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Collectif

La métamorphos.e de Kafk.a

[Par Jean Szlamowicz, d’après la traduction d’Alexandrine Vialatte] La littérature dite classique, asservissant les esprits par la masculinité triomphante de ses narrateurs toujours dénués d’égards pour le versant féminin du social, n’a jamais servi qu’à la perpétuation d’un patriarcat dominateur.

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Collectif

Écriture inclusive: La Disparition, de Perec

[par Xavier-Laurent Salvador] Nous avons donc décidé de rééecrire les grands classiques de la Littérature en écriture inclusive afin de pallier l’inefficacité des éditeurs réactionnaires qui n’osent pas franchir le pas. Bien décidés à en découdre pour la beauté du

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Xavier-Laurent Salvador

Racée, de Rachel Khan

« Le sadisme est l’échec du désir, et le désir: l’échec du sadisme » (Sartre) par Xavier-Laurent SALVADOR L’essai publié par Rachel Khan aux éditions de l’Observatoire est excellent à plus d’un titre: c’est d’abord une cure salutaire contre la bêtise ambiante,

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Jean Szlamowicz

Comment le jazz est imperméable au discours décolonial

Pour le spécialiste du jazz Jean Szlamowicz, cette musique fait partie des mouvements artistiques qui demeurent étanches aux thèses décoloniales. Vous connaissez sûrement le nouveau jouet à la mode : la décolonisation. En général, il faut l’utiliser avec le mot déconstruction. Très pratique, vous pouvez l’appliquer à

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Jean Szlamowicz

Jazz, culture, liberté.

Avant-propos de Pierre-André Taguieff au livre Jazz Talk de Jean Szlamowicz Le jazz est né de conditions historiques particulières : il a surgi dans un pays en voie de construction, encore sous la violente influence d’un esclavage dont la dissolution s’accompagnait

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.