Lionel Shriver : « Les woke sont majoritaires dans l’édition »

Lionel Shriver : « Les woke sont majoritaires dans l’édition »

Collectif

Tribune des observateurs

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Lionel Shriver : « Les woke sont majoritaires dans l’édition »

Read More  Dans À prendre ou à laisser, un couple d’Anglais, Cyril et Kay, prend la décision, à la cinquantaine, de se suicider le jour de leurs 80 ans, même s’ils sont en bonne santé. Leur objectif : échapper à la déchéance. Mais est-ce aussi simple que ça ? Dans un roman, Lionel Shriver imagine 12 chapitres et autant de scénarios différents sur la fin de vie de Cyril et de Kay. Abandon du projet d’un commun accord, suicide d’un seul membre du couple, vieillesse précaire ou glorieuse, dans un hospice sordide ou un Ehpad hors de prix, dans un avenir utopique, dystopique ou même post-cryogénisation : la romancière décline sa partition du grand âge avec une espièglerie et une créativité paradoxalement rafraîchissantes. Et ne mâche pas ses mots quand il s’agit de défendre sa liberté de penser, d’écrire et de s’exprimer.
Le Point : Votre livre traite de la fin de vie et de la mort, mais avec humour. Un drôle de mélange …
Lionel Shriver :Avoir l’air pincé ne sied à personne. J’aime l’irrévérence.
Mais elle n’est pas au goût de tout le monde. Que pensez-vous de l’affaire Roald Dahl ?
Je rédige en ce moment une parodie de mon premier roman, We Need to Talk About Kevin, comme s’il avait été réécrit par un sensitivity reader. Je m’amuse énormément. Mais je viens de m’interrompre, toutes affaires cessantes, pour préparer un article sur la scandaleuse affaire Roald Dahl. La liste des changements imposés par son éditeur a été publiée par le Daily Telegraph : elle est immense. Non contents de faire des changements pour rendre son propos plus « politiquement correct », ceux qui ont changé le texte ont inventé des paragraphes complets, très mauvais.  Les livres de Roald Dahl ont été mutilés et défigurés. Je suis horrifiée que ce soit légal.
Avez-vous peur que le phénomène se généralise ?
Ce genre de chose arrivera encore. Je me demande où cela s’arrêtera. Est-ce qu’on en rira un jour en disant : « Vous souvenez-vous de cette époque où les fous dirigeaient l’asile ? » Pour l’instant, dans les franges woke, majoritaires dans le monde de l’édition, tout le monde cautionne ce genre de manipulation des textes. La situation est hors de contrôle.
Craignez-vous que cette tendance ne touche vos livres ?
Je préférerais que mes livres ne soient plus publiés plutôt qu’ils le soient sous une forme dégradée. Les sensitivity readers se sont généralisés dans l’édition anglo-saxonne. Évidemment, ça me fait peur pour mes romans.
Vos éditeurs vous ont-ils demandé d’avoir recours à un « sensitivity reader » ?
Non. Ils savent très bien ce que je leur dirais s’ils essayaient.
Que penserait un « sensitivity reader » d’« À prendre ou à laisser » ?
Il dirait que ce n’est pas très respectueux des personnes âgées ! Je mentionne la couleur de peau des gens, je les définis par leur sexe biologique, ce qui est désormais contre les règles de la bien-pensance. L’épouse fait la cuisine : c’est interdit. Trop « genré » ! Le chapitre dans lequel je prends le plus de risques à l’égard des valeurs progressistes est un chapitre dystopique dans lequel j’imagine une Grande-Bretagne détruite par l’immigration de masse en 2050. On ne peut pas, aujourd’hui, être contre l’immigration de masse. Selon les critères woke, il n’y a aucun seuil à partir duquel on peut considérer qu’on a ouvert la porte à trop de gens, personne qu’on ne puisse refuser d’accueillir.
N’avez-vous pas peur d’être censurée ?
Ça pourrait arriver. Je pourrais franchir une ligne rouge. Ce qui me sauve de la censure woke, malgré mes opinions tranchées, c’est que je suis une femme. Dans le monde anglo-saxon, beaucoup d’auteurs masculins, blancs, hétérosexuels, souvent de plus de 50 ans, se retrouvent ostracisés sans avoir rien fait de répréhensible. Ils sont les victimes innocentes du fanatisme moral. Et les adeptes du wokisme nous parlent de justice sociale ? Désolée, mais c’est une injustice sociale. Ça me met en colère. Rien ne dit que les éditeurs ne vont pas également arrêter de publier les femmes blanches, surtout si elles ont plus de 50 ans.
Avez-vous l’espoir que cela s’arrange ?
Dans le monde anglo-saxon, c’est fichu pour le moment. Mais je me réjouis de voir de petits éditeurs, en France notamment, publier ces auteurs injustement ostracisés. J’espère que la France va continuer à résister à cette épuration de l’édition sur fond de wokisme. Cependant, il est partout, surtout à l’Université. Même chez vous.
