Violences de genre et pratiques de care au Moyen Âge. Sources, représentations et méthodes d’analyse (Genève)

Violences de genre et pratiques de care au Moyen Âge. Sources, représentations et méthodes d’analyse (Genève)

Collectif

Tribune des observateurs

Table des matières

Violences de genre et pratiques de care au Moyen Âge. Sources, représentations et méthodes d’analyse (Genève)

Read More  Dans le cadre du programme doctoral d’études médiévales de la CUSO, nous avons le plaisir d’organiser, les lundi 24 (après-midi) et mardi 25 avril 2023, à l’Université de Genève, un colloque interdisciplinaire sur les représentations de la violence basée sur le genre et sur les pratiques de soin qui y répondent au Moyen Âge. Ce colloque est organisé selon deux perspectives. D’une part, il s’agira de contribuer à pallier le manque d’institutionnalisation des études genre dans les formations universitaires en sciences humaines et particulièrement en lettres. Alors qu’il est fréquent qu’un.e enseignant.e soit confronté.e à des sources qui mettent en scène des rapports de sexe et de genre, et la violence qui peut les régir, la libération de la parole à l’ère contemporaine de #MeToo fait de ce colloque une occasion supplémentaire et inédite de nourrir l’interdisciplinarité d’un champ de recherche en sciences humaines et sociales en pleine expansion, et de participer au mouvement social et intellectuel qui s’intéresse aux violences de genre, à leur histoire et à leur reconnaissance, comme l’indique, par exemple, la formation proposée depuis peu par la HETS de Fribourg, « Déceler les violences basées sur le genre : regards croisés et réponses institutionnelles ». Outre cette première préoccupation, nous souhaiterions également nous atteler à compenser le défaut de sollicitation de la période médiévale dans ces champs. Le questionnement politico-social et historique des cinéastes ou des romanciers sur les violences sexuelles et de genre, ainsi que sur leur réparation physique et institutionnelle, leur compensation ou leur prise en charge symbolique, par le truchement de l’époque médiévale, est un ressort utilisé depuis longtemps, comme en témoigne le premier tome de la saga romanesque allemande d’Ingrid Knocke et Elmar Wolrath, La Catin (Die Wanderhure), paru en 2008 et adapté au cinéma en 2010, ou le récent film de Ridley Scott, Le Dernier duel, sur le viol de Marguerite de Carrouges, sorti en salles en octobre dernier. Toutefois, les études médiévales manquent encore d’une certaine légitimité, en regard, par exemple, du colloque Scènes de viol dans la littérature européenne, XVIe-XVIIIe siècles, qui sera organisé à l’université de Haute-Alsace en octobre 2023, ou bien encore dans celui organisé sur le care en littérature, en octobre dernier, par Alexandre Gefen et Andrea Oberhuber.Nous attendons des propositions d’une durée de 30 minutes, mobilisant diverses disciplines (littérature, histoire, art, philosophie, théologie, anthropologie). Les violences de genre y seront envisagées comme violence sexuelle (viol, rapt, harcèlement), mais aussi, et surtout, comme violence sexuée, c’est-à-dire comme pratique émanant de/affectant un rôle social reposant sur un ou des rapports de genre, dans ses différentes manifestations physique (enfermement, privation, ségrégation spatiale, exclusion ou bannissement), verbale (injure, humiliation, calomnie pour des raisons et motifs variés), psychologique (manipulation, dévalorisation, mépris), économique (dépendance financière, interdiction de travailler ou assignation à des métiers imposés) et politique. Il s’agira ensuite d’étudier le sexe de la pratique de soin, dans la perspective conjointe des gender & care studies : qui l’exerce, qui en bénéficie, comment, et selon quels rapports de genre ? L’objectif précis de cet événement est, en définitive, celui d’observer les dynamiques de pouvoir, d’abus, de réaction et de compensation qui vectorisent la violence et sa réparation, ainsi que l’incidence du sexe et du genre sur ces dernières. Une approche intersectionnelle sera privilégiée, capable de dépasser la polarisation, réelle, mais pas nécessairement automatique, entre masculin-agresseur et féminin-victime, ou encore entre féminin-soignant et masculin-soigné. S’il est vrai que certains abus ou certaines pratiques de soin ont été généralement imputés à un seul sexe – le viol, par exemple, a longtemps été compris comme un acte de pénétration sexuelle violente d’un homme sur une femme, tandis que le soin au chevalier blessé est généralement l’affaire des femmes – les meilleurs résultats émergent d’une étude en mesure d’intégrer et de discuter la polarisation des sexes/genres, en prêtant attention aux autres axes de l’inégalité : rapports d’âge, de classe sociale, d’apparence physique et de nature (humains, êtres surnaturels), d’appartenance ethnique ou religieuse. Il s’agit également de s’interroger sur l’utilisation de certaines catégories et concepts (par exemple : viol, victime, culture du viol) contemporains en études médiévales, en appelant à l’utilisation d’un anachronisme contrôlé et critique.

