Au suivant!… Le « sudalisme », cet « imaginaire qui rend inévitable le racisme » (BePax)

Quoi de plus raciste qu’une association qui œuvre à l’alphabétisation des migrants? Qu’est-ce qui reproduit plus la domination blanche que les enseignants de FLE travaillant auprès des migrants?

Si ces questions vous désarçonnent, alors vous ne connaissez sans doute pas encore le concept de « sudalisme »:

Jérémie Piolat, « Sudalisme. Détour empirique et émergence d’un concept », bepax.org
Vidéo Facebook Live, « “Alphabétisation” des migrants et sudalisme. Comment se nourrit le racisme au sein des milieux associatifs d’alphabétisation des migrants? »

BePax propose des séances de rééducation payantes, pour que les « travailleurs en contact avec des personnes migrantes ou descendantes de migrant.e.s extra-occidentaux » travaillent à déconstruire leur sudalisme, cet « imaginaire qui rend inévitable le racisme ».

Le péché impardonnable imputé aux « anti-wokes » est d’avoir organisé puis publié un colloque, "Après la déconstruction", qui critique les dérives des courants inspirés des cultural studies, et d’avoir
Alexandre Portier, député LR du Rhône et membre du Conseil supérieur des programmes, réagit à l'emploi du terme « ségrégation scolaire » par le ministre de l'Éducation nationale.
C’est à redonner à cette notion de « color blindness », de « daltonisme » racial, toute sa noblesse et sa portée humaniste que je voudrais ici m’atteler.
Les textes tels que la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Convention européenne des droits de l'homme du Conseil