Art and decoloniality La question d’une « décolonisation du savoir », insufflée, en grande partie, par les études culturelles et postcoloniales, interroge aujourd’hui l’ensemble de nos champs universitaires. Les decolonization studies ont acquis de nos jours une large audience dans les universités anglo-saxonnes.
Table des matières
Wokisme: les faits, n°5
Le 16 janvier 2023 – Séminaire transversalSéminaire transversal du laboratoire CERLIS 2022-2023Coordonné par Morgane LE GOUELLEC, Zoé ROLLIN, Jules SIMHA, en discussion étroite avec la direction du laboratoire et les coordinateurs/coordinatrices d’axes.Lundi 16 janvier, 9h-14h : « Genre et numérique » avec les participations de Josiane Jouët (Université Paris-Panthéon-Assas, CARISM), à propos de son ouvrage « Numérique, féminisme et société » (Presses des Mines, 2022), et Rebecca Rogers (Université Paris Cité, CERLIS, discutante), et des présentations de Marion Flécher (CNAM, CEET), Emmanuelle Guittet (Université Sorbonne Nouvelle, CERLIS) et Vinciane Zabban (Université Sorbonne Paris Nord, EXPERICE), avec la participation de Dominique Pasquier (Université Paris Cité, CERLIS) et Laurianne Trably (CNRS, CERLIS), discutantes.
Appels à contributions
Art and decoloniality La question d’une « décolonisation du savoir », insufflée, en grande partie, par les études culturelles et postcoloniales, interroge aujourd’hui l’ensemble de nos champs universitaires. Les decolonization studies ont acquis de nos jours une large audience dans les universités anglo-saxonnes.
Responsables : Sarga Moussa et Carole Reynaud-Paligot La représentation des Noirs est un sujet central pour le xixe siècle, dans la littérature comme dans les arts, en histoire comme en ethnologie. Siècle des impérialismes, le xixe siècle français est aussi, de facto, celui de la diffusion de discours racialistes et souvent racistes, mais aussi, symétriquement, celui de contre-discours, d’inspiration universaliste, sur l’abolition de l’esclavage, dont le sujet touche forcément à celui des Noirs et des Noires.
Emancipations : Luttes minoritaires, luttes universellesAlbert OgienRésumé :Les oppositions – si courantes – entre universalité et particularité, question sociale et question raciale, République et « politique des identités » sont trompeuses. Albert Ogien invite à les dépasser pour comprendre ce que les luttes d’émancipation contemporaines comportent d’universel. Sa thèse bousculera une vaste partie de la gauche qui considère avec Marx que, pour être authentique, l’émancipation doit dépasser les intérêts spécifiques d’un groupe social. Cette exigence a dominé la pensée de gauche tout au long du xxe siècle en faisant du prolétariat l’unique acteur de ce combat. Albert Ogien montre ici que toute lutte d’émancipation – féministe, décoloniale, homosexuelle, etc. – aussi particulière soit-elle porte toujours en elle une part d’universel. Éditeur : Éditions TextuelCollection / Série : PETITE ENCYCLOPEDIE CRITIQUE 152 pages ; 19,8 x 13 cm ; broché ISBN 978-2-84597-931-4 EAN 9782845979314
Monique Wittig, Le Corps lesbien (rééd.)Ouvrage Paris, Minuit, coll. « Double », 2023 EAN : 9782707348296 192 pages Prix : 9 EUR Date de publication : 05 Janvier 2022
Genre et société en Afrique : Implications pour le développementOuvrageÉditeur : Ined Éditions Collection : Les Cahiers de l’Ined Lieu d’édition : Paris Année d’édition : 2007 Publication sur OpenEdition Books : 03 janvier 2023 EAN (Édition imprimée) : 9782733201602 EAN électronique : 9782733290231 Nombre de pages : 432 p.
Langage & société, n° 177 : Penser la race dans les approches sociales du langageRevue Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’homme, 2022 Numéro : 177 162 pages Date de publication : 04 Janvier 2023 La race est actuellement une catégorie aussi cruciale que discutée en sciences humaines et sociales, tant en France que dans le monde anglophone. Ce dossier a donc pour objectif d’intégrer la notion comme paramètre du travail de recherche dans les linguistiques sociales françaises.
