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Des chercheurs déplorent le « musellement » des antisémites

par Yana Grinshpun

«L’antisionisme est une incroyable aubaine, car il nous donne la permission – et même le droit, et même le devoir – d’être antisémite au nom de la démocratie ! L’antisionisme est l’antisémitisme justifié, mis enfin à la portée de tous. Il est la permission d’être démocratiquement antisémite. Et si les juifs étaient eux-mêmes des nazis ? Ce serait merveilleux. » (V. Jankélévitch L’imprescriptible)

Le récent article de The Conversation rédigé par deux sociologues et une chercheuse appartenant à une discipline non-identifiée (Global Studies)[1], a titré Critiquer Israël ne relève pas de l’antisémitisme mais de la liberté académique.

L’indignation exprimée par ce texte porte indirectement sur la « controverse » suscitée par les réticences des personnalités « publiques » à nommer sur un poste de directeur du programme d’études internationales une professeure qui a écrit un texte accusant Israël d’avoir un système de droit pathologique (ici). L’indignation directe des auteurs concerne la définition de l’antisémitisme proposée par l’IHRA (L’Alliance internationale pour la mémoire de l’Holocauste) (ici) qui leur semble ouvrir une ère de persécution de ceux qui « critiquent légitimement Israël ».

Dans ce qui suit, je vais montrer quels sont les présupposés doxiques qui sous-tendent le discours des défenseurs des libertés académiques plaidant l’antisionisme « académique ». L’analyse qui suit est une contribution à la réflexion sur la montée d’antisémitisme dans l’espace universitaire occidental.

Professeure « controversée » : Valentina Azarova.

Uti possidetis[2]

L’opposition à la nomination de la personne controversée est due à son texte qui n’a pas été jugé « neutre »[3] par certaines personnalités universitaires. Pour une ancienne enseignante de l’Université de Bir-Zeit (qui abrite dans ses murs les groupes terroristes et forment des leaders du Hamas), la neutralité à l’égard d’Israël est difficile, on en convient. Dans son texte, ladite professeure de droit parle des pathologies du droit israélien qui « viole les normes du droit international » en occupant les territoires palestiniens. Ceci pose un problème juridique et historique. Azarova omet les moments clés de l’histoire : Israël proclame son indépendance en 1948. Conformément au principe uti possidetis, les frontières de cet État étaient celles de la Palestine mandataire décidées par les Nations Unies en 1920 lors de la conférence de San Remo. Il a été immédiatement envahi par ses voisins arabes, la Jordanie a annexé une partie de Jérusalem et Judée -Samarie (Cisjordanie). L’annexion a duré jusqu’à la victoire d’Israël en 1967. Les 19 années d’annexion par la Jordanie ne changent rien légalement. La ligne verte de 1949 n’est pas une frontière, c’est une ligne de démarcation[4]. D’ailleurs, l’accord israélo-jordanien de 1994 ne mettait pas en cause les frontières de la Palestine mandataire, contrairement à ce que fait penser la spécialiste « controversée » et opprimée par la définition de l’IHRA et son application. Ce qui est appelé communément dans les médias « frontières de 1967 » ne sont pas les frontières du point de vue légal. Lorsque la Jordanie a signé les accords de pays avec Israël en 1994, les références ont été faites aux frontières de la Palestine mandataires et à rien d’autre. Aucune résolution de l’ONU n’a le pouvoir contraignant. La résolution 242, souvent citée en guise de « droit international » n’est qu’une recommandation non-contraignante mal traduite en français. Le retrait d’Israël était prévu de territoires qu’il occupait et non pas des territoires. Ce qu’impliquait cette résolution, c’est que le retrait devrait se faire selon l’appréciation diplomatique future. Quant à la Judée-Samarie, (appelée Cisjordanie en français), les territoires en question de la zone C se trouvent sous le contrôle militaire et administratif israélien selon les accords d’Oslo et de manière légale reconnue par le droit internationale. La perversion de ces faits par une chercheuse lui vaut à juste titre des doutes quant à sa probité.

Critique de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA

Parmi les griefs que les trois auteurs présentent à l’IHRA les principaux sont :

L’oubli de parler des tous les racismes, mention insuffisante de l’antisémitisme de l’extrême droite et des suprématistes blancs, la présence de 7 points sur onze qui assimilent l’antisémitisme avec la critique d’Israël.

