Conférences perturbées, entrisme de la race et du genre à l’université, étudiants offensés… À cause du wokisme, l’université est le théâtre d’une confusion grandissante entre le savoir et le militantisme. Les sciences sociales, notamment la sociologie, sont particulièrement touchées par ce phénomène woke. Est-ce une fatalité? Pour y répondre, Eugénie Bastié reçoit la sociologue Nathalie Heinich.
Wokisme : l’université est-elle sous emprise ?
Le péché impardonnable imputé aux « anti-wokes » est d’avoir organisé puis publié un colloque, "Après la déconstruction", qui critique les dérives des courants inspirés des cultural studies, et d’avoir
Alexandre Portier, député LR du Rhône et membre du Conseil supérieur des programmes, réagit à l'emploi du terme « ségrégation scolaire » par le ministre de l'Éducation nationale.
C’est à redonner à cette notion de « color blindness », de « daltonisme » racial, toute sa noblesse et sa portée humaniste que je voudrais ici m’atteler.
Les textes tels que la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Convention européenne des droits de l'homme du Conseil