French Studies in Southern Africa, n° 52Revue Cape Town, Markus Arnold, 2022 ISSN : 0259-0247 Numéro : 52 250 pages Prix : 30 € Date de publication : 29 Décembre 2022
Prostitution Résumé : Au commencement était le stigmate. Concentré de préjugés, de fantasmes et d’émotions, la prostitution est une catégorie trouble qui, dans un même mouvement, désigne et disqualifie une relation ou une activité associée à la sexualité commerciale. Par là même, elle établit l’indignité de la personne qui l’exerce et participe d’un façonnement historique plus large de définition des comportements sexuels acceptables (ou non) dans une société donnée. Clyde Plumauzille. Prostitution. Encyclopédie critique du genre, La Découverte, pp.588-600, 2021, ⟨10.3917/dec.renne.2021.01.0588⟩. ⟨hal-03495855⟩
L’éducation coloniale au prisme de l’intersectionnalité(Antilles françaises, 1795-1830)Article dans une revue Caroline Fayolle, « L’éducation coloniale au prisme de l’intersectionnalité(Antilles françaises, 1795-1830) », Amnis [En ligne], 4 | 2022, mis en ligne le 10 décembre 2020, consulté le 05 janvier 2023. URL : http://journals.openedition.org/amnis/8088 ; DOI : https://doi.org/10.4000/amnis.8088
Se décentrer par les épreuves empiriques. Approche intersectionnelle à partir d’espaces festifs à DubaïArticle dans une revue Chadia Arab et Nasima Moujoud, « Se décentrer par les épreuves empiriques. Approche intersectionnelle à partir d’espaces festifs à Dubaï », Carnets de géographes [En ligne], 16 | 2022, mis en ligne le 05 décembre 2022, consulté le 31 décembre 2022. URL : http://journals.openedition.org/cdg/8512 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cdg.8512
Les pédagogies féministes et la géographieArticle dans une revue Maria Kherbouche, « Les pédagogies féministes et la géographie », Carnets de géographes [En ligne], 16 | 2022, mis en ligne le 25 février 2022, consulté le 06 janvier 2023. URL : http://journals.openedition.org/cdg/7764 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cdg.7764
Les entreprises américaines prises dans le flux et le reflux du wokisme Réservé aux abonnésAnalyse. Les conservateurs républicains ont remporté la bataille de l’avortement sur le plan juridique, la Cour suprême des Etats-Unis ayant supprimé ce droit fédéral à l’été 2022. Fort de cette victoire, ils mènent un nouveau combat : la lutte contre le « capitalisme woke », ce capitalisme « éveillé », censé prendre en compte les responsabilités sociétales de l’entreprise, qu’il s’agisse d’environnement, d’égalité femmes-hommes ou de non-discrimination.
Présences sociales : genre, care et temporalités
Séminaire d’enseignement fondamental et de recherche à l’EHESS,
année 2022-2023, semestre 1, les vendredis, de 10h30 à 12h30
animé par Marc Bessin, directeur de recherche au CNRS, IRIS/EHESS
18 & 25 novembre 2022 ; 2, 9 & 16 décembre 2022 ; 6, 13, 20 & 27 janvier 2023 ; 3 & 10 février 2023
Campus Condorcet, Centre des colloques, salle 3.06 Cours des Humanités 93300 Aubervilliers
Ce séminaire d’enseignement fondamental (tronc commun du parcours « Santé, médecine, question sociale »), d’introduction et de lectures (ouvert à toutes les autres formations) a plusieurs objectifs. Il entend d’abord introduire aux questions du genre et du care, particulièrement saillantes dans le champ du social et de la santé, mais aussi de l’environnement et du monde académique. Pour ce faire, il montrera que l’approche par les temporalités est heuristique en ce qu’elle permet de mettre en évidence les rapports sociaux et notamment l’ordre du genre. , d’in séminaire mènera ainsi des investigations sur les temporalités sexuées du care ; il entend donc étudier les enjeux politiques des interventions pour autrui (médico-sociales et plus largement tout type d’accompagnement de la personne) et contribuer à une sociologie des présences sociales. Celle-ci consiste en une description et une analyse des prises en charge et des pratiques d’accompagnement et de soins, ces activités professionnelles ou profanes, constitutives de supports sociaux, étant observées comme des processus (attention et écoute, élaboration et coordination, émotions et actions concrètes, réception…) impliquant humains et non humains (dispositifs administratifs ou techniques, animaux…) et envisagées dans leurs dimensions à la fois morales et pratiques, dans leur tension entre protection et contrainte, à partir de leurs enjeux de temporalisation et de sexuation.