Nous invitons tou.te.s les chercheu.r.se.s médiévistes intéressé.e.s (doctorant.e.s, post-doctorant.e.s, ou chercheu.r.se.s avancé.e.s) à nous faire parvenir, aux adresses de courriel ci-dessous, leur proposition de communication en français ou en anglais, d’une page environ, accompagnée d’un bref Curriculum Vitae, en format PDF, pour le 31  janvier 2023: benedettaviscidi@gmail.com et rose.delestre@unige.ch. N.B. Les doctorant.e.s CUSO verront, comme à l’accoutumée, leurs frais de transport et de repas pris en charge. Celles et ceux qui voudraient assister et/ou participer à l’événement sans être rattachés à une université CUSO sont les bienvenu.e.s mais devront se renseigner sur les possibilités de défraiement offertes par leurs laboratoires de rattachement. 
—Comité ScientifiqueRose Delestre (Université de Genève – Université Rennes 2)Yasmina Foehr-Janssens (Université de Genève)Fabienne Pomel (Université Rennes 2)Benedetta Viscidi (Università degli Studi di Padova – Université de Genève)
—Bibliographie indicativeBaechle Sarah, avec Harris Clarissa M., Rape Culture and Female Resistance in Late Medieval Literature. With an Edition of Middle English and Middle Scots Pastourelles, Penn State University Press, 2022.Bazan Iñaki, Quelques remarques sur les victimes du viol au Moyen Âge et au début de l’époque moderne, dans Les victimes, des oubliées de l’histoire ? (cf. infra).Bodiou Lydie, avec Chauvaud Frédéric, Soria Myriam, Gaussot Ludovic et Grihom Marie-José (dir.), Le corps en lambeaux. Violences sexuelles et sexuées faites aux femmes, PUR, 2016.Ducousso-Lacaze Alain, avec Grihom Marie-José (dir.), Violences faites au corps des femmes, dans Dialogue n° 208, Erès, 2008/2.Esposito Anna, avec Franceschi Franco & Piccinni Gabriella (éd.), Violences faites aux femmes. Un regard sur le Moyen Âge, traduit par Marie-Ange Beaugrand, UGA Éditions, 2022Foehr-Janssens Yasmina, « Littérature médiévale et études genre : succès, freins et défis», Francofonia 74 (2018), p. 21-37.Garnot Benoît (dir.), Les victimes, des oubliées de l’histoire ?, PUR, 2000.Gefen Alexandre, Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle, José Corti, 2017.Gefen Alexandre, L’idée de littérature, José Corti, 2021.Gilligan Carol, In a Different Voice: Psychological Theory and Women’s Development, Harvard University Press, 1982.Gonthier Nicole, « Les victimes de viol devant les tribunaux à la fin du Moyen Âge d’après les sources dijonnaises et lyonnaises », dans Criminologie, 27/2 (1994), p. 9-32.Gravdal Kathryn, Ravishing Maidens. Writing Rape in Medieval French Literature and Law, University of Pennsylvania Press, 1991.Harraway Donna, « Situated knowledge: the science question in feminism and the privilege of partial perspective », Feminist Studies 14 (1988), p. 575-599.Hammond Meghan, Kim Sue (dir.), Rethinking Empathy Through Literature, Routledge, 2014.Ibos Caroline, « Ethiques et politiques du care. Cartographie d’une catégorie critique », in Clio. Femmes, Genre, Histoire 49 (2019) | Travail de care, p. 181-219.Laugier Sandra, « L’éthique comme politique de l’ordinaire », in Multitudes 37-38 (2009), vol. 2, p. 80-88.Lavergne Cécile, avec Perdoncin Anton, Décrire la violence, dans Tracés. Revue de Sciences humaines, 19 (2010).Lett Didier, avec Noûs Camille, « Les médiévistes et l’histoire des femmes et du genre: douze ans des recherche», Genre & Histoire 26 (2020).Merlin-Kajman Hélène, La Littérature à l’heure de #MeToo, Ithaque, 2020.Nussbaum Martha, Poetic Justice: The Literary Imagination and Public Life, Beacon Press, 1995.Paperman Patricia, Care et sentiments, Presses Universitaires de France, 2013.Parini Lorena, Le système de genre. Introduction aux concepts et théories, Seismo, 2006.Gulley Alison (dir.), Teaching Rape in the Medieval Literature Classroom: Approaches to Difficult Texts, Arc Humanities Press, 2018.Tronto Joan, Moral Boundaries : A Political Argument for an Ethic of Care, Routledge, 1993.Vandeventer Pearman Tory, Women and Disability in Medieval Literature, Palgrave Macmillan, 2010.Vandeventer Pearman Tory, Disability and Knighthood in Malory’s Morte D’Arthur, Routledge, 2019.Viscidi Benedetta, «Rappresentazioni dello stupro nel Medioevo letterario di Francia: stato dell’arte con qualche proposta», L’Immagine Riflessa 31/1 (2022), p. 79-118.Wolfthal Diane, Images of Rape: The “Heroic” Tradition and its Alternatives, Cambridge University Press, 1998. 

