Les nouveaux « braghettone »

À la suite d’Apollinaire et de Breton qui redécouvaient des textes que la pruderie avait enfouis, à la suite de Jean-Jacques Pauvert qui publiait courageusement Sade, à la suite des grands éditeurs scientifiques, Lafuma pour Pascal ou Besterman pour Voltaire, les universitaires de la seconde moitié du XXe siècle, emportés par ce vent de liberté, ont voulu à la fois rendre au public des écrivains et des textes qui lui avaient été cachés, et les éditer dans le respect scrupuleux des documents à la source de ces textes. Comme la musique qui rendait Rameau au clavecin, les autres arts ont engagé le même mouvement d’authenticité. Ce ne peut donc être qu’avec effarement que l’on voit s’agiter, à propos de l’œuvre de Roald Dahl et au nom d’une soi-disant « sensibilité » qui serait blessée, de nouveaux braghettone qui n’hésitent pas à toucher au texte. Mais la littérature a toujours blessé, bouleversé, fracturé : Saint-Simon blessait la cour, les Lumières blessaient la religion, Flaubert blessait la bourgeoisie et Céline blessait tout le monde. Retirer à la littérature cette force, c’est la tuer.

Les arguments pour l'écriture inclusive sont fallacieux. Reprenant point à point chaque élément, cette longue dissertation revient sur les origines de la confusion entre le sexe et la langue et
Quand une loi votée sur un malentendu permet de censurer les opposants à l'idéologie transgenre et religions"
Dans leur ouvrage intitulé Le genre du capital. Comment la famille reproduit les inégalités, les sociologues Céline Bessière et Sibylle Gollac abordent dans un encadré ce qu’elles appellent « Un
Salma est militante laïque depuis des années. Elle alerte sur le projet gouvernemental d’un « islam de France ». Les notes sont d’elle. Propos recueillis le 8 juillet 2019 et publié le