Cela entraînerait, selon les auteurs, le « musellement » des grands personnages de la pensée mondiale décoloniale, notamment, les supporteurs académiques du BDS. Ils regrettent vivement que

 « Des sites Internet gérés par des groupes néoconservateurs sur les campus diabolisent, harcèlent et intimident les universitaires qui soutiennent les droits des Palestiniens, encouragent le BDS et critiquent la politique d’Israël. Ces attaques ciblées ont un effet paralysant sur les cours, la recherche et la culture politique sur les campus ».

Le département de sociologie et de global studies de Wilfried Laurie University, nécessite quelques rappels historiques ainsi qu’une mise au point discursive, juridique et politique.

  1. L’antisémitisme n’est pas tous les racismes comme le veulent les doctes auteurs de Wilfried Laurier University. L’histoire de l’antisémitisme ne saura être expliquée sans comprendre comment pendant 17 siècles de l’existence de l’Europe, un peuple a été mis à part, chassé du genre humain, exclu de l’humanité commune. L’antisémitisme n’est pas un phénomène fondé uniquement sur le racisme, il est multipolaire : religieux, culturel, philosophique, politique, économique, social. Comme dit Michaël Bar-Zvi : « Le Juif reste haïssable en tenue de parachute ou en babouviste de kibboutz »[5].
  2. L’antisémitisme de l’extrême droite existe toujours, mais il n’est pas meurtrier en Europe (pour le moment, soyons optimistes!). Il ne s’agit pas non plus de « suprématistes blancs », mouvement existant surtout Outre-Atlantique. Les 13 Juifs tués et torturés en France depuis 2003 l’ont été par les musulmans qui n’avaient rien à voir avec l’extrême droite, mais beaucoup avec l’extrême gauche qui a fait de la « cause palestinienne » la nouvelle figure du Christ. (Lui aussi, Palestinien, d’ailleurs, selon la nouvelle école d’histoire révisée par les hauts responsables palestiniens[6]). Or, la définition de l’IHRA a tenu compte de ces Juifs morts tués au nom de la Palestine « occupée », comme le disent la charte de l’OLP, la charte du Hamas et les hommes politiques et médiatique de l’extrême gauche. Voir les discours explicatifs des terroristes français dans les médias. Tous tuent les Juifs au nom de la Palestine.

Musellement supposé des grands supporteurs du BDS

Les universitaires[7] qui soutiennent BDS, ne sont pas en danger non plus, contrairement aux craintes des chercheurs wilfriediens, qui peuvent se rassurer : BDS vit et vivra salué par de nombreux collègues universitaires d’ici et d’ailleurs[8]. La destruction d’Israël qui est le but du BDS officiellement annoncé par son fondateur est toujours au programme. Omar Barghouti, le fondateur de cet organisme antisémite est là pour assurer la vivacité du mouvement :

 “Today, we see large academic associations in the US adopting a total academic boycott of Israeli universities. They completely reject any ties with Israeli universities. [The academic boycott of Israel] is spreading among academics. Thousands of academics in the West, in Australia, in South Africa, and in Brazil have signed petitions rejecting any ties with the Israeli government and universities. In addition, there is what we call a ‘silent boycott,’ when an academic or an artist boycotts [Israel] without declaring it, because they do not want to be exposed to danger from the Zionist lobbies in their countries. Tens of thousands silently boycott [Israel], without declaring it. » (ici)

Juifs anti-Juifs et/ou antisionistes

Les auteurs de l’article se lamentent sur les persécutions qui peuvent frapper les enseignants qui dénoncent le « racisme de l’État d’Israël » et qui enseignent l’antisionisme comme doctrine intellectuelle, surtout développée par des grandes figures juives et autre grandes figures décoloniales.

« À l’échelle internationale, les arguments avancés par de nombreuses personnalités du monde académique renferment des déclarations critiques à l’égard de la violence et du racisme de l’État d’Israël. Ces écrits pourraient très bien faire l’objet de censure en vertu de la nouvelle définition. Ce genre de censure légale pourrait menacer les professeurs qui enseignent de grandes figures juives ayant critiqué Israël, comme Hannah Arendt et Judith Butler, le légendaire postcolonialiste Edward Saïd la militante pour la libération des Noirs Angela Davis et bien d’autres, en raison de leur travail critique sur Israël ».