Pour concilier des objectifs pédagogiques d’introduction aux questions de genre, de care et des temporalités, tout en les situant dans une dynamique d’investigation, nous suivrons un fil rouge consistant à les observer à partir des présences sociales en milieu académique. Car le contexte professionnel de l’Enseignement Supérieur et la Recherche est tout comme les autres soumis aux rapports sociaux de domination, engendre souvent de la souffrance et constitue aussi un espace de circulation du care. Nous tenterons de mettre à l’épreuve l’approche temporaliste proposée dans ce séminaire en travaillant sur les présences dans le cas particulier des doctorant.es, dans le travail temporel qu’ils et elles mènent en articulant vie privée et impératifs académiques. « Ne pas faire d’enfant durant la thèse », « Une thèse, un divorce ! »… Ces injonctions ou idées reçues disent par exemple la difficulté quasi institutionnalisée d’appréhender l’expérience du doctorat en dehors d’une disponibilité permanente. Les enjeux de care sont donc fondamentaux, mais peu objectivés. Le recueil de matériaux sur ces questions constituera la trame méthodologique permettant de déployer tout au long du séminaire les concepts qui y sont proposés.Le séminaire fonctionne avec lecture préalable de textes, disponibles sur le Moodle. Quelques séances, ouvertes, seront centrées sur l’intervention d’invité.es. La validation du séminaire consistera à recueillir deux entretiens sur les présences en milieu académique qui seront analysés en mobilisant et en mettant à l’épreuve les problématiques abordées dans le séminaire. Cette année ces matériaux porteront sur l’expérience temporelle du doctorat (hors EHESS).
Séances :Vendredi 6 janvier 2023Marianne Le Gagneur, sociologue doctorante à l’Iris, EHESSJeanne Perrier, politiste, chercheuse au Laboratoire Interdisciplinaire sur le Doctorat (LID) Fondatrices et animatrices de Thesard.es, série de Podcasts sur l’expérience du doctoratLes faces privées du doctorat, quelles articulations temporelles ?Vendredi 13 janvier 2023 Françoise Waquet, Historienne, Directrice de recherche au CNRS, Autrice de Dans les coulisses de la science. Techniciens, petites mains et autres travailleurs invisibles, CNRS, 2022.
Les invisibles de la recherche
Vendredi 20 janvier 2023 Aden Gaide, sociologue, MCF à l’Université de Tours Doctorant.es et parents, à quelles conditions ? Juan Garcia-Rios, doctorant en sociologie, Cerlis, Université de Paris Les expériences temporelles des doctorant.es
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Dans le cadre du congrès de l’ACFAS, la Revue GEF et le GT13 de l’AISLF organisent un colloque intitulé :
Actualité de la recherche sur le genre en éducation – formation. Discussion transatlantiqueCoordonnée par Isabelle Collet, Giorgia Magni et Ania Tadlaoui-Brahmi
Pour fêter le 5e anniversaire de GEF, nous avons voulu renforcer les liens que nous avons avec le Québec en proposant un symposium transatlantique, autour de 4 thématiques :
Genre et didactiques ;
Intersectionnalité en éducation ;
Conversation critique entre l’école et l’éducation à la citoyenneté numérique autour des principes de justice sociale, d’égalité de genre et d’émancipation ;
Mise en œuvre des politiques éducatives en faveur de l’égalité des sexes et des sexualités.
Vous trouverez les détails de l’appel à communication soit sur le site de l’équipe G-RIRE
Le prochain séminaire de l’axe Genre et Médias du Lérass a lieu vendredi 13 janvier 2023 de 14h30 à 16h30 et nous aurons le plaisir de nous retrouver en présentiel dans la Salle du conseil du bâtiment Le Gai Savoir (Campus Mirail).
