FÉMINISME. Suffragettes, radicales, intersectionnelles, universalistes… Que signifie « être féministe » ? Y a-t-il une seule bonne façon de l’être aujourd’hui ? Et quelles sont les différences notables entre les générations de militantes ? Ces questions fréquentes impliquent de revenir sur la naissance de ce terme, sur l’histoire des luttes mais aussi sur la pluralité et la spécificité des mouvements féministes à travers le monde. L’historienne Florence Rochefort, chercheuse au CNRS et ancienne membre du conseil scientifique de l’Institut du Genre, nous accompagne dans ce voyage.
La « performativité » : genre, mascarade et jeux de rôles Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.
3 — PERFORMATIVITÉ. Et si le féminin et le masculin étaient des idéaux inatteignables, des rôles que nous performons à chaque instant, sans jamais être totalement « homme » ou totalement « femme » ? C’est ce qu’explique la Professeure émérite de littérature française et d’études de genre, Anne-Emmanuelle Berger, dans ses travaux de recherche et dans ce nouvel entretien, en revenant sur les théories et questionnements au fondement de cette notion qui s’applique aussi bien aux actes qu’à la parole, à la vie de tous les jours qu’aux représentations.
Le « care » : radicaliser le féminisme

Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion. 2 – CARE. Dans ce deuxième épisode, Laurène Daycard reçoit Sandra Laugier, professeure de philosophie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. L’attention à autrui est-elle une capacité typiquement féminine ? Valoriser les qualités de souci des autres et les activités de soin, est-ce vraiment féministe ? Pour la philosophe Sandra Laugier, l’éthique du « care », loin d’essentialiser une distinction femme/homme, permet au contraire de mettre en évidence les problèmes que doivent affronter les femmes en matière de sexisme et d’inégalités et finalement de revendiquer une autre forme de moralité.

2021 — 2022 La Grève des jus The third session of “Gender in movement” will take place on 18 March 2022 at the Théâtre de la Reine Blanche, on the occasion of the presentation of La Grève des Jus, a creation born from the meeting between Romain Nicolas and Estelle Ferrarese. This project was supported by the CNRS, the CASDEN, and the Institut du Genre, as part of the eleventh edition of “Binôme”, developed by the company Les sens des mots. “In Binôme, the researcher becomes the object of study for a playwright who writes a play freely inspired by their encounter. The result is sensitive, often funny and offers an unusual look at science and those who make it. After a unique meeting with a scientist, the author writes a 30-minute play for three voices. This is then read by a group of actors and directors, accompanied by an original musical creation.”
Vous ne désirez que moi Location Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris The second session of “Gender in movement” will take place on 22 February at 6 pm at the Cinéma L’Arlequin, at the suggestion of Dulac Distribution. Estelle Ferrarese will present the gender issues of Vous ne désirez que moi, directed by Claire Simon. Synopsis: “A man wants to talk. He asks a journalist friend to interview him to get a clearer picture. For two years he has been living a total, carnal, literary passion with a great writer much older than him. He wants to put into words what enchants and tortures him. He will describe their love, his story, and the injunctions to which he is finally subjected evoke those that women have endured for millennia. From Je voudrais parler de Duras, interviews by Yann Andréa with Michèle Manceaux, published by Pauvert/Fayard.
FRANGINES The first session of the “Gender in movement” workshops will take place on 8 February at 5.30 pm at the Cultural and associative space in Campus Condorcet, during a co-creation workshop organised by La Compagnie Sur le Pont. “FRANGINES is a performance in the form of a choreographic and sound ritual with four women dancers in the public space. FRANGINES is a shared experience of the ability to fight joyfully and collectively for what we value, a manifesto of the relationship to the other and to the collective, a conquest towards a power to act.” 

“Gender in movement” is a programme of activities initiated by the Institut du Genre in order to make visible, disseminate and mediate the results of research on gender and sexuality. The aim of these activities is to enrich research by organising collaborations with artists and collectives whose work questions these themes. The sessions are open to all.”

2022 — 2023

L’hétéronormativité : en fait et en droit

Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.

5 — HÉTÉRONORMATIVITÉ. Quelle est la place du droit français dans la construction des rapports sociaux de sexe ? En quoi le concept de genre peut-il nous aider mettre en questions le principe d’égalité inscrit dans la constitution française ? Pour la chercheuse en droit Lisa Carayon, les normes juridiques actuelles supposent encore que les hommes et les femmes existent en couple et fassent famille ensemble. Pensé et construit à travers l’histoire par une majorité d’hommes blancs, cisgenres et hétérosexuels, le droit produit et hiérarchise des catégories d’individus et participe aux mécanismes de domination à l’œuvre. Ainsi, le droit n’enregistre pas une réalité qui serait naturellement hétérosexuelle, il la crée : il est donc au fondement de l’hétéronormativité. Lisa Carayon conduit des recherches en droit de la santé, en droit des personnes et de la famille ainsi qu’en droit des étrangers. Elle est maîtresse de conférences à l’Université Sorbonne Paris Nord.