Racisme de l’État D’Israël

On reconnaît l’antisionisme radical dans l’absence d’argumentation et dans la banalisation de l’assimilation polémique d’Israël à « l’état raciste ». Cette accusation lancée d’abord par l’OLP et attrapée au vol par la gauche antisioniste est renforcée par les plaintes du Haut Comité de suivi des intérêts des Arabes d’Israël qui déclarent que le fait de définir l’État Israël comme un État Juif les excluait et créait des tensions entre la nature de l’État et les arabes. Le caractère juif de l’État est proclamé par ses détracteurs comme antidémocratique. Il est incontestable que l’État d’Israël est un État à majorité juive, comme la Russie est un état à majorité russe ou l’Italie à majorité italienne et cela n’a rien d’accidentel. Le caractère juif de l’État est sa raison d’être. La législation de l’État octroie les mêmes droits à tous ses citoyens : juifs, arabes, druzes, tcherkesses, bahaïs etc.

Personnalités juives « persécutées » par la définition de l’IHRA

Un des procédés usés de la rhétorique antisémite et antisioniste consiste à avoir à sa portée des juifs utiles à la dénonciation d’Israël. Qui sont ses figures intellectuelles que les auteurs présentent comme futures victimes de musellement provoqué par la définition IHRA

Hannah Arendt

On peut émettre des doutes quant à la mise au ban de Hannah Arendt, tant grâce à son influence sur la pensée philosophique, sa présence dans tous les cursus de philosophie politique, son sexe (peu de femmes ont tant marqué la philosophie contemporaine et à l’heure des quotas, on ne va pas toucher à la reine des philosophesses modernes) que grâce à sa pensée contre l’État-Nation qui s’inscrit parfaitement dans l’idéologie dominante post-moderne. Philosophe, femme, juive et critique du sionisme (voir Réexaminer le sionisme[9]), entretenant des relations complexes avec Israël pour des raisons de son vécu dont elle fait part dans sa correspondance et notamment à M. Heidegger, Hannah Arendt est souvent citée comme référence juive des anti-Juifs. Elle a été sans doute, une source d’inspiration pour les critiques du sionisme et des antisémites qui continuent à brandir son nom pour délégitimer Israël comme État-Nation et ne fût-ce que pour cette raison, elle sera toujours enseignée.

Judith Butler

C’est la figure juive la plus anti-juive et anti-sioniste du monde universitaire qui préfère les Frères Musulmans à l’État d’Israël[10] et réclame sa judéité pour avoir droit d’appeler au boycott d’Israël tout en affichant son admiration et son support à tous ceux qui nient à Israël son droit d’exister. Admiratrice d’Edward Saïd Judith Butler n’est pas seulement une théoricienne de la destructuration de l’identité, mais aussi une fervente dénonciatrice des « crimes » qu’elle attribue à l’État d’Israël sans jamais dire de quoi il s’agit. Son antisionisme et son propalestinisme accompagnent parfaitement la problématique de la destruction de l’identité, ses ouvrages sont obligatoires dans les cursus des sciences politiques, ce sont ceux qui ne l’enseigne pas qui risquent des ennuis[11] et des sanctions et pas le contraire.

Grandes personnalités décoloniales « persécutées »

Edward Saïd

Ce « génie de la pensée postcoloniale » était un antisioniste convaincu, ce qui est d’ailleurs, tout à fait son droit et sa liberté incontestable. Mais le mensonge, est-ce le droit de l’intellectuel ? On laisse les sachants de Global Studies s’y pencher. Contentons-nous de l’illustrer pour montrer jusqu’où va la propagande appuyée sur la falsification de la réalité et le choix délibéré des poncifs grossièrement choisi dans le lexique diabolisant les Juifs:

« Le choix est clair : c’est soit l’apartheid, soit la justice et la citoyenneté. » dixit le génie

Israël serait ainsi un « état d’apartheid ». L’apartheid est, rappelons-le, un régime politique de ségrégation qui existait en Afrique du Sud entre blancs et noirs et qui a été aboli en 1991. Alors de quel apartheid parle le très postcolonial Saïd qui choisit une grande métropole coloniale pour s’y prospérer et y répandre l’embrouillamini sémantique et politique ?

