Read More Pap Ndiaye ne fait pas l’unanimité au sein de sa propre majorité. La députée Estelle Folest (MoDem), proche de Jean-Pierre Chevènement et membre de Refondation Républicaine, a décidé de faire état publiquement de ses critiques vis-à-vis de la politique menée par le locataire de la rue de Grenelle. Ce sont les récentes transformations du Conseil des Sages de la laïcité, qui ne peut désormais plus agir que sur « saisine du ministre » qui l’ont décidée à s’exprimer. Entretien.Marianne :Vous siégez au sein de la majorité. Pourtant vous avez décidé d’exprimer publiquement votre mécontentement quant à la politique menée par Pap Ndiaye. Pourquoi ?Estelle Folest : Sur l’éducation, il y a des sujets prioritaires comme la maîtrise des savoirs fondamentaux. Les élèves qui ne savent ni compter ni lire à l’entrée en sixième constituent le problème central de l’école aujourd’hui. Je trouve qu’on n’en parle pas suffisamment. Mais ce qui me pousse à exprimer mon mécontentement est la décision du ministre sur le Conseil des sages de la laïcité.À LIRE AUSSI : Jean-Eric Schoettl : « Pap Ndiaye veut neutraliser le Conseil des sages de la laïcité »Marianne : Vous faites notamment référence au nouvel arrêté qui fixe les missions du Conseil et élargit son action à de nouvelles thématiques comme la lutte contre les discriminations.Le ministre dilue le Conseil des sages. La laïcité n’est pas un sujet épuisé, la diluer avec d’autres thématiques qui sont d’ailleurs prises en charge par la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) m’interroge. Quitte à adjoindre quelque chose à ce Conseil, je suggérerais à Pap Ndiaye la citoyenneté, qui est la jumelle de la laïcité. Il a dans son giron une secrétaire d’État à la Jeunesse qui verrait certainement cela d’un très bon œil. Ce serait également en adéquation avec le portefeuille et l’action de la secrétaire d’État à la Citoyenneté. Par ailleurs, Pap Ndiaye dilue le Conseil des Sages en ne lui permettant plus de s’autosaisir. C’est une décision incompréhensible. Pour autant, étant donné le niveau des membres du Conseil des Sages, je ne suis pas sûre que le ministre puisse mettre quiconque sous cloche. Je leur fais confiance pour poursuivre leur action.Mais de quoi ces décisions sur le Conseil des sages sont-elles le signe selon vous ?J’espère que ce n’est pas une volonté de remettre la poussière sous le tapis. « De Jean-Michel Blanquer à Pap Ndiaye, ce n’est pas la continuité politique qui m’a sauté aux yeux en priorité. »
Sous-entendez-vous que Pap Ndiaye ne défend pas le modèle laïque et universaliste à la française ?Je me pose la question. Soit sa décision de diluer le Conseil des sages suggère qu’il pense que le sujet est réglé. Dans ce cas, on lui conseille de s’acheter une nouvelle paire de lunettes. Soit il veut mettre la poussière sous le tapis. Je suis une républicaine farouche. À son arrivée, j’avais demandé à Pap Ndiaye comment l’école pouvait à nouveau faire des républicains, selon la formule de Ferdinand Buisson. Il m’avait répondu que c’était à la République de faire ses preuves. J’avais trouvé la réponse un peu courte.La droite et la gauche font-elles vraiment mieux en matière de laïcité ?La gauche ne défend plus la laïcité. Elle lui préfère une sorte de multiculturalisme ambiant. La droite dit défendre la laïcité mais comme ce n’est pas sa tradition historique, puisqu’elle a toujours été du côté des églises, elle oublie sa jumelle qui est la citoyenneté. Elle tire la laïcité vers l’identitaire au lieu de l’adosser à la philosophie des Lumières qui met la raison au service de l’intérêt général. Quand on est un homme qui vient de la gauche comme Pap Ndiaye, il serait intéressant de redonner de la profondeur à la République. Je n’ai pas trouvé de profondeur républicaine chez lui hélas.En novembre Pap Ndiaye a tout de même publié une circulaire pour aider les chefs d’établissement à déterminer le caractère ostensiblement religieux ou non des vêtements dits traditionnels comme les qamis ou les abayas. On ne peut donc pas dire qu’il ne parle pas du tout de laïcité.Oui, pour la circulaire, il fallait bien gérer la question des abayas et des qamis. Mais a-t-on eu un grand débat sur la laïcité à l’école ? Non.