Nous pourrons écouterl’intervention de Louise Barrière :
Médiations féministes des musiques populaires :
des Ladyfests à MusicToo
Résumé : Ces dix dernières années, des travaux académiques croisant économie politique de la communication et études de genre ont cherché à analyser la division genrée qui structure l’organisation du travail au sein des industries culturelles et créatives, parmi lesquelles l’industrie musicale. L’accession des femmes à certains postes est conditionnée par des stéréotypes genrés, mais leur parcours professionnel est également soumis à un continuum de violences sexistes et sexuelles. Toutefois, ces problèmes ne se limitent pas au monde professionnel, et sont également observables au sein des publics des musiques populaires et, plus largement, dans les pratiques amateurs. Dès lors, il n’est pas étonnant que la lutte contre ces stratifications genrées des pratiques musicales se trouve, depuis plusieurs décennies, au centre de l’activité de divers collectifs ou événements amateurs, s’inscrivant dans une logique dite « Do-it-Yourself ». C’est notamment le cas des Ladyfests, ce réseau international de micro-festivals musicaux et féministes que j’ai étudié au cours de ma thèse. En France, ce n’est que récemment que la lutte contre les violences sexistes et sexuelles s’est récemment trouvée au cœur des préoccupations des acteurs de l’industrie musicale. Cela s’est particulièrement observé avec le développement d’un protocole spécifique proposé par le Centre National de la Musique (CNM), faisant suite à la campagne MusicToo, qui se trouve actuellement au cœur de mes recherches. MusicToo est en effet une campagne médiatique de dénonciation des violences sexistes et sexuelles dans l’industrie musicale française, qui a donné lieu à de nombreux témoignages et plus d’une centaine d’articles de presse, parus entre juillet 2020 et octobre 2021. Cette communication tissera des liens entre ces deux phénomènes – les Ladyfests d’une part et MusicToo de l’autre – afin de montrer comment chacun s’attèle à fournir un cadre interprétatif féministe des musiques actuelles, s’inscrivant dès lors dans des formes de médiations féministes de la musique. »
Louise Barrière est docteure en arts du spectacle de l’Université de Lorraine et ATER en sciences de l’information et de la communication à l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès. Elle est l’autrice d’une thèse intitulée « If you feel like a lady… » Médiations féministes des musiques Do-it-Yourself dans une scène globalisée.
—————————————————————————–Le séminaire « Genre, médias, pouvoir » du Lirces revient pour une nouvelle édition ! Nous commencerons l’année 2023 avec une rencontre autour de l’ouvrage de Marlène Coulomb-Gully,
Sexisme sur la voix publique, Paris, éditions de l’Aube, 2022. Pour cette occasion la séance se déroulera jeudi 26 janvier 2023 à 19h chez notre partenaire la librairie
8 rue Defly, 5 Pl. du Général Georges Marshall à Nice.
Arlette Laguiller ânonnerait un texte de certificat d’études, Édith Cresson aurait une voix de poissonnière, Eva Joly serait une insulte à la langue française, Christiane Taubira se voit traitée de guenon quand elle prend la parole… Insultes, interruptions systématiques, critique de leur voix, inaudible ou trop aiguë, voire hystérique : est-il meilleure façon de signifier aux femmes qu’elles n’ont pas leur place dans l’ordre du discours ?
Récemment arrivées en politique, elles ont pourtant dû s’imposer dans cet univers, s’emparer d’une parole codifiée par et pour les hommes, jouer avec les règles d’une éloquence qui leur était étrangère. C’est à ce parcours entre silence imposé et injonction à parler que nous invite cette plongée dans cinquante ans d’histoire politique, de Simone Veil à Valérie Pécresse, Anne Hidalgo et Marine Le Pen.
Créé en 2014-2015 à l’initiative de Marie-Joseph Bertini, le séminaire « Genre, Médias, Pouvoir » a pour vocation de présenter des travaux de recherches croisant les études communicationnelles, notamment médiatiques, les études socio-politiques et la question du Genre. Cette dernière investit l’ensemble des pratiques sociales et symboliques et traverse tous les champs de recherche et domaines disciplinaires. Elle constitue une plateforme de dialogue entre les savoirs, mobilise des méthodologies croisées et ouvre par là-même sur une interdisciplinarité réelle et non postulée.
