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Qui a peur de la déconstruction ?…

Collectif

Tribune des observateurs

La semaine dernière, un colloque s’est tenu sur la déconstruction. Un moyen de répondre aux journées polémiques qui s’étaient tenues dans la même enceinte il y a un an, en présence de Jean-Michel Blanquer. Déconstruction, postcolonial, woke, mais pourquoi ces mots font-ils si peur ?
Souvenez-vous, c’était il y a à peine plus d’un an, Jean-Michel Blanquer, alors ministre de l’Education, se rendait à un colloque « anti-woke » organisé à la Sorbonne. Regroupant plusieurs intellectuels comme Nathalie Heinich ou Pierre-Henri Tavoillot, « Après la déconstruction : reconstruire les sciences et la culture » avait un but affiché : sortir de la pensée unique incarnée selon les organisateurs par tout un tas de mots compliqués venus des Etat-Unis : néoféminisme, intersectionnalité, études décoloniales ou encore wokisme. La semaine dernière, un contre colloque était organisé, toujours à la Sorbonne. Celui-ci avait pour titre : Qui a peur de la déconstruction ?

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