On ne naît pas féministe

Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.

4 — FÉMINISME. Suffragettes, radicales, intersectionnelles, universalistes… Que signifie « être féministe » ? Y a-t-il une seule bonne façon de l’être aujourd’hui ? Et quelles sont les différences notables entre les générations de militantes ? Ces questions fréquentes impliquent de revenir sur la naissance de ce terme, sur l’histoire des luttes mais aussi sur la pluralité et la spécificité des mouvements féministes à travers le monde. L’historienne Florence Rochefort, chercheuse au CNRS et ancienne membre du conseil scientifique de l’Institut du Genre, nous accompagne dans ce voyage.

La « performativité » : genre, mascarade et jeux de rôles

Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.

3 — PERFORMATIVITÉ. Et si le féminin et le masculin étaient des idéaux inatteignables, des rôles que nous performons à chaque instant, sans jamais être totalement « homme » ou totalement « femme » ? C’est ce qu’explique la Professeure émérite de littérature française et d’études de genre, Anne-Emmanuelle Berger, dans ses travaux de recherche et dans ce nouvel entretien, en revenant sur les théories et questionnements au fondement de cette notion qui s’applique aussi bien aux actes qu’à la parole, à la vie de tous les jours qu’aux représentations.

Le « care » : radicaliser le féminisme

Afin de diffuser et de rendre plus accessibles les recherches françaises sur le genre et les sexualités, l’Institut du Genre a travaillé avec Binge Audio pour concevoir le podcast « Faire Genre ». Une fois par mois, la journaliste Laurène Daycard convie un·e chercheur·se spécialiséᐧe sur les questions de genre (philosophes, sociologues, anthropologues, littéraires et politistes…) pour interroger et expliciter une notion.

2 – CARE. Dans ce deuxième épisode, Laurène Daycard reçoit Sandra Laugier, professeure de philosophie à l’Université Paris I Panthéon Sorbonne. L’attention à autrui est-elle une capacité typiquement féminine ? Valoriser les qualités de souci des autres et les activités de soin, est-ce vraiment féministe ? Pour la philosophe Sandra Laugier, l’éthique du « care », loin d’essentialiser une distinction femme/homme, permet au contraire de mettre en évidence les problèmes que doivent affronter les femmes en matière de sexisme et d’inégalités et finalement de revendiquer une autre forme de moralité.

2021 — 2022

La Grève des jus

The third session of “Gender in movement” will take place on 18 March 2022 at the Théâtre de la Reine Blanche, on the occasion of the presentation of La Grève des Jus, a creation born from the meeting between Romain Nicolas and Estelle Ferrarese. This project was supported by the CNRS, the CASDEN, and the Institut du Genre, as part of the eleventh edition of “Binôme”, developed by the company Les sens des mots.

“In Binôme, the researcher becomes the object of study for a playwright who writes a play freely inspired by their encounter. The result is sensitive, often funny and offers an unusual look at science and those who make it. After a unique meeting with a scientist, the author writes a 30-minute play for three voices. This is then read by a group of actors and directors, accompanied by an original musical creation.”

Vous ne désirez que moi

Location

Cinéma L’Arlequin, 76 rue de Rennes, 75006 Paris

The second session of “Gender in movement” will take place on 22 February at 6 pm at the Cinéma L’Arlequin, at the suggestion of Dulac Distribution. Estelle Ferrarese will present the gender issues of Vous ne désirez que moi, directed by Claire Simon.

Synopsis: “A man wants to talk. He asks a journalist friend to interview him to get a clearer picture. For two years he has been living a total, carnal, literary passion with a great writer much older than him. He wants to put into words what enchants and tortures him. He will describe their love, his story, and the injunctions to which he is finally subjected evoke those that women have endured for millennia. From Je voudrais parler de Duras, interviews by Yann Andréa with Michèle Manceaux, published by Pauvert/Fayard.

FRANGINES

The first session of the “Gender in movement” workshops will take place on 8 February at 5.30 pm at the Cultural and associative space in Campus Condorcet, during a co-creation workshop organised by La Compagnie Sur le Pont.

“FRANGINES is a performance in the form of a choreographic and sound ritual with four women dancers in the public space. FRANGINES is a shared experience of the ability to fight joyfully and collectively for what we value, a manifesto of the relationship to the other and to the collective, a conquest towards a power to act.”

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.