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Le mercredi 25 janvier prochain, de 14h à 17h30, nous organisons une journée d’étude intitulée « Des terrains « faciles » ? L’immersion en terrains espagnols questionnée sous les prismes du genre, de la race et de la sexualité », accueillie par le séminaire « Enquêter en terrain étranger » du laboratoire Triangle.
A cette occasion, nous accueillons :
Hélène COMBES, Directrice de recherche, CNRS-CERI : « Les terrains difficiles ne sont pas toujours ceux que l’on croit. Etudier une fête à guichets fermés en Andalousie »
Estelle FISSON, doctorante en Science politique (Triangle), et Marion LANG, docteure en Science politique (Triangle) : « L’imbrication des rapports sociaux dans deux enquêtes en contexte militant. Regards croisés Espagne/France »
Cette journée a lieu en présentiel en salle D.4.260, du laboratoire Triangle (campus de l’ENS-Lyon, site Descartes, Bâtiment D4), mais aussi en ligne (visioconférence), puisque vous êtes nombreux-ses à assister régulièrement au séminaire à distance depuis la France et l’étranger.
Au cours de l’après-midi, une pause-café est prévue où sont conviées les personnes assistant à la journée en présentiel, qui sera l’occasion de partager un moment de convivialité.
La première séance du séminaire « Croiser le genre et la classe en sciences sociales. Parcours d’enquêtes » aura lieu le mardi 17 janvier de 10h30 à 12h30, en salle de conférence du site Pouchet (59/61 rue Pouchet, Paris 17è) et sur zoom.
Centrée sur les « espaces intimes », la séance croisera les présentations de Lorraine Bozouls (Université de Limoges, GRESCO) et Pierre Gilbert (Université Paris 8, CRESPPA-CSU).
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Le 26 janvier 2023 aura lieu le Séminaire “Genre et Ruralité” à destination de tous·tes (étudiants·es, enseignants·es…), à l’amphithéâtre Huvelin dans les locaux de l’Université de Lyon 3 ! Cet évènement est organisé par des étudiants de l’Association Dynamiques Rurales du master Gestion des Territoires et Développement Local, parcours Développement Rural de l’Université Lyon 2.
Au programme, quatre tables rondes avec des thématiques différentes :
La place du genre dans le développement des territoires ruraux
Mobilisations citoyennes pour questionner les normes de genre : pluralité des modes d’actions et de leurs visées.
Inégalités de genre dans le monde professionnel en milieu rural
Rencontre à la marge entre les queers et les campagnes : nouveau regard sur les liens entre les identités LGBTI+ et les espaces ruraux
Des intervenants issus de différents domaines participeront : sénatrice, enseignants-chercheurs·ses, acteurs associatifs, acteurs du milieu professionel…
Cette journée comportera des interventions de 9h30 à 17h. Les participants pourront choisir d’assister aux tables rondes qu’ils souhaitent.
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La prochaine séance de l’atelier doctoral Les Terrains du genre se tiendra le mercredi 11 janvier, de 17h30 à 19h30 en salle S001 à la Maison de la recherche (28 rue Serpente, 75006 Paris).
Nous aurons le plaisir d’écouter Sarah Ghelam et Maialen Pagiusco nous présenter leurs travaux autour du genre et de la sexualité dans les récits (biographiques et scientifiques).
