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L’imaginaire dans la littérature africaine francophone postcoloniale

L’imaginaire dans la littérature africaine francophone postcoloniale

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Appréhendée dans son acception la plus large, la littérature constitue le lieu par excellence où se manifeste l’imaginaire individuel et collectif d’une société. « Ces récits et ces productions imagées présents en nous contiennent, dit Giust-Desprairies, nos fantasmes, nos désirs, nos perceptions, nos craintes et nos mythes ». Certains nous appartiennent alors que d’autres proviennent de constructions et de représentations extérieures, tout autant sociales, collectives que culturelles. Philippe Hamon, lui, dit que la littérature est un « magasin d’images ». Depuis ses origines, elle est le réceptacle où s’archivent images, mythes et légendes. Elle constitue ainsi une sorte de mémoire collective et cumulative où se conservent images et représentations, témoignant ainsi sur les mutations sociales diverses. L’imaginaire, avec ses différentes apparences et tournures, à travers ses différentes formulations et expressions est continuellement restructuré et réaménagé par le discours littéraire pour devenir le lieu d’intersubjectivité, favorable à l’émergence de nouvelles formes de socialité. À travers une variété de littératures qui appartiennent à différents champs d’investigation, la littérature africaine francophone postcoloniale, rend compte de la foisonnante production de l’imaginaire dans ses récits sous leurs différentes formes. Dans sa dimension plurielle, écrite ou orale, elle mêle souvent, admirablement, l’imaginaire à l’histoire et à la fiction en inscrivant ses personnages dans des espaces historiques, fictionnels et imaginaires éclatés, en traduisant la variété et la richesse de la mythologie africaine multiple et diversifiée, en dépeignant des espaces symboliquement chargés, en hébergeant des thématiques dont les représentations sont intimement liées à l’imaginaire de l’individu et du groupe telles que la religion, l’identité, la corporalité, etc. Par ailleurs, le contexte diglossique, voire pluriglossique, de la littérature africaine n’est pas sans conséquences sur l’expression de l’imaginaire. L’altérité linguistique dans laquelle elle se réalise agit sur les pratiques linguistiques et laisse des traces visibles dans les récits. De ce point de vue, le roman africain devient l’expression de l’imaginaire linguistique de ses auteurs. Ces derniers y laisseront transparaître, consciemment ou non, leurs représentations vis-à-vis des langues qu’ils pratiquent. L’imaginaire renvoie, selon Philippe Hamon, à l’ensemble des interférences, des systèmes d’images, à un moment donné dans une société donnée et dans la tête d’une personnalité donnée produisant une œuvre d’art. Ainsi, et face à la diversité de la littérature africaine postcoloniale, l’on est en droit de s’interroger sur les diverses représentations de l’imaginaire qu’elle héberge à travers ses champs multiples et variés. Cet appel à contributions – en vue du numéro 3 de la revue RIDILCA – se veut multidisciplinaire et s’ouvre à tous les champs de la littérature africaine et à toutes les thématiques présentes ou non dans la liste (non exhaustive) des thèmes ci-dessous : Liste non exhaustive d’axes de recherche Imaginaire historique (Ou imaginaire et Histoire) Identité et imaginaire Religion et imaginaire Imaginaire linguistique. Corps et imaginaire. Mythe, légendes et pratiques sociales. Imaginaire des lieux/Imaginaire migratoire. Calendrier et modalités de contribution Les propositions doivent être insérées sur la plateforme numérique ASJP (Revue RIDILCA) : https://www.asjp.cerist.dz/en/PresentationRevue/874 30 juin 2023 : parution du numéro. Contact : revueridilca2021@gmail.com Comité éditorial Professeure AKMOUN HOUDA, directrice de la revue Docteure Chanez HAMDAD, Rédactrice en Chef de la revue 

Appréhendée dans son acception la plus large, la littérature constitue le lieu par excellence où se manifeste l’imaginaire individuel et collectif d’une société. « Ces récits et ces productions imagées présents en nous contiennent, dit Giust-Desprairies, nos fantasmes, nos désirs, nos perceptions, nos craintes et nos mythes ». Certains nous appartiennent alors que d’autres proviennent de constructions et de représentations extérieures, tout autant sociales, collectives que culturelles. Philippe Hamon, lui, dit que la littérature est un « magasin d’images ». Depuis ses origines, elle est le réceptacle où s’archivent images, mythes et légendes. Elle constitue ainsi une sorte de mémoire collective et cumulative où se conservent images et représentations, témoignant ainsi sur les mutations sociales diverses. L’imaginaire, avec ses différentes apparences et tournures, à travers ses différentes formulations et expressions est continuellement restructuré et réaménagé par le discours littéraire pour devenir le lieu d’intersubjectivité, favorable à l’émergence de nouvelles formes de socialité. À travers une variété de littératures qui appartiennent à différents champs d’investigation, la littérature africaine francophone postcoloniale, rend compte de la foisonnante production de l’imaginaire dans ses récits sous leurs différentes formes. Dans sa dimension plurielle, écrite ou orale, elle mêle souvent, admirablement, l’imaginaire à l’histoire et à la fiction en inscrivant ses personnages dans des espaces historiques, fictionnels et imaginaires éclatés, en traduisant la variété et la richesse de la mythologie africaine multiple et diversifiée, en dépeignant des espaces symboliquement chargés, en hébergeant des thématiques dont les représentations sont intimement liées à l’imaginaire de l’individu et du groupe telles que la religion, l’identité, la corporalité, etc. Par ailleurs, le contexte diglossique, voire pluriglossique, de la littérature africaine n’est pas sans conséquences sur l’expression de l’imaginaire. L’altérité linguistique dans laquelle elle se réalise agit sur les pratiques linguistiques et laisse des traces visibles dans les récits. De ce point de vue, le roman africain devient l’expression de l’imaginaire linguistique de ses auteurs. Ces derniers y laisseront transparaître, consciemment ou non, leurs représentations vis-à-vis des langues qu’ils pratiquent. L’imaginaire renvoie, selon Philippe Hamon, à l’ensemble des interférences, des systèmes d’images, à un moment donné dans une société donnée et dans la tête d’une personnalité donnée produisant une œuvre d’art. Ainsi, et face à la diversité de la littérature africaine postcoloniale, l’on est en droit de s’interroger sur les diverses représentations de l’imaginaire qu’elle héberge à travers ses champs multiples et variés.

Cet appel à contributions – en vue du numéro 3 de la revue RIDILCA – se veut multidisciplinaire et s’ouvre à tous les champs de la littérature africaine et à toutes les thématiques présentes ou non dans la liste (non exhaustive) des thèmes ci-dessous :

Liste non exhaustive d’axes de recherche

Imaginaire historique (Ou imaginaire et Histoire) Identité et imaginaire Religion et imaginaire Imaginaire linguistique. Corps et imaginaire. Mythe, légendes et pratiques sociales. Imaginaire des lieux/Imaginaire migratoire.

Calendrier et modalités de contribution

Les propositions doivent être insérées sur la plateforme numérique ASJP (Revue RIDILCA) : https://www.asjp.cerist.dz/en/PresentationRevue/874

30 juin 2023 : parution du numéro.

Contact : revueridilca2021@gmail.com

Comité éditorial

Professeure AKMOUN HOUDA, directrice de la revue Docteure Chanez HAMDAD, Rédactrice en Chef de la revue

 

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