Il existe en Israël « Le Haut comité de suivi des intérêts d’Arabes d’Israël », mentionné ci-dessus, qui récuse le caractère juif de l’État d’Israël au nom du post-modernisme multiculturaliste, mais aussi au nom du nationalisme arabe. Ce comité définit ses électeurs comme « les Arabes Palestiniens d’Israël ». Ses représentants siègent au Parlement d’Israël en tant que députés de La Liste Unifiée[12]. Son projet politique est consacré aux revendications liées aux Palestiniens de Cisjordanie et de Gaza. Ils portent régulièrement leurs revendications et leurs accusations d’apartheid (tout en étant membres de la Knesset !) devant l’ONU. « L’apartheid » israélien n’a pas empêché Hanin Zouabi, député arabe, de participer à la flottille turque pour Gaza, qui enfreignait les lois israéliennes.

Laissons également la parole aux étudiants palestiniens pour montrer la portée de l’apartheid israélien qui non seulement autorise les Palestiniens à s’inscrire dans les universités israéliennes  mais aussi leur donne les droits à appeler à boycotter ces mêmes universités où ils font leurs études :

“We are Arab students at the Israeli universities writing to you in support of the proposed academic boycott of Israeli academic institutions. We believe that the boycott is timely and hopefully will help in upholding moral values of fairness, justice and equality which have been sorely missed in our region.”[13]

L’Université Hébraïque de Jérusalem reconnaît le bac des étudiants venant de l’Autonomie Palestinienne[14] dont les programmes d’enseignement contiennent l’apologie du martyre, la violence, appels à exterminer Israël, comme témoigne le dernier rapport de Impact-se[15] :

“Textbooks remain openly antisemitic and continue to encourage violence, jihad and martyrdom while peace is still not taught as preferable or even possible, despite recent statements made by Palestinian and European leaders that positive changes would be made in the textbooks by September 2020”.

Achille Mbembe

Et enfin Achille Mbembe, ce grand critique de la pensée universelle, en passe d’être muselé dans l’imaginaire des trois auteurs qui agitent le spectre de la persécution

Bâillonné par France Culture au point de n’y passer qu’une heure pour répandre la pensé de traversée à toute la France et la Navarre cultivées, cette victime potentielle de l’IHRA annonce

« Je ne crois pas du tout en une sorte d’universalisme abstrait. Dans la pensée afro-diasporique, les termes qui nous mobilisent sont le Tout-monde, la planétarité ou la Terre avec un T majuscule comme le point zéro de notre appartenance commune pas seulement à l’humanité, mais au vivant. »

Comme le dit joliment Liliane Messika[16] à son propos, quand la fontaine du village se prend pour une chute de Niagara, la planétarité devient vite très localisée. La pensée profonde de ce grand philosophe de la réalité postcoloniale doublée de la haine d’Israël ne s’arrête devant aucune approximation. Après tout, la philosophie décoloniale est là pour déconstruire toute pensée rigoureuse surtout en se proclamant scientifique comme le marxisme du bon vieux temps.

Une annonce magistrale de la conférence de Mbembe sur une grande liste de diffusion universitaire[17] des anglicistes en France témoigne sans ambages de l’interdiction de sa parole. Les appels à boycotter les collègues israéliens lancés par Monsieur Décolonial[18] ont toujours abouti. Ils relèvent peut-être de la liberté académique, selon les chercheurs de Wilfried University, mais dans ce cas-là, ne voient-ils pas le paradoxe dans leurs propres écrits : ce sont les collègues israéliens qui sont boycottés, muselés et exclus de l’échange libre entre pairs et c’est l’initiateur de ce boycott qui se répand partout, et qu’ils dépeignent comme victime. Ces inversions millénaires où les victimes sont présentées comme bourreaux et les bourreaux endossent la peau des victimes s’appellent aujourd ’hui « liberté académique ».

