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Nos choix culture du numéro 82

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Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Danger pour certains, progrès pour d’autres, ce courant de pensée venu des États-Unis imprègne désormais l’université, les arts et le monde de l’entreprise. Dans un hors-série exceptionnel, la rédaction de Franc-Tireur décline ses nuances et expose ses dérives. Au programme, des éditoriaux, des interviews, des enquêtes, un portrait qui fâche et même un quiz, « Kiké woke ? ». Caroline Fourest a entraîné dans une discussion animée le philosophe Jean-François Braunstein. Le romancier Abel Quentin a plongé en littérature pour y débusquer les tentatives de censure. Raphaël Enthoven a interrogé le patron de Sciences-Po. David Medioni rappelle que l’extrême droite est toujours la première à flinguer la culture… Seize pages de textes et de dessins en kiosque le 14 juin. ■LivresLa Petite-Fille Kaspar découvre que sa femme, qui vient de mourir, a abandonné un bébé à la naissance, avant de quitter la RDA pour passer à l’Ouest en 1965. Kaspar, ayant décidé de retrouver cette belle-fille, découvre que celle-ci, restée à l’Est, a épousé un néo-nazi et élève leur fille, Sigrun, dans cette doctrine. Kaspar se retrouve alors confronté à une jeunesse allemande qui considère les nazis comme victimes et non comme bourreaux. Avec beaucoup d’amour et d’opiniâtreté, Kaspar entreprend de transmettre à Sigrun, sa petite-fille, des valeurs d’humanité afin de la sortir de l’aveuglement et des idées toutes faites. Bernhard Schlink offre un livre sensible au style soigné où les personnages sont imbriqués dans de complexes relations Est/Ouest. Un tableau effroyable de cette partie de la population allemande perméable aux pires théories du complot. ■ Y. J. De Bernhard Schlink, Éd. Gallimard, 352 p., 23 euros.Vie et Destin Voici rééditées les plus grandes œuvres de l’écrivain de langue russe Vassili Grossman, dont Vie et Destin. Ce monument de la littérature du XXe siècle, censuré en Union soviétique en 1962, fut publié pour la première fois en 1980 à titre posthume. Dans cette fresque historique, Vassili Grossman, qui fut correspondant de guerre pour l’Armée rouge et fervent communiste jusqu’à la Seconde Guerre mondiale où il se détourne du stalinisme, dénonçait, pour la première fois depuis l’intérieur de l’URSS, le totalitarisme du régime soviétique, comparable au nazisme. Le KGB confisqua, en 1961, jusqu’aux rubans des machines ayant servi à taper le texte. Sont également publiés quatre autres titres : Pour une juste cause (où la ville de Stalingrad est un enjeu stratégique en pleine guerre mondiale), Tout passe (livre testamentaire sur la liberté), Souvenirs et Correspondance (inédit) et Carnets de guerre 1941-1945. Un immense auteur, pourtant méconnu ou oublié, né en 1905 à Berditchev, dans l’Ukraine actuelle. ■ Y. J. De Vassili Grossman, Éd. Calmann Levy, 1200 p., 28,50 euros. 

Danger pour certains, progrès pour d’autres, ce courant de pensée venu des États-Unis imprègne désormais l’université, les arts et le monde de l’entreprise. Dans un hors-série exceptionnel, la rédaction de Franc-Tireur décline ses nuances et expose ses dérives. Au programme, des éditoriaux, des interviews, des enquêtes, un portrait qui fâche et même un quiz, « Kiké woke ? ». Caroline Fourest a entraîné dans une discussion animée le philosophe Jean-François Braunstein. Le romancier Abel Quentin a plongé en littérature pour y débusquer les tentatives de censure. Raphaël Enthoven a interrogé le patron de Sciences-Po. David Medioni rappelle que l’extrême droite est toujours la première à flinguer la culture… Seize pages de textes et de dessins en kiosque le 14 juin.

Livres

La Petite-Fille

Kaspar découvre que sa femme, qui vient de mourir, a abandonné un bébé à la naissance, avant de quitter la RDA pour passer à l’Ouest en 1965. Kaspar, ayant décidé de retrouver cette belle-fille, découvre que celle-ci, restée à l’Est, a épousé un néo-nazi et élève leur fille, Sigrun, dans cette doctrine. Kaspar se retrouve alors confronté à une jeunesse allemande qui considère les nazis comme victimes et non comme bourreaux. Avec beaucoup d’amour et d’opiniâtreté, Kaspar entreprend de transmettre à Sigrun, sa petite-fille, des valeurs d’humanité afin de la sortir de l’aveuglement et des idées toutes faites. Bernhard Schlink offre un livre sensible au style soigné où les personnages sont imbriqués dans de complexes relations Est/Ouest. Un tableau effroyable de cette partie de la population allemande perméable aux pires théories du complot. ■ Y. J.

De Bernhard Schlink, Éd. Gallimard, 352 p., 23 euros.

Vie et Destin

Voici rééditées les plus grandes œuvres de l’écrivain de langue russe Vassili Grossman, dont Vie et Destin. Ce monument de la littérature du XXe siècle, censuré en Union soviétique en 1962, fut publié pour la première fois en 1980 à titre posthume. Dans cette fresque historique, Vassili Grossman, qui fut correspondant de guerre pour l’Armée rouge et fervent communiste jusqu’à la Seconde Guerre mondiale où il se détourne du stalinisme, dénonçait, pour la première fois depuis l’intérieur de l’URSS, le totalitarisme du régime soviétique, comparable au nazisme. Le KGB confisqua, en 1961, jusqu’aux rubans des machines ayant servi à taper le texte. Sont également publiés quatre autres titres : Pour une juste cause (où la ville de Stalingrad est un enjeu stratégique en pleine guerre mondiale), Tout passe (livre testamentaire sur la liberté), Souvenirs et Correspondance (inédit) et Carnets de guerre 1941-1945. Un immense auteur, pourtant méconnu ou oublié, né en 1905 à Berditchev, dans l’Ukraine actuelle. ■ Y. J.

De Vassili Grossman, Éd. Calmann Levy, 1200 p., 28,50 euros.

 

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