Quand Sylvie Laurent utilise la sociologie pour nier l’existence de Blancs pauvres aux États-Unis (et en France)
Sylvie Laurent compile dans son livre presque tous les concepts les plus creux de la sociologie contemporaine
Sylvie Laurent compile dans son livre presque tous les concepts les plus creux de la sociologie contemporaine
Recension du livre de Nellie Bowles Morning after the Revolution, Penguin Random House, 2024 par Jacques Robert.
Sacrifiant ainsi à l’esprit du temps — ou, selon, à une idéologie devenue dominante à laquelle il conviendrait de se conformer, diraient de mauvaises langues — l’Académie de France à Rome semble donner désormais souvent l’avantage, dans son processus de sélection, à des projets qui s’autorisent d’un questionnement des normes de genre (et en particulier de l’ « hétéro-patriarcat »), d’une critique du racisme (désigné comme « systémique » ou inhérent à toutes les institutions des sociétés occidentales, cependant que l’antisémitisme demeure, dans ces approches, et sans surprise, comme un point aveugle) ou encore d’une critique, sur fond de crise écologique mondiale investie d’une dimension apocalyptique, du capitalisme « extractif » et « néo-libéral ».
Les partisans des idéologies identitaires de gauche – celles que nous combattons sur ce site, depuis trois ans et demi, sous le nom de « wokisme » – s’ingénient à assimiler notre démarche à « la droite » voire à « l’extrême droite »… Découvrez l’édito de Nathalie Heinich.
C’est un nouveau regard sur le handicap que défendent les disability studies : bouleverser la frontière entre le normal et le pathologique et de mettre en avant le « savoir expérientiel » des personnes handicapées.
Les idéologies identitaires ? Définition, origine des luttes…
Herbert Marcuse pourrait être le grand-père du wokisme, une idée proposée par Pierre Valentin, pour le séminaire LAIC.
François Azouvi analyse l’idéologie victimaire en Occident, montrant comment la sacralisation des victimes, inspirée de la « double frénésie » de Bergson, a transformé les sociétés modernes.
Le cadre laïque de la sécularisation des espaces partagés est menacé. On promeut la « race » comme une « grille de lecture du monde », selon les mots mêmes du Président du CNRS. En réalité, la violence est bien du côté de la pensée décoloniale qui entend imposer le silence à ceux qui n’entrent pas dans le cadre qu’ils prétendent imposer au nom d’une idéologie qu’ils peinent à nommer. La société ouverte, donnée comme un improbable horizon, n’est qu’un prétexte à légitimer aux yeux de ses zélés promoteurs l’exercice de la force pour l’avénement d’un « avenir ouvert ». Qui ne voit pas les ferments de la tyrannie dans cette mascarade ?
Présentation du nouveau livre de Nadia Geertz, « Woke, la tyrannie victimaire » aux éditions Deville.