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demi-journée d’études, du REPPaMa dans la continuité de la journée « Naissances » (7 décembre 2022) :
Mercredi 18 janvier 2023 de 14h à 18h en salle Sauvy (Ined, Campus Condorcet) : « La fabrique des bébés »
Mille jours sous contrôle (médical). Éléments pourune critique féministe d’un programme de santé publique – Julie Jarty (Université de Toulouse, CERTOP, Ined UR4)
Concevoir un enfant, concevoir la race : que fait l’appariement ? – Perrine Chabanel (Sciences Po – CERI)
De nouvelles maternités ? Une étude socio-anthropologique des aspirations contemporaines à la procréation médicalement assistée en France – Carlotta Destro (EHESS – Sciences Sociales Marseille)
Le « mariage hygiéniste » de Pedro Felipe Monlau (1853) ou comment « contribuer à la réhabilitation physique de la race humaine » – Marie Walin (EHESS – CRH)
La gestation comme travail gratuit : aux frontières du travail marchand et du travail domestique – Irène Berthonnet (université Paris Cité, Ladyss – Clémence Clos, université de Grenoble Alpes, Creg, Pacte)
Être enceinte, devenir patiente : médicalisation et sanitarisation des grossesses – Elsa Boulet (CENS)
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« Fabriquer le genre » : rencontre autour du n°77 de la revue « Techniques & culture »
Au Musée du Quai Branly [ Rencontre ] Jeudi 5 janvier 2023 à 18h Autour du « Techniques & culture » n°77 (publié aux éditions Ehess) http://bit.ly/FabriquerLeGenreMQB
Que font les personnes, les corps et les techniques en termes de dynamique de genre ? En quoi et comment les personnes et les corps instaurent-ils, avec les techniques, de nouvelles relations de genre ? Que fabriquent véritablement les corps en fonction de leurs assignations respectives et de quelle latitude les personnes disposent-elles pour s’en détacher ou les réinventer ?
Ce numéro de Techniques&Culture, coordonné par des chercheuses et chercheurs formés à l’anthropologie, à l’histoire et à la sociologie, regroupe des travaux s’intéressant à ce que le genre fait aux techniques et à ce que les techniques font au genre. Intervenants
Intervenants : Pascale Bonnemère : anthropologue CNRS, CREDO, Marseille, coordination du numéro Clovis Maillet : historien, ESAD Angers HEAD, Genève, coordination du numéro Sandrine Ruhlmann : anthropologue CNRS, MNHN, Paris, rédaction en chef de la revue Klaus Hamberger : anthropologue EHESS, LAS, Paris et Francesca Fanciulli : doctorante en anthropologie, EHESS Sébastien Galliot : anthropologue CNRS, CREDO, Marseille, Julie Paama-Pengelly : tatoueuse māori (Ngāiterangi) et Julia Mage’au Gray : artiste pluridisciplinaire d’héritage papou ( Mekeo) Henry Bony : architecte HMONP, maître de conférences associé, ENSA Versailles, Benjamin Moron-Puech : juriste, université Lumière Lyon 2 et Léa Mosconi : architecte HMONP, maîtresse de conférences, ENSA Nantes Elise Goutagny : doctorante en design graphique, université Paris 8
Il est indéniable que les féministes théorisent, et que leurs théorisations participent à transformer le monde. Mais peut-on — et doit-on — qualifier cette activité théorique ? Bien que les théories féministes partagent une visée politique émancipatrice, chercher à définir ce que signifie théoriser en féministe, c’est prendre le risque de masquer la pluralité des situations et des concepts. Dès lors, comment prendre en charge la diversité des contextes qui se trouvent derrière les connaissances ? Ne doit-on pas interroger ce que cette question — à la portée pourtant éminemment épistémologique — révèle des frontières du féminisme lui-même ? Comment aborder un phénomène qui est tout à la fois un engagement, une identité, une revendication, un outil ?
Dans cette séance du séminaire public du Cresppa, nous allons revenir sur la publication « Théoriser en féministe » avec les éditrices Anaïs Choulet-Vallet (philosophie, Université Jean Moulin Lyon 3), Pauline Clochec (philosophie, Université Picardie Jules Vernes Amiens), Delphine Frasch (philosophie, ENS Lyon), Margot Giacinti (science politique, ENS Lyon) et Léa Védie (philosophie, ENS Lyon) qui en présenteront la généalogie du projet, les enjeux théorico-politiques et nous présenterons également les contributions de la publication. Le livre et la présentation seront ensuite discutés par Maira Abreu(sociologie, Cresppa-GTM) et par Marie Garrau (philosophie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne).
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Nous avons le plaisir de vous annoncer le lancement d’un nouveau carnet hypothèses portant sur la santé des populations LGBTI+ : https://santecolgbti.hypotheses.org/
L’objectif du carnet est de faire connaitre la recherche SeSAM-LGBTI+ que nous menons sur les offres de santé à destination des minorités sexuelles et de genre. Il s’agit d’une recherche qualitative coordonnée par Gabriel Girard (SESSTIM, Aix-Marseille Université) et Elise Marsicano (SAGE, Université de Strasbourg), financée par l’IRESP et rattachée au laboratoire SESSTIM (Aix-Marseille Université) et au laboratoire SAGE (Université de Strasbourg).
