Islamisme, totalitarisme, impérialisme
L’ambition de ce texte est d’avancer quelques éléments d’analyse à des fins de compréhension du phénomène islamiste. Cela exige de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues…
L’ambition de ce texte est d’avancer quelques éléments d’analyse à des fins de compréhension du phénomène islamiste. Cela exige de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues…
Le 12 mai paraissait dans Libération un billet de Simon Blin intitulé « L’anti-ʺwokismeʺ, inépuisable filon éditorial », consacré à mon livre Le Wokisme serait-il un totalitarisme ? récemment publié chez Albin Michel. Voici ma réponse, publiée dans le quotidien le 19 mai sous le titre « Pour un anti-wokisme de gauche ».
L’article un de la Constitution de 1958 explique que la République est indivisible, laïque, démocratique et sociale. La Laïcité fait donc partie de ces principes qui nécessitent avant tout une organisation juridique. Fondée sur le principe de séparation (sphère publique, sphère privée) qui garantit la liberté de conscience et de culte, elle est fragilisée aujourd’hui par la conjonction du politique et du religieux sous les auspices d’un wokisme galopant qui s’accorde avec des gens comme Norman Ajari pour déclarer qu’elle est tout à la fois une mesure « d’apartheid », voire « islamophobe, discriminante, injuste et d’extrême-droite ».
Il est devenu nécessaire, en ce xxie siècle exigeant, de repenser l’oncologie, autour de trois grandes directions, comme cela sera recommandé sous peu dans le British Woke Medical Journal : le déclusivisme, la
La revue Mizane a publié un entretien avec Haoues Seniguer intitulé « Le frérisme et ses réseaux, « un essai saturé de jugements de valeur » dans lequel elle entend faire « évaluer » la valeur scientifique de mon ouvrage. Le politiste, qui s’était déjà fait remarquer au mois de février à la tribune de Musulmans de France, s’est preté au jeu. Voici la réponse de l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, chargée de recherche (HDR) CNRS.
Retranscription publiée en mai 2021 sur le site Lieux Communs, de l’émission Offensive Sonore diffusée simultanément sur Radio Libertaire. Les modifications importantes ont été placées entre crochets. Pour palier à la Novlang contemporaine, les termes « décolonial » et « indigéniste » ont été
Vidéo parue dans Le Figaro du 16 mai. Cette semaine Larousse et Petit Robert ont présentés les mots qu’ils faisaient entrer dans leur dictionnaire, comme « vélorution » ou « mégabassine ». Est-ce légitime ? Quel est le rôle du dictionnaire aujourd’hui ?
Le projet totalisant de l’inclusion ne viserait-il pas une forme de clôture ? On sait que la force de la pensée mythique tient notamment à sa clôture : les mythes se caractérisent par des renvois constants entre tous les domaines sémantiques qui permettent d’enfermer la pensée dans une totalisation aussi séduisante qu’illusoire.
Voilà comment le multiculturalisme a glissé vers le communautarisme identitariste, et comment celui-ci vire sous nos yeux au totalitarisme. Des censures sauvages sont imposées par de micro-collectifs qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes, au mépris du droit, tandis que la politisation tous azimuts transforme les militants en législateurs et en juges, au nom du « tout est politique » cher aux milices fascistes, aux apparatchiks staliniens et à leurs héritiers gauchistes. Et, comme dans toute atmosphère totalitaire, la peur règne en maître, sur les campus américains comme dans les bureaux des présidents d’universités françaises : peur de perdre son poste, peur de perdre la face, peur surtout de se retrouver dans le mauvais camp ou – pire – de se retrouver seul.
Le fait est évident : l’islamisme, cet islam à l’offensive, banal ou guerrier, spectaculaire ou diffus, est en Europe, pour longtemps et sous toutes ses formes. Il s’étend et se développe. Le territoire français, ses institutions et, de plus en plus, ses populations sont parties prenantes de cette guerre mondiale atypique en cours.