Dans le cadre du programme doctoral d’études médiévales de la CUSO, nous avons le plaisir d’organiser, les lundi 24 (après-midi) et mardi 25 avril 2023, à l’Université de Genève, un colloque interdisciplinaire sur les représentations de la violence basée sur le genre et sur les pratiques de soin qui y répondent au Moyen Âge.

 Ce colloque est organisé selon deux perspectives. D’une part, il s’agira de contribuer à pallier le manque d’institutionnalisation des études genre dans les formations universitaires en sciences humaines et particulièrement en lettres. Alors qu’il est fréquent qu’un.e enseignant.e soit confronté.e à des sources qui mettent en scène des rapports de sexe et de genre, et la violence qui peut les régir, la libération de la parole à l’ère contemporaine de #MeToo fait de ce colloque une occasion supplémentaire et inédite de nourrir l’interdisciplinarité d’un champ de recherche en sciences humaines et sociales en pleine expansion, et de participer au mouvement social et intellectuel qui s’intéresse aux violences de genre, à leur histoire et à leur reconnaissance, comme l’indique, par exemple, la formation proposée depuis peu par la HETS de Fribourg, « Déceler les violences basées sur le genre : regards croisés et réponses institutionnelles ». Outre cette première préoccupation, nous souhaiterions également nous atteler à compenser le défaut de sollicitation de la période médiévale dans ces champs. Le questionnement politico-social et historique des cinéastes ou des romanciers sur les violences sexuelles et de genre, ainsi que sur leur réparation physique et institutionnelle, leur compensation ou leur prise en charge symbolique, par le truchement de l’époque médiévale, est un ressort utilisé depuis longtemps, comme en témoigne le premier tome de la saga romanesque allemande d’Ingrid Knocke et Elmar Wolrath, La Catin (Die Wanderhure), paru en 2008 et adapté au cinéma en 2010, ou le récent film de Ridley Scott, Le Dernier duel, sur le viol de Marguerite de Carrouges, sorti en salles en octobre dernier. Toutefois, les études médiévales manquent encore d’une certaine légitimité, en regard, par exemple, du colloque Scènes de viol dans la littérature européenne, XVIe-XVIIIe siècles, qui sera organisé à l’université de Haute-Alsace en octobre 2023, ou bien encore dans celui organisé sur le care en littérature, en octobre dernier, par Alexandre Gefen et Andrea Oberhuber.

