Les nouveaux « braghettone »
À la suite d’Apollinaire et de Breton qui redécouvaient des textes que la pruderie avait enfouis, à la suite de Jean-Jacques Pauvert qui publiait courageusement Sade, à la suite des grands éditeurs scientifiques, Lafuma pour Pascal ou Besterman pour Voltaire, les universitaires de la seconde moitié du XXe siècle, emportés par ce vent de liberté, ont voulu à la fois rendre au public des écrivains et des textes qui lui avaient été cachés, et les éditer dans le respect scrupuleux des documents à la source de ces textes.