« À prendre ou à laisser » a le Brexit pour toile de fond. Étiez-vous pour ou contre ?
J’étais pour le Brexit, même si je comprenais très bien les arguments du camp adverse. Mais, dans mon livre, le Brexit est un prétexte pour explorer la relation entre mes deux personnages principaux, je n’ai pas exprimé de point de vue personnel sur la question. Cette neutralité a été pour moi un soulagement : quel bonheur de ne plus argumenter !
Vous n’êtes pourtant pas du genre à taire vos opinions ?
Dans la vraie vie, non. Il y a cinq ans, quand j’ai commencé à faire état de mes positions antiwoke, en m’opposant aux questions d’identité de genre, aux trans radicaux, aux fanatiques climatiques qui prêchent l’apocalypse, j’étais assez seule. La plupart des gens dans mon milieu, ignorants et impressionnables, ont souscrit aux théories woke. Mais de plus en plus protestent. J’ai le sentiment de faire partie d’une communauté.
Depuis quand ?
Surtout depuis la période du Covid, pendant laquelle je me suis radicalement opposée au confinement. Ça m’a fait me sentir éveillée, vivante. J’adore m’énerver contre mes opposants, sur Twitter. Le matin, ça me réveille mieux qu’un café.
Pourquoi êtes-vous anticonfinement ?
J’ai trouvé cela horrifiant, politiquement parlant. Je n’avais jamais vu une prétendue démocratie libérale abandonner ses principes en une nuit. Littéralement. D’un coup, les citoyens n’avaient plus aucun droit. On ne pouvait pas quitter le pays. Je suis encore sous le choc.
Pourquoi choisir d’écrire d’un point de vue « neutre » alors que vous êtes en colère ?
Il y a trop de romans énervés. La colère est satisfaisante quand elle est brève. Elle épuise autant qu’elle électrise. Une position plus neutre, plus mature, est plus persuasive. Les gens qui mélangent leurs émotions et leurs opinions perdent en crédibilité. J’essaie de faire des livres subtils, qui font part de mon point de vue à travers l’humour.
Dans un chapitre du livre, le couple, cryogénisé, se rend compte après décongélation qu’il ne s’aime plus. L’enfer, c’est ne rien ressentir ?
C’est le seul chapitre qui avait vocation à être vraiment, sérieusement affreux. Ils se réveillent bien vivants, mais leurs sentiments amoureux sont morts. Ils ont perdu la seule chose qui aurait pu les aider à survivre à l’expérience. Sans cet amour, ils n’ont plus rien.
La conclusion du livre serait donc qu’il faut, quoi qu’il arrive, chérir nos proches ?
Quand les gens font le bilan de leur vie, soyons honnêtes, ils pensent aux gens qu’ils ont aimés. Ma plus grande peur est de perdre la poignée de personnes qui donnent du sens à ma vie. J’ai atteint l’âge auquel cette perspective devient concrète. Je suis terrifiée, par exemple, à l’idée de perdre mon petit frère.
L’écriture aide ?
L’écriture est un bon anxiolytique. L’amour aussi marche bien. Mon mari a sept ans de plus que moi, il appartient la catégorie des « seniors ». Il est au régime. Je fais la cuisine, je le surveille. Il prend soin de lui. Mais, quoi qu’il fasse, il vieillit. Il était incroyablement séduisant quand il était jeune. Pour un homme de son âge, il est encore beau. Mais je ne peux pas prétendre qu’il a toujours la même allure. Et je lui pardonne, sans effort. C’est instinctif. Profond. Je le regarde et je lui dis : « Ce n’est pas ta faute. Je me souviens de la belle allure que tu avais. Je te trouve encore beau. Et puis merde ! On s’en fout. » (Rires.)
La mort vous révolte-t-elle ?
Nous dépendons d’elle pour trouver du sens à la vie. On ne vit qu’une fois, il n’y a pas de seconde chance. À l’échelle d’une existence, ce message met du temps à arriver au cerveau. J’ai longtemps été sourde au tic-tac de l’horloge. Il faut tendre l’oreille, mais pas trop. Sinon, c’est paralysant. Je ne veux pas me réveiller chaque matin, terrorisée à l’idée de gaspiller ma journée. Mais, sans la mort, il n’y a pas d’urgence. Dans un chapitre de mon livre, les gens deviennent immortels grâce à un traitement. C’est génial au début, puis l’ennui s’installe, et avec lui la dépression. Ce cliché est tellement vrai : sans la mort, la vie n’a pas de sens.
C’est votre secret pour accepter la mort ?
N’espérez pas pouvoir réduire mon livre à un aphorisme plein d’espoir. Fondamentalement, on est seul et on doit se débrouiller seul avec la vie qu’on a. Désolée ! (Rires.) Vous voulez un secret de vie ? Mangez des légumes. Faites du sport. Cultivez votre indépendance d’esprit. Et, par-dessus tout, votre sens de l’humour.
JOEL SAGET/AFP 

