« L’islamo-gauchisme » face aux « réactionnaires de gauche »

par Véronique Taquin

Certains se sont offusqués, en juin dernier, quand Emmanuel Macron a reproché au monde universitaire d’« encourager l’ethnicisation de la question sociale », autrement dit de faire de la pauvreté ce qu’elle n’est pas, une question d’ethnie, manière polie de parler de la « race ». Quels cris d’orfraie lorsque Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a osé mettre en cause « des courants islamo-gauchistes très puissants dans les secteurs de l’enseignement supérieur qui commettent des dégâts sur les esprits » !

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Le péché impardonnable imputé aux « anti-wokes » est d’avoir organisé puis publié un colloque, "Après la déconstruction", qui critique les dérives des courants inspirés des cultural studies, et d’avoir
Alexandre Portier, député LR du Rhône et membre du Conseil supérieur des programmes, réagit à l'emploi du terme « ségrégation scolaire » par le ministre de l'Éducation nationale.
C’est à redonner à cette notion de « color blindness », de « daltonisme » racial, toute sa noblesse et sa portée humaniste que je voudrais ici m’atteler.
Les textes tels que la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Convention européenne des droits de l'homme du Conseil