À LIRE AUSSI : Alain Seksig : « En matière de laïcité, le ‘en même temps’ de Macron n’est pas tenable »Sur les fondamentaux que vous évoquiez au début, Pap Ndiaye a annoncé une heure de soutien supplémentaire en maths ou français en sixième et l’extension du dispositif « Devoirs faits ». Cela ne va-t-il pas dans le bon sens ?Tout cela va dans le bon sens, évidemment. Mais on peut tout de même s’interroger sur les professeurs des écoles qui vont assurer le soutien : comment cela va-t-il se faire ? Sur quelle base ? Auront-ils le temps ? Et je ne comprends pas pourquoi on attend la sixième pour ajouter des heures de soutien. Pour ceux qui sont déjà en sixième c’est bien, en revanche à l’avenir on pourrait envisager que ces heures de soutien interviennent plus tôt, surtout si on sollicite les professeurs du primaire…La revalorisation des enseignants, en partie conditionnée à de nouvelles missions, va-t-elle suffire pour renforcer l’attractivité du métier ?Honnêtement, je pense qu’on met le paquet. Tout cela va dans le bon sens. Mais est-ce que cela suffira à régler les problèmes d’attractivité du métier d’enseignant ? Bien sûr que non. Aujourd’hui on demande tout aux enseignants : régler les questions de harcèlement, intégrer et inclure, gérer des niveaux très hétérogènes ou s’occuper du séparatisme… À l’Assemblée dès qu’on a un problème, la solution c’est toujours qu’il faut former les enseignants ! Or, ils ne sont ni thérapeutes ni assistants sociaux. Ce n’est pas leur faute si on a supprimé tant de postes d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires. C’est décourageant. Ils se retrouvent également confrontés à des parents devenus des consommateurs, qui n’hésitent pas à se plaindre de telle sanction ou de tel enseignement.Voulez-vous dire que les enseignants ne sont plus suffisamment respectés ?Absolument. Et cette profession n’attire plus les meilleurs comme autrefois. Il y a une perte de sens du métier. Pour renforcer l’attractivité, il faudrait aussi se pencher sur les modalités du recrutement. J’ai été sur ce point très intéressée par la mission flash des députés Rodrigo Arenas (LFI) et Cécile Rilhac (Apparentée Renaissance) qui a envisagé de déplacer le concours en fin de troisième année de licence, suivi de deux années de professionnalisation rémunérées. Car en élevant la formation au niveau du Master, on a rendu le métier moins accessible aux classes populaires qui n’ont pas les moyens de payer cinq ans d’études.Pap Ndiaye veut agir pour la mixité sociale. N’a-t-il pas raison de demander au privé de prendre sa part ?Je suis partagée. On peut comprendre légitimement que l’État qui finance le privé à hauteur d’environ 70 % se dise qu’il peut bien avoir quelques exigences. Toutes les études montrent qu’avoir une classe socialement mixte est l’idéal. Mais en creux, cela ne veut-il pas philosophiquement dire que l’État républicain demande au privé de pallier ses propres insuffisances ? C’est une forme de renoncement. Je crains que le privé en profite pour absorber les meilleurs éléments des classes populaires encore scolarisés dans le public. L’école publique doit travailler à attirer les classes moyennes qui la fuient. Pour cela, il faut commencer par restaurer la discipline et l’autorité des enseignants qui sont des éléments auxquels les parents sont très sensibles.