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Jacques Robert

Excuses en langue de bois

À Columbia, la présidente, Nemat Shafik, dite Minouche, avait dû faire appel à la police sur le campus pour déloger les étudiants pro-palestiniens de leurs campements et des locaux universitaires où ils n’avaient rien à faire, Hamilton Hall en particulier. Une centaine d’entre eux avaient été arrêtés : cela les a quelque peu décontenancés, ayant été élevés dans l’absence de contradiction et ne pouvant admettre qu’on leur reproche de harceler ceux qu’ils croient responsables ou approbateurs de la guerre au Moyen-Orient et qui n’ont que le « tort » d’être Juifs.

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Claudio Rubiliani

Shakespeare in dis-love

Quand les mises en scène au théâtre militent pour l’idéologie woke, quitte à trahir leur auteur…

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A la Une
Claudio Rubiliani

The Who’s Woke 2024

The Who’s Woke 2024 pour démarrer l’année sous le signe de la féroce dérision.

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Nathalie Heinich

Le ridicule ne tue pas la municipalité parisienne

Le néo-féminisme woke n’épargne pas les publications de la Ville de Paris, comme en témoigne le dernier Petit journal du 12° arrondissement. À propos du projet d’aménagement de la place Félix Éboué, destiné à « réaménager la place au profit des piétonnes et piétons », on y lit : « Après plusieurs mois de concertations avec les Parisiennes et les Parisiens, les riveraines et les riverains, les commerçantes et les commerçants, mais également l’ensemble des usagères et des usagers, la place Félix Éboué va radicalement transformer (sic) pour toutes et tous. »

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A la Une
Xavier-Laurent Salvador

Colloque interrompu à Assas: la presse objective enfin !

Un journée d’étude sur la question juridique a fort heureusement été interrompue par les usagers de l’Université alors même que des professeurs contestés prenaient la parole pour défendre l’idée transphobe selon laquelle l’identité de genre devrait être inscrite à l’état civil. Des étudiantes, visiblement conscientisées aux problèmatiques légitimes de la société inclusive, ont alors simplement armées de leur courage et de quelques projectiles innocents – la preuve: on les vend au rayon bricolage ou peinture des magasins – organisé un happening afin de nuire au déroulement attendu des discours de haine professés par ces intellectuels ringards que la honte n’arrête plus. L’un des intervenants, réalisant à point son erreur, a fait amende honorable et son pardon lui fut signifié par la marque rédemptrice de l’eau colorée du baptême. En revanche, une activiste réactionnaire que son tailleur dénonçait, agressive et qui se trouvait là en renfort des activistes transphobes, a rondement été neutralisée par la jeunesse. Personne ne fut blessé ce jour-là, ce qui est heureux car il s’en est fallu de peu sans doute que la jeunesse ne périsse sous les coups redoublés du boutoir hétéro-patriarcal.

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