« Un garçon trans est un garçon »: une mère accuse la mairie de Puteaux de transphobie envers son fils

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« Un garçon trans est un garçon »: une mère accuse la mairie de Puteaux de transphobie envers son fils

Read More  Un jeune de 12 ans s’est vu refuser l’accès aux dortoirs des garçons lors d’un séjour à la montagne. Un scandale pour sa mère, Sixtine. »La mairie semble confondre les notions de genre et de sexe. » Sixtine est depuis plusieurs jours vent debout contre la municipalité de Puteaux. Selon elle, son fils de 12 ans, transgenre, a été victime de transphobie de la part de la mairie.Du 25 février au 4 mars, le jeune garçon a participé à un voyage pour les enfants organisé par l’agence Vels Voyages, un prestataire choisi par la municipalité, raconte Le Parisien.Arrivé sur place, le garçon s’est vu refuser l’accès au dortoir des garçons, et est envoyé vers celui des filles. Le prestataire a, selon la mère de famille, affirmé vouloir respecter la non-mixité des couchages.Une aberration pour la mère de l’enfant. « Un garçon trans est un garçon », a-t-elle expliqué au Parisien. « Il devait être hébergé avec les garçons. »L’enfant a d’autant plus déjà entamé des procédures de transition, notamment le changement de son prénom à l’état-civil.Sixtine note également que les avis et décisions du Défenseur des droits, de l’association Outrans, du ministère de l’Éducation nationale et du SDJES penchent en faveur de l’enfant, et dans ce cas, de son intégration dans le dortoir pour les garçons.Du côté de la municipalité, une demande d’une chambre individuelle ou semi-individuelle a été faite. Le manque de chambre disponible n’a pas rendu possible cette option. Mais pour Sixtine, l’exclusion de son fils n’est pas la solution. »Une institution ne devrait pas justifier une décision à caractère transphobe en séparant des camarades de classe de même genre pendant les colonies, au motif que cette dernière agit pour ‘s’assurer de leur sécurité morale et physique' », écrit-elle.S’en suit de nombreux échanges entre Sixtine et la Ville de Puteaux, qui a indiqué au Parisien vouloir « le bien de cet enfant mais également celui des autres ». Ainsi, la municipalité a demandé à Sixtine d’appeler les parents des autres enfants pour qu’ils soient « informés » de la situation.Un choc pour Sixtine. « On m’a demandé de faire l’outing de mon fils », confie-t-elle au Parisien. Elle refuse d’abord puis cède. Au bout du fil, des parents bienveillants qui soutiennent la mère de famille.Pourtant, rien ne change, et le jeune garçon n’a toujours pas le droit d’intégrer le bon dortoir. Selon les propos de sa mère, l’enfant est revenu de son voyage « démoli » et « incapable d’aller en cours ».La mère indique vouloir déposer plusieurs plaintes au pénal contre des personnes morales et physiques. « Au début, j’ai pris ça pour de la méconnaissance de la part de la Ville […] Mais au final, ils agissent en toute conscience. »Si une « batterie de plaintes » existe selon l’avocat de Sixtine, notamment pour non-respect des droits des enfants et de la vie privée et atteinte à l’intimité, le caractère discriminant sera, en premier lieu, seul retenu.Sixtine a ouvert une pétition en ligne « contre la transphobie et pour le respect des droits des enfants », en relatant l’expérience traumatisante qu’a vécue son fils. À ce jour, près de 460 personnes l’ont signée.Elle demande également à ce que les responsables des services municipaux de la ville soient informés et formés sur la situation. 

Un jeune de 12 ans s’est vu refuser l’accès aux dortoirs des garçons lors d’un séjour à la montagne. Un scandale pour sa mère, Sixtine.

« La mairie semble confondre les notions de genre et de sexe. » Sixtine est depuis plusieurs jours vent debout contre la municipalité de Puteaux. Selon elle, son fils de 12 ans, transgenre, a été victime de transphobie de la part de la mairie.

Du 25 février au 4 mars, le jeune garçon a participé à un voyage pour les enfants organisé par l’agence Vels Voyages, un prestataire choisi par la municipalité, raconte Le Parisien.

Arrivé sur place, le garçon s’est vu refuser l’accès au dortoir des garçons, et est envoyé vers celui des filles. Le prestataire a, selon la mère de famille, affirmé vouloir respecter la non-mixité des couchages.

Une aberration pour la mère de l’enfant. « Un garçon trans est un garçon », a-t-elle expliqué au Parisien. « Il devait être hébergé avec les garçons. »

L’enfant a d’autant plus déjà entamé des procédures de transition, notamment le changement de son prénom à l’état-civil.

Sixtine note également que les avis et décisions du Défenseur des droits, de l’association Outrans, du ministère de l’Éducation nationale et du SDJES penchent en faveur de l’enfant, et dans ce cas, de son intégration dans le dortoir pour les garçons.

Du côté de la municipalité, une demande d’une chambre individuelle ou semi-individuelle a été faite. Le manque de chambre disponible n’a pas rendu possible cette option. Mais pour Sixtine, l’exclusion de son fils n’est pas la solution.

« Une institution ne devrait pas justifier une décision à caractère transphobe en séparant des camarades de classe de même genre pendant les colonies, au motif que cette dernière agit pour ‘s’assurer de leur sécurité morale et physique' », écrit-elle.

S’en suit de nombreux échanges entre Sixtine et la Ville de Puteaux, qui a indiqué au Parisien vouloir « le bien de cet enfant mais également celui des autres ». Ainsi, la municipalité a demandé à Sixtine d’appeler les parents des autres enfants pour qu’ils soient « informés » de la situation.

Un choc pour Sixtine. « On m’a demandé de faire l’outing de mon fils », confie-t-elle au Parisien. Elle refuse d’abord puis cède. Au bout du fil, des parents bienveillants qui soutiennent la mère de famille.

Pourtant, rien ne change, et le jeune garçon n’a toujours pas le droit d’intégrer le bon dortoir. Selon les propos de sa mère, l’enfant est revenu de son voyage « démoli » et « incapable d’aller en cours ».

La mère indique vouloir déposer plusieurs plaintes au pénal contre des personnes morales et physiques. « Au début, j’ai pris ça pour de la méconnaissance de la part de la Ville […] Mais au final, ils agissent en toute conscience. »

Si une « batterie de plaintes » existe selon l’avocat de Sixtine, notamment pour non-respect des droits des enfants et de la vie privée et atteinte à l’intimité, le caractère discriminant sera, en premier lieu, seul retenu.

Sixtine a ouvert une pétition en ligne « contre la transphobie et pour le respect des droits des enfants », en relatant l’expérience traumatisante qu’a vécue son fils. À ce jour, près de 460 personnes l’ont signée.

Elle demande également à ce que les responsables des services municipaux de la ville soient informés et formés sur la situation.

 

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    Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

    Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
     
    Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
     
    Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
     
    Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
    L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.