Dans À prendre ou à laisser, un couple d’Anglais, Cyril et Kay, prend la décision, à la cinquantaine, de se suicider le jour de leurs 80 ans, même s’ils sont en bonne santé. Leur objectif : échapper à la déchéance. Mais est-ce aussi simple que ça ? Dans un roman, Lionel Shriver imagine 12 chapitres et autant de scénarios différents sur la fin de vie de Cyril et de Kay. Abandon du projet d’un commun accord, suicide d’un seul membre du couple, vieillesse précaire ou glorieuse, dans un hospice sordide ou un Ehpad hors de prix, dans un avenir utopique, dystopique ou même post-cryogénisation : la romancière décline sa partition du grand âge avec une espièglerie et une créativité paradoxalement rafraîchissantes. Et ne mâche pas ses mots quand il s’agit de défendre sa liberté de penser, d’écrire et de s’exprimer.

Le Point : Votre livre traite de la fin de vie et de la mort, mais avec humour. Un drôle de mélange …

Lionel Shriver :Avoir l’air pincé ne sied à personne. J’aime l’irrévérence.

Mais elle n’est pas au goût de tout le monde. Que pensez-vous de l’affaire Roald Dahl ?

Je rédige en ce moment une parodie de mon premier roman, We Need to Talk About Kevin, comme s’il avait été réécrit par un sensitivity reader. Je m’amuse énormément. Mais je viens de m’interrompre, toutes affaires cessantes, pour préparer un article sur la scandaleuse affaire Roald Dahl. La liste des changements imposés par son éditeur a été publiée par le Daily Telegraph : elle est immense. Non contents de faire des changements pour rendre son propos plus « politiquement correct », ceux qui ont changé le texte ont inventé des paragraphes complets, très mauvais.  Les livres de Roald Dahl ont été mutilés et défigurés. Je suis horrifiée que ce soit légal.