Angela Davis ne fait que répéter ce qui est exposé ci-dessus. Le lecteur peut consulter le site Electrontifada pour apprécier les ressassements des clichés sur l’apartheid et le racisme de l’Etat d’Israël. (ici)

Conclusion

Les chercheurs de Wielfried ne font que répéter ad nauseam le scénario antisémite servi sous la couverture des mots qui font du bien à l’intelligentsia anglo-saxonne de gauche universitaire, nourrie à l’antisionisme depuis des années, et contribuer à la diffusion de l’antisémitisme au sein de l’Académie, tout comme leurs collègues français qui revendiquent le droit d’être antisionistes[19]. Or, malgré la litanie rituelle — « l’antisionisme c’est le droit et la liberté (académique) de critiquer la politique d’Israël» — la négativité de l’appréciation antisioniste relève de la position invariable. Si l’antisionisme est « la critique de l’État d’Israël », on devrait se demander pourquoi on ne parle pas de l’anti-russisme ou l’anti-germanisme ou l’anti-italianisme lorsque l’on critique la politique de ces pays ? Dans le syntagme verbal, « être antisioniste », le verbe être signe en l’occurrence une permanence et désigne une position contre Israël, c’est-à-dire un a priori. A-t-on jamais vu des « antisionistes » varier dans leur appréciation d’Israël ? Quel que soit le gouvernement d’Israël ou sa politique, gauche ou droite, les antisionistes campent sur la même position au nom de leur « liberté académique ». Cette négativité dure depuis toujours, quelle que soit justement la politique des différents gouvernements israéliens. Dans la continuité de la judéophobie forgée dans les officines de la propagande du IIIe Reich (voir Mein Kampf, 1925), du KGB dès 1948, et entretenue, à mi-chemin de ces deux souches violentes, par la propagande palestinienne (OLP et Hamas), l’indigénisme et l’antisionisme désignent un projet génocidaire : l’éradication de ce pays et de ce peuple de la face de la terre. L’antisionisme est la marque de fabrique des propagandes totalitaires et une incitation au meurtre des Juifs. C’est à prendre en compte lorsque l’on divague sur la liberté académique et répand la pensée sloganique et moralisatrice qui crée des ennemis fantasmatiques de la liberté.

Ce qui dérange réellement ces auteurs de Wielfried University, c’est le fait qu’Israël, malgré les tendances post-nationales et multiculturalistes, reste encore L’État-Nation souverain qui revendique son caractère national, ce qui à l’ère de la destruction massive des cultures nationales énerve les partisans de la multitude indistincte.


[1] https://theconversation.com/critiquer-israel-ne-releve-pas-de-lantisemitisme-mais-de-la-liberte-academique-152299

[2] Principe de l’intangibilité des frontières

[3] http://www.qil-qdi.org/the-pathology-of-a-legal-system-israels-military-justice-system-and-international-law/

[4]« Frontières d’Auschwitz », selon Abba Eban, diplomate et homme politique israélien.

[5] Michaël Bar-Zvi (2011), Philosophie de l’Antisémitisme, Les Provinciales, p. 12

[6]https://palwatch.org/page/17144, voir aussi les dernières nouvelles palestiniennes https://palwatch.org/page/18478

[7] https://www.memri.org/tv/bds-leader-omar-al-barghouthi-black-lives-matter-support-us-because-freedom-palestine-means

[8] On peut consulter la liste des collègues supporteurs de BDS ici https://blogs.mediapart.fr/agence-media-palestine/blog/200518/nous-demandons-l-annulation-de-la-saison-france-israel-petition

[9] H. Arendt, Réexaminer l’antisionisme in Sionismes (Charbit dir.), Paris, Albin Michel, 653-664

[11] https://information.tv5monde.com/terriennes/references-universitaires-obligatoires-feminines-en-suede-judith-butler-contre-judith

[12] https://fr.timesofisrael.com/liste-arabe-unie-4-partis-aux-antipodes-mais-solides-ensemble/

[13]https://electronicintifada.net/content/palestinian-students-israeli-universities-support-academic-boycott/1001

[14]https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-palestinians-are-attending-hebrew-university-in-record-numbers-and-changing-j-lem-1.8063702

[15] https://www.impact-se.org/reports/palestinian-territories/palestinian-authority/

[16] https://perditions-ideologiques.com/2021/01/19/achille-mbembe-derniere-victime-de-lapartheiditisme/

[17] https://ulip.london.ac.uk/events/theory-crisis-seminar-achille-mbembe-notes-brutalism

[18] https://wiser.wits.ac.za/content/statement-sarah-nuttall-and-achille-mbembe-%E2%80%9Crecognition-reparation-reconciliation%E2%80%9D

[19] https://www.liberation.fr/debats/2019/02/28/l-antisionisme-est-une-opinion-pas-un-crime_1712216

Yana Grinshpuhn

Yana Grinshpuhn