À LIRE AUSSI : École privée : conditionner les subventions à la mixité sociale ? La proposition de loi d’un sénateurQu’attendez-vous de la réforme du lycée professionnel promise par Emmanuel Macron ?La nation a besoin de tout le monde, et c’est d’autant plus crucial aujourd’hui qu’on manque d’ouvriers qualifiés et de techniciens opérationnels pour atteindre l’objectif de réindustrialisation. L’urgence pour les élèves de la voie professionnelle est avant tout de renforcer les savoirs fondamentaux. Si on arrive à améliorer leurs savoirs et leur savoir-faire pour en faire des citoyens éclairés qui s’insèrent plus facilement dans l’emploi, on aura tout gagné ! J’espère aussi qu’on s’appuiera sur les campus des métiers et des qualifications, ces pôles qui permettent de réunir tous les acteurs, de l’enseignement et de la formation professionnels, de la recherche et des entreprises.Nous avons commencé en parlant de laïcité et de valeurs de la République. Le problème n’est-il pas qu’Emmanuel Macron lui-même n’a jamais fixé de doctrine claire en la matière ?Ce qui est certain est que la nomination d’un ministre donne une ligne politique à un ministère. De Jean-Michel Blanquer à Pap Ndiaye, ce n’est pas la continuité politique qui m’a sauté aux yeux en priorité. Mais je ne juge que sur les actes et les faits.À LIRE AUSSI : Harcèlement : « Quel que soit le milieu social, il y a un conformisme très fort au niveau du collège »Au vu de toutes ces déclarations, estimez-vous que Pap Ndiaye n’a plus sa place au gouvernement ?Il n’appartient certainement pas à une députée de décider si un ministre doit partir ou non. Il appartient en revanche au ministre d’ouvrir les chantiers prioritaires de l’enseignement des mathématiques, de l’apprentissage de la lecture et de l’autorité des professeurs.
Pap Ndiaye ne fait pas l’unanimité au sein de sa propre majorité. La députée Estelle Folest (MoDem), proche de Jean-Pierre Chevènement et membre de Refondation Républicaine, a décidé de faire état publiquement de ses critiques vis-à-vis de la politique menée par le locataire de la rue de Grenelle. Ce sont les récentes transformations du Conseil des Sages de la laïcité, qui ne peut désormais plus agir que sur « saisine du ministre » qui l’ont décidée à s’exprimer. Entretien.
Marianne :Vous siégez au sein de la majorité. Pourtant vous avez décidé d’exprimer publiquement votre mécontentement quant à la politique menée par Pap Ndiaye. Pourquoi ?
Estelle Folest : Sur l’éducation, il y a des sujets prioritaires comme la maîtrise des savoirs fondamentaux. Les élèves qui ne savent ni compter ni lire à l’entrée en sixième constituent le problème central de l’école aujourd’hui. Je trouve qu’on n’en parle pas suffisamment. Mais ce qui me pousse à exprimer mon mécontentement est la décision du ministre sur le Conseil des sages de la laïcité.
À LIRE AUSSI : Jean-Eric Schoettl : « Pap Ndiaye veut neutraliser le Conseil des sages de la laïcité »
Marianne : Vous faites notamment référence au nouvel arrêté qui fixe les missions du Conseil et élargit son action à de nouvelles thématiques comme la lutte contre les discriminations.
Le ministre dilue le Conseil des sages. La laïcité n’est pas un sujet épuisé, la diluer avec d’autres thématiques qui sont d’ailleurs prises en charge par la Délégation Interministérielle à la Lutte Contre le Racisme, l’Antisémitisme et la Haine anti-LGBT (DILCRAH) m’interroge. Quitte à adjoindre quelque chose à ce Conseil, je suggérerais à Pap Ndiaye la citoyenneté, qui est la jumelle de la laïcité. Il a dans son giron une secrétaire d’État à la Jeunesse qui verrait certainement cela d’un très bon œil. Ce serait également en adéquation avec le portefeuille et l’action de la secrétaire d’État à la Citoyenneté. Par ailleurs, Pap Ndiaye dilue le Conseil des Sages en ne lui permettant plus de s’autosaisir. C’est une décision incompréhensible. Pour autant, étant donné le niveau des membres du Conseil des Sages, je ne suis pas sûre que le ministre puisse mettre quiconque sous cloche. Je leur fais confiance pour poursuivre leur action.