Avez-vous peur que le phénomène se généralise ?

Ce genre de chose arrivera encore. Je me demande où cela s’arrêtera. Est-ce qu’on en rira un jour en disant : « Vous souvenez-vous de cette époque où les fous dirigeaient l’asile ? » Pour l’instant, dans les franges woke, majoritaires dans le monde de l’édition, tout le monde cautionne ce genre de manipulation des textes. La situation est hors de contrôle.

Craignez-vous que cette tendance ne touche vos livres ?

Je préférerais que mes livres ne soient plus publiés plutôt qu’ils le soient sous une forme dégradée. Les sensitivity readers se sont généralisés dans l’édition anglo-saxonne. Évidemment, ça me fait peur pour mes romans.

Vos éditeurs vous ont-ils demandé d’avoir recours à un « sensitivity reader » ?

Non. Ils savent très bien ce que je leur dirais s’ils essayaient.

Que penserait un « sensitivity reader » d’« À prendre ou à laisser » ?

Il dirait que ce n’est pas très respectueux des personnes âgées ! Je mentionne la couleur de peau des gens, je les définis par leur sexe biologique, ce qui est désormais contre les règles de la bien-pensance. L’épouse fait la cuisine : c’est interdit. Trop « genré » ! Le chapitre dans lequel je prends le plus de risques à l’égard des valeurs progressistes est un chapitre dystopique dans lequel j’imagine une Grande-Bretagne détruite par l’immigration de masse en 2050. On ne peut pas, aujourd’hui, être contre l’immigration de masse. Selon les critères woke, il n’y a aucun seuil à partir duquel on peut considérer qu’on a ouvert la porte à trop de gens, personne qu’on ne puisse refuser d’accueillir.

N’avez-vous pas peur d’être censurée ?

Ça pourrait arriver. Je pourrais franchir une ligne rouge. Ce qui me sauve de la censure woke, malgré mes opinions tranchées, c’est que je suis une femme. Dans le monde anglo-saxon, beaucoup d’auteurs masculins, blancs, hétérosexuels, souvent de plus de 50 ans, se retrouvent ostracisés sans avoir rien fait de répréhensible. Ils sont les victimes innocentes du fanatisme moral. Et les adeptes du wokisme nous parlent de justice sociale ? Désolée, mais c’est une injustice sociale. Ça me met en colère. Rien ne dit que les éditeurs ne vont pas également arrêter de publier les femmes blanches, surtout si elles ont plus de 50 ans.

Avez-vous l’espoir que cela s’arrange ?

Dans le monde anglo-saxon, c’est fichu pour le moment. Mais je me réjouis de voir de petits éditeurs, en France notamment, publier ces auteurs injustement ostracisés. J’espère que la France va continuer à résister à cette épuration de l’édition sur fond de wokisme. Cependant, il est partout, surtout à l’Université. Même chez vous.

« À prendre ou à laisser » a le Brexit pour toile de fond. Étiez-vous pour ou contre ?

J’étais pour le Brexit, même si je comprenais très bien les arguments du camp adverse. Mais, dans mon livre, le Brexit est un prétexte pour explorer la relation entre mes deux personnages principaux, je n’ai pas exprimé de point de vue personnel sur la question. Cette neutralité a été pour moi un soulagement : quel bonheur de ne plus argumenter !

Vous n’êtes pourtant pas du genre à taire vos opinions ?

Dans la vraie vie, non. Il y a cinq ans, quand j’ai commencé à faire état de mes positions antiwoke, en m’opposant aux questions d’identité de genre, aux trans radicaux, aux fanatiques climatiques qui prêchent l’apocalypse, j’étais assez seule. La plupart des gens dans mon milieu, ignorants et impressionnables, ont souscrit aux théories woke. Mais de plus en plus protestent. J’ai le sentiment de faire partie d’une communauté.

Depuis quand ?

