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«Université de Bordeaux: quand des étudiants invitent Jean-Marc Rouillan, un terroriste d’extrême gauche»

Collectif

Tribune des observateurs

Read More  Réservé aux abonnés Xavier-Laurent Salvador. Fabien Clairefond TRIBUNE – L’agrégé de lettres modernes et maître de conférences en langue et littérature médiévales, Xavier-Laurent Salvador, dénonce le deux poids deux mesures de la gauche militante, si prompte à dénoncer des violences «systémiques» mais tolérante avec le terrorisme. Jean-Marc Rouillan, militant d’extrême gauche, condamné pour apologie du terrorisme en 2016, a été emprisonné pour deux assassinats à caractère terroriste en 1985 et en 1986. Il était invité, le 28 mars, à donner une conférence sur la question de la prison et de la répression, dans une université de Bordeaux occupée par une poignée d’étudiants. Le révisionnisme historique est une maladie des intellectuels français dont on ne parvient pas à les guérir. Se souvient-on par exemple que le bon docteur Cesare Battisti fut un héros italien de la Première Guerre mondiale? Au pied du Trentin, face aux Autrichiens qui approchaient, il a tenu avec les hommes dont il avait le commandement le pas de la Vetta Perduta, leur interdisant toute progression. Mais en France, le nom de ce héros italien résonne comme celui du triste imposteur terroriste qui avouait dans une piteuse missive: «J’ai tué Santoro et Sabbadin et suis responsable aussi de la mort de Torregiani et Campagna.» Le président Mitterrand… Cet article est réservé aux abonnés. Il vous reste 86% à découvrir. 

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Xavier-Laurent Salvador. Fabien Clairefond

TRIBUNE – L’agrégé de lettres modernes et maître de conférences en langue et littérature médiévales, Xavier-Laurent Salvador, dénonce le deux poids deux mesures de la gauche militante, si prompte à dénoncer des violences «systémiques» mais tolérante avec le terrorisme.

Jean-Marc Rouillan, militant d’extrême gauche, condamné pour apologie du terrorisme en 2016, a été emprisonné pour deux assassinats à caractère terroriste en 1985 et en 1986. Il était invité, le 28 mars, à donner une conférence sur la question de la prison et de la répression, dans une université de Bordeaux occupée par une poignée d’étudiants.

Le révisionnisme historique est une maladie des intellectuels français dont on ne parvient pas à les guérir. Se souvient-on par exemple que le bon docteur Cesare Battisti fut un héros italien de la Première Guerre mondiale? Au pied du Trentin, face aux Autrichiens qui approchaient, il a tenu avec les hommes dont il avait le commandement le pas de la Vetta Perduta, leur interdisant toute progression. Mais en France, le nom de ce héros italien résonne comme celui du triste imposteur terroriste qui avouait dans une piteuse missive: «J’ai tué Santoro et Sabbadin et suis responsable aussi de la mort de Torregiani et Campagna.» Le président Mitterrand

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