Mais de quoi ces décisions sur le Conseil des sages sont-elles le signe selon vous ?
J’espère que ce n’est pas une volonté de remettre la poussière sous le tapis.
Sous-entendez-vous que Pap Ndiaye ne défend pas le modèle laïque et universaliste à la française ?
Je me pose la question. Soit sa décision de diluer le Conseil des sages suggère qu’il pense que le sujet est réglé. Dans ce cas, on lui conseille de s’acheter une nouvelle paire de lunettes. Soit il veut mettre la poussière sous le tapis. Je suis une républicaine farouche. À son arrivée, j’avais demandé à Pap Ndiaye comment l’école pouvait à nouveau faire des républicains, selon la formule de Ferdinand Buisson. Il m’avait répondu que c’était à la République de faire ses preuves. J’avais trouvé la réponse un peu courte.
La droite et la gauche font-elles vraiment mieux en matière de laïcité ?
La gauche ne défend plus la laïcité. Elle lui préfère une sorte de multiculturalisme ambiant. La droite dit défendre la laïcité mais comme ce n’est pas sa tradition historique, puisqu’elle a toujours été du côté des églises, elle oublie sa jumelle qui est la citoyenneté. Elle tire la laïcité vers l’identitaire au lieu de l’adosser à la philosophie des Lumières qui met la raison au service de l’intérêt général. Quand on est un homme qui vient de la gauche comme Pap Ndiaye, il serait intéressant de redonner de la profondeur à la République. Je n’ai pas trouvé de profondeur républicaine chez lui hélas.
En novembre Pap Ndiaye a tout de même publié une circulaire pour aider les chefs d’établissement à déterminer le caractère ostensiblement religieux ou non des vêtements dits traditionnels comme les qamis ou les abayas. On ne peut donc pas dire qu’il ne parle pas du tout de laïcité.
Oui, pour la circulaire, il fallait bien gérer la question des abayas et des qamis. Mais a-t-on eu un grand débat sur la laïcité à l’école ? Non.
À LIRE AUSSI : Alain Seksig : « En matière de laïcité, le ‘en même temps’ de Macron n’est pas tenable »
Sur les fondamentaux que vous évoquiez au début, Pap Ndiaye a annoncé une heure de soutien supplémentaire en maths ou français en sixième et l’extension du dispositif « Devoirs faits ». Cela ne va-t-il pas dans le bon sens ?
Tout cela va dans le bon sens, évidemment. Mais on peut tout de même s’interroger sur les professeurs des écoles qui vont assurer le soutien : comment cela va-t-il se faire ? Sur quelle base ? Auront-ils le temps ? Et je ne comprends pas pourquoi on attend la sixième pour ajouter des heures de soutien. Pour ceux qui sont déjà en sixième c’est bien, en revanche à l’avenir on pourrait envisager que ces heures de soutien interviennent plus tôt, surtout si on sollicite les professeurs du primaire…
La revalorisation des enseignants, en partie conditionnée à de nouvelles missions, va-t-elle suffire pour renforcer l’attractivité du métier ?