Surtout depuis la période du Covid, pendant laquelle je me suis radicalement opposée au confinement. Ça m’a fait me sentir éveillée, vivante. J’adore m’énerver contre mes opposants, sur Twitter. Le matin, ça me réveille mieux qu’un café.

Pourquoi êtes-vous anticonfinement ?

J’ai trouvé cela horrifiant, politiquement parlant. Je n’avais jamais vu une prétendue démocratie libérale abandonner ses principes en une nuit. Littéralement. D’un coup, les citoyens n’avaient plus aucun droit. On ne pouvait pas quitter le pays. Je suis encore sous le choc.

Pourquoi choisir d’écrire d’un point de vue « neutre » alors que vous êtes en colère ?

Il y a trop de romans énervés. La colère est satisfaisante quand elle est brève. Elle épuise autant qu’elle électrise. Une position plus neutre, plus mature, est plus persuasive. Les gens qui mélangent leurs émotions et leurs opinions perdent en crédibilité. J’essaie de faire des livres subtils, qui font part de mon point de vue à travers l’humour.

Dans un chapitre du livre, le couple, cryogénisé, se rend compte après décongélation qu’il ne s’aime plus. L’enfer, c’est ne rien ressentir ?

C’est le seul chapitre qui avait vocation à être vraiment, sérieusement affreux. Ils se réveillent bien vivants, mais leurs sentiments amoureux sont morts. Ils ont perdu la seule chose qui aurait pu les aider à survivre à l’expérience. Sans cet amour, ils n’ont plus rien.

La conclusion du livre serait donc qu’il faut, quoi qu’il arrive, chérir nos proches ?

Quand les gens font le bilan de leur vie, soyons honnêtes, ils pensent aux gens qu’ils ont aimés. Ma plus grande peur est de perdre la poignée de personnes qui donnent du sens à ma vie. J’ai atteint l’âge auquel cette perspective devient concrète. Je suis terrifiée, par exemple, à l’idée de perdre mon petit frère.

L’écriture aide ?

L’écriture est un bon anxiolytique. L’amour aussi marche bien. Mon mari a sept ans de plus que moi, il appartient la catégorie des « seniors ». Il est au régime. Je fais la cuisine, je le surveille. Il prend soin de lui. Mais, quoi qu’il fasse, il vieillit. Il était incroyablement séduisant quand il était jeune. Pour un homme de son âge, il est encore beau. Mais je ne peux pas prétendre qu’il a toujours la même allure. Et je lui pardonne, sans effort. C’est instinctif. Profond. Je le regarde et je lui dis : « Ce n’est pas ta faute. Je me souviens de la belle allure que tu avais. Je te trouve encore beau. Et puis merde ! On s’en fout. » (Rires.)

La mort vous révolte-t-elle ?

Nous dépendons d’elle pour trouver du sens à la vie. On ne vit qu’une fois, il n’y a pas de seconde chance. À l’échelle d’une existence, ce message met du temps à arriver au cerveau. J’ai longtemps été sourde au tic-tac de l’horloge. Il faut tendre l’oreille, mais pas trop. Sinon, c’est paralysant. Je ne veux pas me réveiller chaque matin, terrorisée à l’idée de gaspiller ma journée. Mais, sans la mort, il n’y a pas d’urgence. Dans un chapitre de mon livre, les gens deviennent immortels grâce à un traitement. C’est génial au début, puis l’ennui s’installe, et avec lui la dépression. Ce cliché est tellement vrai : sans la mort, la vie n’a pas de sens.

C’est votre secret pour accepter la mort ?

N’espérez pas pouvoir réduire mon livre à un aphorisme plein d’espoir. Fondamentalement, on est seul et on doit se débrouiller seul avec la vie qu’on a. Désolée ! (Rires.) Vous voulez un secret de vie ? Mangez des légumes. Faites du sport. Cultivez votre indépendance d’esprit. Et, par-dessus tout, votre sens de l’humour.

JOEL SAGET/AFP

 

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