Pour Andreas Bikfalvi, la médecine est une activité humaniste qui doit se prémunir contre des idéologies constructivistes, racialistes et « différentialistes ». Si les sciences sociales sont très touchées par l’idéologie identitaire, les sciences dures et même les sciences biomédicales n’en sont pas exemptées. Une recherche sur la plateforme scientifique Pubmed NCBI avec comme mot-clé racism ou intersectionality montre des choses étonnantes. Pour racism, il y avait, en 2010, seulement 107 entrées, avec ensuite une augmentation soutenue pour atteindre 1 255 articles en 2020. Par ailleurs, en 2018, il y avait 636 entrées et, en 2019, 774 entrées, ce qui signifie une augmentation de 100 % en à peine deux ans, et 62 % en à peine un an. Avant 2010, le nombre d’entrées s’était maintenu à un niveau très faible. Pour intersectionality, il n’y avait que 13 entrées en 2010, avec, en 2020, 285 entrées. L’augmentation de ces deux mots-clés suit donc une évolution parallèle. C’est certainement explicable par les événements récents aux États-Unis, à la suite de l’apparition de groupes militants de « justice sociale », dans le sillage du mouvement Black Lives Matter, qui ont eu un impact significatif dans les différentes institutions académiques. Cela ne reflète donc pas l’augmentation des problèmes raciaux, mais une importation récente de ces problématiques dans la recherche.
La médecine à l’épreuve de la « théorie critique de la race »
Dans ce livre incisif, Carine Azzopardi apporte toute une série d’informations, toujours référencées, sur les convergences entre islamisme « radical » et wokisme, une convergence qui n’a pas toujours été remarquée par
Les universités occidentales commencent à inquiéter sérieusement. Le développement du wokisme et de ses dérivés, avec leur lot de délires, de censures et de haines, avait déjà alerté. Mais après
Alors que les fondements scientifiques de la notion de genre sont questionnés, l’auteur a choisi de décaler son point de vue vers les sources ésotériques et astrologiques du genre. Petite
La langue et les formes linguistiques sont un terrain de jeu de toutes les idéologies qui se rencontrent à l'heure où le wokisme prétend façonner le monde par la parole.