Vous trouverez sur ce site des carnets de recherche présentant les enquêtes que nous menons (archives, études de cas…), des posts sur nos principaux résultats et publications, ainsi que sur les évènements scientifiques auxquels nous participons ou que nous organisons dans le cadre du projet.
Les thématiques abordées dans le carnet seront:
les besoins de santé des populations LGBTI+
les inégalités et les discriminations LGBTIphobes dans la santé
l’accès aux soins des minorités sexuelles et de genre
la santé communautaire et les offres dédiées aux LGBTI+
les rapports sociaux de genre, race, classe dans le champ de la santé LGBTI+
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La troisième séance du séminaire Genre, Pauvreté et Intervention Sociale (GPIS) aura lieu le jeudi 12 janvier 2023 entre 14h et 17h exceptionnellement à distance. Le lien pour y assister sera transmis aux personnes qui en feront la demande en réponse à ce mail.
Comme vous pouvez le découvrir dans le programme du séminaire (en pièce jointe), cette séance sera consacrée à la thématique suivante : « Genre et mise au travail des précaires« .
Nous aurons le plaisir d’écouter les interventions de Clarisse Madiot (sociologue, Univ. Paris-Est, UPEC, Laboratoire LIRTES) et de Noemi Martorano (sociologue, FISPPA – Univ. degli studi di Padova et IDHES Nanterre) respectivement intitulées « Maman en insertion : du projet au parcours vers l’emploi » et « De victimes à Asylum Queen : réfugiées Nigériennes et parcours d’intégration par le travail en Italie ».
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Militantisme et complicités minoritaires.
Théories et pratiques des politiques queer contemporaines
Cy Lecerf-Maulpoix et Gianfranco Rebucini
Mercredi 11 janvier, 12h30-14h30.
EHESS – Centre de colloques du Campus Condorcet
Salle 3.09
Cours des humanités 93300
Aubervilliers
Ruby Faure
Doctorant·e en philosophie et études de genre au LEGS (Paris 8)
« Résister à l’homonationalisme : quelques implications politiques de l’histoire queer/trans coloniale européenne »
Ruby Faure est doctorant·e en philosophie et en études de genre au LEGS (Paris 8), sous la direction de Marie-Dominique Garnier et Guillaume Sibertin-Blanc. Ses recherches s’intéressent à la généalogie coloniale des catégories sexuelles européennes entre 1869 et 1912. Iel anime des séminaires d’études queer/trans à Paris 8, dans le département département d’Etude de Genre et dans le département de Philosophie.
Son dernier article « Tordre les archives (queering archives) : oui, mais dans quel sens ? » est paru en 2021 dans le numéro « Archives, genre, sexualités, discours » de la revue GLAD! Revue sur le langage, le genre et les sexualités, [En ligne], http://journals.openedition.org/glad/3255
Présentation de la séance :
Cette séance vise à explorer différentes manières de résister à l’homonationalisme contemporain, à partir d’une une pratique de l’histoire et des archives queer/trans européennes et en réponse à l’interpellation politique et épistémique des mouvements queer/trans décoloniaux et anti-racistes.
L’instrumentalisation des questions sexuelles dans des politiques racistes et impérialistes n’est pas une nouveauté du 21e siècle : elle a une longue histoire coloniale qui traverse notamment les discours et les luttes des permièr·e·s militant·e·s pour la libération sexuelle en Europe au début du 20e siècle. Comment penser ces intrications de l’histoire queer et l’histoire coloniale en Europe ? Quelles sont les implications de ces histoires troubles pour nos dissidences radicales contemporaines ?
La séance proposera un double mouvement, de traversée des archives de quelques discours queer de l’Europe impérialiste du début du 20e siècle d’une part ; et de réflexion sur le rôle politique actuel de ces recherches historiques, d’autre part.
PUAR, Jasbir. 2007, Terrorist Assemblages : Homonationalism in Queer Times. Durham : Duke University Press.
SHEPARD Todd, 2017, Mâle décolonisation. L’« homme arabe » et la France, de l’indépendance algérienne à la révolution iranienne [trad. Clément Baude], Paris, Payot.
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