Nous attendons des propositions d’une durée de 30 minutes, mobilisant diverses disciplines (littérature, histoire, art, philosophie, théologie, anthropologie). Les violences de genre y seront envisagées comme violence sexuelle (viol, rapt, harcèlement), mais aussi, et surtout, comme violence sexuée, c’est-à-dire comme pratique émanant de/affectant un rôle social reposant sur un ou des rapports de genre, dans ses différentes manifestations physique (enfermement, privation, ségrégation spatiale, exclusion ou bannissement), verbale (injure, humiliation, calomnie pour des raisons et motifs variés), psychologique (manipulation, dévalorisation, mépris), économique (dépendance financière, interdiction de travailler ou assignation à des métiers imposés) et politique. Il s’agira ensuite d’étudier le sexe de la pratique de soin, dans la perspective conjointe des gender & care studies : qui l’exerce, qui en bénéficie, comment, et selon quels rapports de genre ? L’objectif précis de cet événement est, en définitive, celui d’observer les dynamiques de pouvoir, d’abus, de réaction et de compensation qui vectorisent la violence et sa réparation, ainsi que l’incidence du sexe et du genre sur ces dernières. Une approche intersectionnelle sera privilégiée, capable de dépasser la polarisation, réelle, mais pas nécessairement automatique, entre masculin-agresseur et féminin-victime, ou encore entre féminin-soignant et masculin-soigné. S’il est vrai que certains abus ou certaines pratiques de soin ont été généralement imputés à un seul sexe – le viol, par exemple, a longtemps été compris comme un acte de pénétration sexuelle violente d’un homme sur une femme, tandis que le soin au chevalier blessé est généralement l’affaire des femmes – les meilleurs résultats émergent d’une étude en mesure d’intégrer et de discuter la polarisation des sexes/genres, en prêtant attention aux autres axes de l’inégalité : rapports d’âge, de classe sociale, d’apparence physique et de nature (humains, êtres surnaturels), d’appartenance ethnique ou religieuse. Il s’agit également de s’interroger sur l’utilisation de certaines catégories et concepts (par exemple : viol, victime, culture du viol) contemporains en études médiévales, en appelant à l’utilisation d’un anachronisme contrôlé et critique.

Nous invitons tou.te.s les chercheu.r.se.s médiévistes intéressé.e.s (doctorant.e.s, post-doctorant.e.s, ou chercheu.r.se.s avancé.e.s) à nous faire parvenir, aux adresses de courriel ci-dessous, leur proposition de communication en français ou en anglais, d’une page environ, accompagnée d’un bref Curriculum Vitae, en format PDF, pour le 31  janvier 2023

benedettaviscidi@gmail.com et rose.delestre@unige.ch.

 N.B. Les doctorant.e.s CUSO verront, comme à l’accoutumée, leurs frais de transport et de repas pris en charge. Celles et ceux qui voudraient assister et/ou participer à l’événement sans être rattachés à une université CUSO sont les bienvenu.e.s mais devront se renseigner sur les possibilités de défraiement offertes par leurs laboratoires de rattachement. 

