fbpx

Catégorie : Les éditos

Les éditos
Vincent Tournier

Quand une enquête sur les Frères musulmans déchaîne l’islamo-gauchisme

Une déferlante s’est abattue sur l’anthropologue Florence Bergeaud-Blackler, dont le tort est d’avoir publié fin janvier un livre sur les Frères musulmans. 

L’ouvrage est pourtant remarquable. Préfacé par Gilles Kepel, il est le fruit de longues années de travail et d’enquête. Il décrit par le menu la confrérie des Frères musulmans, ses objectifs, ses stratégies d’entrisme, ses alliés plus ou moins explicites. Tout y est. On ne pourra plus dire qu’on ne savait pas. 

Mais ce livre est trop sérieux pour ne pas susciter des réactions. Car les Frères aiment la discrétion. Leur projet d’islamisation se fait dans les coulisses, au niveau de la société civile, des associations, bref loin des projecteurs. Les Frères n’aiment pas la lumière, et c’est exactement ce que fait Florence Bergaud-Blackler : elle dévoile tout.

Lire »
Les éditos
Dominique Triaire

Les nouveaux « braghettone »

À la suite d’Apollinaire et de Breton qui redécouvaient des textes que la pruderie avait enfouis, à la suite de Jean-Jacques Pauvert qui publiait courageusement Sade, à la suite des grands éditeurs scientifiques, Lafuma pour Pascal ou Besterman pour Voltaire, les universitaires de la seconde moitié du XXe siècle, emportés par ce vent de liberté, ont voulu à la fois rendre au public des écrivains et des textes qui lui avaient été cachés, et les éditer dans le respect scrupuleux des documents à la source de ces textes.

Lire »
Les éditos
Nathalie Heinich

Il appartient à la France

 Si Missak Manouchian doit entrer au Panthéon, ce n’est pas parce qu’il était communiste, ni parce qu’il était arménien, mais uniquement au titre d’étranger qui a donné sa vie pour la France. Manouchian n’appartient pas aux communistes, il appartient à la France

Lire »
Les éditos
Pierre Vermeren

La facture du mépris

Le XXe siècle a découvert l’infiniment petit. Nous n’avons jamais aussi bien compris la puissance de notre cerveau. Nous savons déjà beaucoup, grâce à la biologie moléculaire, associée aux sciences cognitives, de nos immenses capacités neuronales. C’est pourtant à cet instant précis que la France a cessé d’exiger davantage de ses élèves, pour les laisser sombrer dans une étrange médiocrité.

Lire »
Les éditos
Vincent Tournier

La Vendée et la supercherie décoloniale 

Si le film Vaincre ou mourir ne restera pas forcément dans les annales du Septième art, reconnaissons-lui au moins le mérite d’avoir permis de lever le voile sur cette supercherie. 

Lire »
A la Une
françois Rastier

Ça plafonne à la Sorbonne

Après tout, la laïcité ne semblerait qu’une islamophobie honteuse, puisque Mme Rabier s’en prend longuement à Dominique Schnapper. Il est vrai que selon Rabier elle est « en tête » des « entrepreneurs et entrepreneuses en inquisition engagé∙es à rectifier les dévoiements ’’islamogauchistes’’ que subirait la communauté universitaire ».

Mais pourquoi souligner que Dominique Schnapper est la « fille d’un intellectuel juif » ? (Raymond Aron). Faut-il craindre qu’elle soit islamophobe de naissance ?

Lire »
Les éditos
Emmanuelle Hénin

Le « pluralisme » selon France Culture: à propos du colloque « Déconstruire la déconstruction »…

Vendredi 27 janvier, l’émission « Avec philosophie » de Géraldine Muhlmann revenait sur le colloque « Qui a peur de la déconstruction ? » organisé le week-end précédent à Paris I et inauguré par l’incontournable Sandra Laugier. Par son outrance et son sectarisme, tout ce discours invalidait la défense affichée de la déconstruction comme une « mise à plat des textes pour mieux les comprendre », qui n’est en aucun cas une « table rase », mais une « tentative de résister à l’effacement par la lecture rigoureuse des textes ».

Lire »
Les éditos
Vincent Tournier

Les sciences sociales ont-elles encore quelque chose à dire ?

Une étude vient d’être publiée dans la revue Nature , dont la presse française s’est fait l’écho. Elle indique que, depuis 1945, les découvertes scientifiques sont de moins en moins révolutionnaires (ou « disruptives »). Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs ont analysé les articles publiés depuis 1945 en leur attribuant un score de « disruptivité ». Ils observent une baisse constante de cet indice. 

Au-delà des débats suscités par cette étude, dont la méthodologie et les conclusions sont discutées, on est tenté de faire une transposition : se pourrait-il que les sciences sociales aient suivi le même chemin ?

Lire »
Les éditos
Thibault Tellier

Don Juan ou Tartuffe ?

La Cour des Comptes note aussi que le théâtre du Nord dispose d’un « niveau élevé des subventions publiques » et que sa situation financière « reste structurellement déficitaire ». On se doit donc de s’interroger. Comment un metteur en scène à l’idéologie si prononcée peut-il accepter autant d’argent d’institutions certainement pas assez « dégenrées » à son goût ?

Lire »
Les éditos
Vincent Tournier

Pourquoi le wokisme ne cesse de clamer qu’il n’existe pas ?

L’une des originalités du wokisme est certainement sa propension à dénier sa propre réalité. On ne compte plus, en effet, les livres ou les tribunes qui expliquent que le wokisme n’est qu’un pur fantasme, une sorte d’entité fictive créée à partir de faits insignifiants par des réactionnaires en proie à une panique morale. 

Lire »