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Vincent Coussedière : Quelles valeurs pour riposter contre le wokisme ?

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Collectif

Tribune des observateurs

Read More  26/04/2023 Le wokisme met en péril les fondements de nos démocraties occidentales pour trois raisons : Il inverse la finalité de la politique classique qui met au centre le Bien commun (Aristote) ou l’Intérêt général (les Modernes) pour faire de la reconnaissance de l’identité de l’individu la finalité du politique. Dans la politique classique, le Tout est supérieur à l’individu et celui-ci doit parfois accepter certains sacrifices ou compromis. Dans la « politique » woke, le Tout est au service de l’individu dont il faut reconnaître l’identité même si cette reconnaissance doit se faire au détriment du Bien commun. Il fragilise le sentiment de la communauté nationale en inventant une communauté abstraite sur la base d’un trait d’identification isolé : la couleur de peau, l’orientation sexuelle, le sexe ou le genre, l’alimentation. Le communautarisme est la communauté abstraite reconstruite sur la base de l’absence de communauté réelle et sur l’hypertrophie d’un point commun absolutisé. C’est cette communauté abstraite et non politique que le wokisme entend substituer à la communauté riche et concrète produite par l’histoire qui est la nation. Il développe l’irrationalité en absolutisant le ressenti subjectif victimaire. Il pose l’individu comme une valeur absolue qui devrait être libre aujourd’hui de choisir non seulement son orientation sexuelle, mais son genre déconnecté du sexe biologique. Imposer aux autres de me reconnaître comme je me ressens subjectivement, et non comme je suis objectivement à leurs yeux, est le comble de la négation d’une raison commune et aboutit à une forme de subversion du langage et de la réalité. Les conséquences politiques d’une telle idéologie se rapprochent de ce que certains philosophes ont depuis longtemps théorisé comme « état de nature ». Chaque individu est considéré comme un Souverain qui a le droit de faire reconnaître tout ce qu’il estime bon pour lui-même. En…Contenu disponible gratuitement78 % de ce contenu restent à découvrir !Pour accéder à la totalité des contenus gratuits, vous devez vous connecter ou créer un compte.Je pré-commande 

26/04/2023

Le wokisme met en péril les fondements de nos démocraties occidentales pour trois raisons :

Il inverse la finalité de la politique classique qui met au centre le Bien commun (Aristote) ou l’Intérêt général (les Modernes) pour faire de la reconnaissance de l’identité de l’individu la finalité du politique. Dans la politique classique, le Tout est supérieur à l’individu et celui-ci doit parfois accepter certains sacrifices ou compromis. Dans la « politique » woke, le Tout est au service de l’individu dont il faut reconnaître l’identité même si cette reconnaissance doit se faire au détriment du Bien commun.

Il fragilise le sentiment de la communauté nationale en inventant une communauté abstraite sur la base d’un trait d’identification isolé : la couleur de peau, l’orientation sexuelle, le sexe ou le genre, l’alimentation. Le communautarisme est la communauté abstraite reconstruite sur la base de l’absence de communauté réelle et sur l’hypertrophie d’un point commun absolutisé. C’est cette communauté abstraite et non politique que le wokisme entend substituer à la communauté riche et concrète produite par l’histoire qui est la nation.

Il développe l’irrationalité en absolutisant le ressenti subjectif victimaire. Il pose l’individu comme une valeur absolue qui devrait être libre aujourd’hui de choisir non seulement son orientation sexuelle, mais son genre déconnecté du sexe biologique. Imposer aux autres de me reconnaître comme je me ressens subjectivement, et non comme je suis objectivement à leurs yeux, est le comble de la négation d’une raison commune et aboutit à une forme de subversion du langage et de la réalité.

Les conséquences politiques d’une telle idéologie se rapprochent de ce que certains philosophes ont depuis longtemps théorisé comme « état de nature ». Chaque individu est considéré comme un Souverain qui a le droit de faire reconnaître tout ce qu’il estime bon pour lui-même. En…

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