“SYMPOSIUM SCIENCE, SOCIETY AND VALUES”

“SYMPOSIUM SCIENCE, SOCIETY AND VALUES”

Collectif

Tribune des observateurs
Découvrez le programme du Symposium Science, Society and Values, qui a lieu à l'Université de Bordeaux le 17 juin.

Table des matières

“SYMPOSIUM SCIENCE, SOCIETY AND VALUES”

Espace Beaulieu, 146 rue de St Gênes, Bordeaux

Entrée libre, mais inscription obligatoire: https://form.jotform.com/240513496727360

June 17, Salle d’Agora, University of Bordeaux

8.30 am, welcome

9. am:  introduction to the symposium (Andreas Bikfalvi, Bordeaux, France; Pierre Vermeren, Paris, France)

9.15 am On the Moralization of Science (Yves Gingras, Montreal, Canada)

9.50 am A general assessment of the ideological penetration in the Academia (Jean-François Braunstein, Paris, France, via Zoom)

10h25 am The indigenous knowledge vs. science debate and the rise of postmodernism in New Zealand (Peter Schwerdtfeger, Auckland, New Zealand, via Zoom)

11.00 coffee break

11.15 am ‘From Worriers to Warriors: The Rise of Women in Science and Society’ (Corey J Clark, Philadelphia, USA)

11.50 pm ‘Language as ideology’ or the rhetoric of vagueness (Jean Szlamowicz, Dijon, France)

12.30 Lunch break

2 pm The notion of truth in sciences and medicine (Andreas Bikfalvi, Bordeaux, France)

2.35 pm When ideology trumps evolutionary biology (Luana Maroja, Williamstown, USA)

3.10 pm « Is Biology soluble in Ideology? » (Joseph Ciccolini, Marseille, France)

3.45 pm Coffee break

4. pm “The origine of COVID-19” debate (Alina Chan, Boston, USA via Zoom)

4.35 pm Powerful ideas in global health, humanitarianism and philanthropy (Patricia Schwerdtle, Heidelberg, Germany)

5.10 pm Oncology and ideological penetration (Jacques Robert, Bordeaux, France)

5.45 pm Round table discussion: A.Bikfalvi, C. Clarke, Y. Gingras, L. Maroja, P. Schwerdtle,J  Szlamowicz, J Robert

Concluding Remarks (Andreas Bikfalvi, Bordeaux, France)

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.