Read More DiscriminationsArticle réservé aux abonnésLGBT +dossierFaute de législation commune à toutes les fédérations mondiales, la présence des femmes trans est inégale en fonction des disciplines. Une situation discriminante et politisée dont sont victimes de nombreuses athlètes à un peu moins d’un an des Jeux olympiques de Paris. par Romain Métairie et Sascha Garciapublié le 18 mai 2023 à 19h49Le 1er mai, la cycliste Austin Killips, 27 ans, s’impose sur le Tour de Gila après cinq jours de course dans les montagnes du Nouveau-Mexique. La compétition a beau être relativement confidentielle, c’est une double victoire pour l’Américaine : pour la première fois dans l’histoire du cyclisme, une coureuse transgenre s’adjuge une course féminine internationale à étapes. La symbolique est forte et la cycliste est dans les règles. Austin Killips est une femme. Elle a achevé sa transition et présenté un taux de testostérone conforme à celui fixé par l’UCI, la fédération internationale de cyclisme, pour concourir dans la catégorie féminine.Malgré tout, une partie du peloton rumine. Austin Killips se retrouve accusée de «tuer le cyclisme féminin». Un refrain connu. Et complexe puisque le débat sur les athlètes transgenres, en particulier les femmes assignées homme à la naissance, brasse autant les questions de bioéthique, de droits de l’homme, d’identité de genre et d’équité sportive. Et qu’en l’absence de consensus scientifique international sur la question, les accusations de «triche» repartent de plus belle à chaque performance notable, les détracteurs dénonçant un supposé avantage biologique des athlètes trans sur leurs concurrentes cisgenres – dont l’identité de genre s’accorde avec le genre assigné à la naissance.Ces derniers mois, ces postures réfLGBT +JO Paris 2024Amélie Oudéa-CastéraAthlétismeNatation
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Faute de législation commune à toutes les fédérations mondiales, la présence des femmes trans est inégale en fonction des disciplines. Une situation discriminante et politisée dont sont victimes de nombreuses athlètes à un peu moins d’un an des Jeux olympiques de Paris.
par Romain Métairie et Sascha Garcia
publié le 18 mai 2023 à 19h49
Le 1er mai, la cycliste Austin Killips, 27 ans, s’impose sur le Tour de Gila après cinq jours de course dans les montagnes du Nouveau-Mexique. La compétition a beau être relativement confidentielle, c’est une double victoire pour l’Américaine : pour la première fois dans l’histoire du cyclisme, une coureuse transgenre s’adjuge une course féminine internationale à étapes. La symbolique est forte et la cycliste est dans les règles. Austin Killips est une femme. Elle a achevé sa transition et présenté un taux de testostérone conforme à celui fixé par l’UCI, la fédération internationale de cyclisme, pour concourir dans la catégorie féminine.
Malgré tout, une partie du peloton rumine. Austin Killips se retrouve accusée de «tuer le cyclisme féminin». Un refrain connu. Et complexe puisque le débat sur les athlètes transgenres, en particulier les femmes assignées homme à la naissance, brasse autant les questions de bioéthique, de droits de l’homme, d’identité de genre et d’équité sportive. Et qu’en l’absence de consensus scientifique international sur la question, les accusations de «triche» repartent de plus belle à chaque performance notable, les détracteurs dénonçant un supposé avantage biologique des athlètes trans sur leurs concurrentes cisgenres – dont l’identité de genre s’accorde avec le genre assigné à la naissance.
Ces derniers mois, ces postures réf
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