Honnêtement, je pense qu’on met le paquet. Tout cela va dans le bon sens. Mais est-ce que cela suffira à régler les problèmes d’attractivité du métier d’enseignant ? Bien sûr que non. Aujourd’hui on demande tout aux enseignants : régler les questions de harcèlement, intégrer et inclure, gérer des niveaux très hétérogènes ou s’occuper du séparatisme… À l’Assemblée dès qu’on a un problème, la solution c’est toujours qu’il faut former les enseignants ! Or, ils ne sont ni thérapeutes ni assistants sociaux. Ce n’est pas leur faute si on a supprimé tant de postes d’infirmières, de psychologues et de médecins scolaires. C’est décourageant. Ils se retrouvent également confrontés à des parents devenus des consommateurs, qui n’hésitent pas à se plaindre de telle sanction ou de tel enseignement.
Voulez-vous dire que les enseignants ne sont plus suffisamment respectés ?
Absolument. Et cette profession n’attire plus les meilleurs comme autrefois. Il y a une perte de sens du métier. Pour renforcer l’attractivité, il faudrait aussi se pencher sur les modalités du recrutement. J’ai été sur ce point très intéressée par la mission flash des députés Rodrigo Arenas (LFI) et Cécile Rilhac (Apparentée Renaissance) qui a envisagé de déplacer le concours en fin de troisième année de licence, suivi de deux années de professionnalisation rémunérées. Car en élevant la formation au niveau du Master, on a rendu le métier moins accessible aux classes populaires qui n’ont pas les moyens de payer cinq ans d’études.
Pap Ndiaye veut agir pour la mixité sociale. N’a-t-il pas raison de demander au privé de prendre sa part ?
Je suis partagée. On peut comprendre légitimement que l’État qui finance le privé à hauteur d’environ 70 % se dise qu’il peut bien avoir quelques exigences. Toutes les études montrent qu’avoir une classe socialement mixte est l’idéal. Mais en creux, cela ne veut-il pas philosophiquement dire que l’État républicain demande au privé de pallier ses propres insuffisances ? C’est une forme de renoncement. Je crains que le privé en profite pour absorber les meilleurs éléments des classes populaires encore scolarisés dans le public. L’école publique doit travailler à attirer les classes moyennes qui la fuient. Pour cela, il faut commencer par restaurer la discipline et l’autorité des enseignants qui sont des éléments auxquels les parents sont très sensibles.
À LIRE AUSSI : École privée : conditionner les subventions à la mixité sociale ? La proposition de loi d’un sénateur
Qu’attendez-vous de la réforme du lycée professionnel promise par Emmanuel Macron ?
La nation a besoin de tout le monde, et c’est d’autant plus crucial aujourd’hui qu’on manque d’ouvriers qualifiés et de techniciens opérationnels pour atteindre l’objectif de réindustrialisation. L’urgence pour les élèves de la voie professionnelle est avant tout de renforcer les savoirs fondamentaux. Si on arrive à améliorer leurs savoirs et leur savoir-faire pour en faire des citoyens éclairés qui s’insèrent plus facilement dans l’emploi, on aura tout gagné ! J’espère aussi qu’on s’appuiera sur les campus des métiers et des qualifications, ces pôles qui permettent de réunir tous les acteurs, de l’enseignement et de la formation professionnels, de la recherche et des entreprises.
Nous avons commencé en parlant de laïcité et de valeurs de la République. Le problème n’est-il pas qu’Emmanuel Macron lui-même n’a jamais fixé de doctrine claire en la matière ?
Ce qui est certain est que la nomination d’un ministre donne une ligne politique à un ministère. De Jean-Michel Blanquer à Pap Ndiaye, ce n’est pas la continuité politique qui m’a sauté aux yeux en priorité. Mais je ne juge que sur les actes et les faits.
À LIRE AUSSI : Harcèlement : « Quel que soit le milieu social, il y a un conformisme très fort au niveau du collège »
Au vu de toutes ces déclarations, estimez-vous que Pap Ndiaye n’a plus sa place au gouvernement ?
Il n’appartient certainement pas à une députée de décider si un ministre doit partir ou non. Il appartient en revanche au ministre d’ouvrir les chantiers prioritaires de l’enseignement des mathématiques, de l’apprentissage de la lecture et de l’autorité des professeurs.
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