Comité Scientifique

Rose Delestre (Université de Genève – Université Rennes 2)Yasmina Foehr-Janssens (Université de Genève)Fabienne Pomel (Université Rennes 2)

Benedetta Viscidi (Università degli Studi di Padova – Université de Genève)

Bibliographie indicative

Baechle Sarah, avec Harris Clarissa M., Rape Culture and Female Resistance in Late Medieval Literature. With an Edition of Middle English and Middle Scots Pastourelles, Penn State University Press, 2022.Bazan Iñaki, Quelques remarques sur les victimes du viol au Moyen Âge et au début de l’époque moderne, dans Les victimes, des oubliées de l’histoire ? (cf. infra).Bodiou Lydie, avec Chauvaud Frédéric, Soria Myriam, Gaussot Ludovic et Grihom Marie-José (dir.), Le corps en lambeaux. Violences sexuelles et sexuées faites aux femmes, PUR, 2016.Ducousso-Lacaze Alain, avec Grihom Marie-José (dir.), Violences faites au corps des femmes, dans Dialogue n° 208, Erès, 2008/2.Esposito Anna, avec Franceschi Franco & Piccinni Gabriella (éd.), Violences faites aux femmes. Un regard sur le Moyen Âge, traduit par Marie-Ange Beaugrand, UGA Éditions, 2022Foehr-Janssens Yasmina, « Littérature médiévale et études genre : succès, freins et défis», Francofonia 74 (2018), p. 21-37.Garnot Benoît (dir.), Les victimes, des oubliées de l’histoire ?, PUR, 2000.Gefen Alexandre, Réparer le monde. La littérature française face au XXIe siècle, José Corti, 2017.Gefen Alexandre, L’idée de littérature, José Corti, 2021.Gilligan Carol, In a Different Voice: Psychological Theory and Women’s Development, Harvard University Press, 1982.Gonthier Nicole, « Les victimes de viol devant les tribunaux à la fin du Moyen Âge d’après les sources dijonnaises et lyonnaises », dans Criminologie, 27/2 (1994), p. 9-32.Gravdal Kathryn, Ravishing Maidens. Writing Rape in Medieval French Literature and Law, University of Pennsylvania Press, 1991.Harraway Donna, « Situated knowledge: the science question in feminism and the privilege of partial perspective », Feminist Studies 14 (1988), p. 575-599.Hammond Meghan, Kim Sue (dir.), Rethinking Empathy Through Literature, Routledge, 2014.Ibos Caroline, « Ethiques et politiques du care. Cartographie d’une catégorie critique », in Clio. Femmes, Genre, Histoire 49 (2019) | Travail de care, p. 181-219.Laugier Sandra, « L’éthique comme politique de l’ordinaire », in Multitudes 37-38 (2009), vol. 2, p. 80-88.Lavergne Cécile, avec Perdoncin Anton, Décrire la violence, dans Tracés. Revue de Sciences humaines, 19 (2010).Lett Didier, avec Noûs Camille, « Les médiévistes et l’histoire des femmes et du genre: douze ans des recherche», Genre & Histoire 26 (2020).Merlin-Kajman Hélène, La Littérature à l’heure de #MeToo, Ithaque, 2020.Nussbaum Martha, Poetic Justice: The Literary Imagination and Public Life, Beacon Press, 1995.Paperman Patricia, Care et sentiments, Presses Universitaires de France, 2013.Parini Lorena, Le système de genre. Introduction aux concepts et théories, Seismo, 2006.Gulley Alison (dir.), Teaching Rape in the Medieval Literature Classroom: Approaches to Difficult Texts, Arc Humanities Press, 2018.Tronto Joan, Moral Boundaries : A Political Argument for an Ethic of Care, Routledge, 1993.Vandeventer Pearman Tory, Women and Disability in Medieval Literature, Palgrave Macmillan, 2010.Vandeventer Pearman Tory, Disability and Knighthood in Malory’s Morte D’Arthur, Routledge, 2019.Viscidi Benedetta, «Rappresentazioni dello stupro nel Medioevo letterario di Francia: stato dell’arte con qualche proposta», L’Immagine Riflessa 31/1 (2022), p. 79-118.

Wolfthal Diane, Images of Rape: The “Heroic” Tradition and its Alternatives, Cambridge University Press, 1998.

 

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