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Wokisme, les faits n°28 - juillet-août 2024

Colloques et événements

Séminaire d’Approches Postcoloniales SAP

  • Le premier axe, « Postcolonialisme, impérialisme, et histoire », vise à y situer la place du leg colonial. Bien que le terme “postcolonial” ne renvoie pas seulement à l’après-décolonisation, il reste étroitement lié à l’histoire du fait de son renvoi constant aux périodes marquées par différentes formes de colonisation et l’expansion impériale de la science moderne. Cet axe propose ainsi de réfléchir aux liens entre histoire et approches postcoloniales tant sur le plan empirique que théorique.
  • Le deuxième axe, « Approches postcoloniales et SHS », vise à penser la place des approches postcoloniales dans le renouvellement des SHS. Dans quelle mesure l’approche qu’elles proposent basée sur une critique de l’universalisme des SHS permet de remettre en cause leurs fondements épistémologiques ? Quelles opérations méthodologiques et outils produisent-elles pour désenclaver l’approche disciplinaire et eurocentrée des sciences humaines et sociales ?
  • Enfin, le troisième axe, « Approches postcoloniales et activités militantes », propose d’éclaircir la construction des rapports entre activité scientifique et militantisme dans les approches postcoloniales, en dialoguant aussi avec celles et ceux qui s’en saisissent pour l’action. Le lien entre approches postcoloniales et activités militantes est autant utilisé à charge contre ces approches que pour en louer l’épistémologie située.

Égalité fille-garçon et stéréotypes de genre dans la littérature de jeunesse à l’école primaire en France et en Espagne

Christina Romain, Béatrice Fracchiolla, Louise Burté, Léa Romain. Égalité fille-garçon et stéréotypes de genre dans la littérature de jeunesse à l’école primaire en France et en Espagne. Colloque international Décrire et enseigner les langues sous le prisme du genre, Université de Lorraine, May 2024, Nancy, France.

Envol vers un autre théâtre. Scène et créolisation des arts (Avignon)

L’université d’été s’intéressera cette année aux scènes et aux écritures qui convoquent une créolisation des arts et participent du mouvement théâtral TRANS’ART que portent Alexandre Zeff et la compagnie Camara Oscura en partenariat avec le SeFeA, laboratoire de recherche théâtrale et jazzistique. Ce geste artistique que Jean-Marie Serreau a entrepris dès les années 60-70 et qui se manifeste dans les écritures d’auteurs et autrices souvent d’Afrique et des diasporas est aujourd’hui commun à plusieurs jeunes créateurs et créatrices. Il conjugue théâtre, danses urbaines, musique, slam, rap, vidéo, arts plastiques, arts visuels… pour embarquer les spectateurs et spectatrices dans une expérience sensible, une réelle traversée. Mais surtout cette transdisciplinarité porte en elle une vision du monde et une éthique ouverte à l’altérité qu’il nous paraît important d’aborder comme un modèle de création contemporaine innovant. Un geste artistique alternatif, non pas le théâtre de l’Autre, mais un « autre » théâtre. Inspiré par la philosophie d’Edouard Glissant et la notion d’hybridité dont il peut jaillir de l’inédit selon Homi Bhabha, mais aussi traversé par le projet de décolonisation des imaginaires dont parle Seloua Luste Boulbina et par l’écospiritualité que défend Dénétem Touam Bona, le processus créatif repose sur une choralité des cultures et soulève cette murmuration, cette utopique nuée, qui peut faire advenir des entités esthétiques et éthiques nouvelles et inattendues. Ce mouvement de «créolisation des arts » rassemble les arts non pour les dissoudre mais pour bâtir une vision élargie du spectacle vivant qui revendique tous les chemins de traverse :
transdisciplinaires, transculturels, transgénérationnels, transsociaux, transexuels, transécologiques…

Axe transversal – « Genre, religions, sécularisations »

Sont abordées les dimensions genrées des faits religieux au sein des sociétés et les différentes formes de sécularisation (ou de « désécularisation ») et de laïcisation dans les domaines que les normes religieuses régulaient ou régulent encore totalement ou en partie. Sont également interrogées les modalités internes des mondes religieux et leurs changements en interaction avec les évolutions des relations de genre dans des contextes socio-politiques spécifiques de plus en plus connectés.

La notion de « religions » est entendue dans ses acceptions sociales les plus larges :
-faits religieux concernant les institutions (dans leur hétérogénéité) et leurs interactions avec les différentes formes de modernités et de sécularisation ;
-« religion par le bas », « religions vécues » (qui convoquent notamment les concepts d’agency et d’empowerment)
-formes non institutionnelles de religiosité ;
-mutations de symboliques religieuses, spiritualismes et nouvelles spiritualités…

Male gaze, female gaze, feminist gaze, queer gaze… : quel(s) style(s) pour les études de genre ? XVIII-XXIe siècles

Depuis le male gaze de Laura Mulvey, les propositions foisonnent : queer gaze, oppositionnal gaze (bell hooks), tender gaze (Muriel Cormican et Jennifer Marston William, introduit en français par Lucie Nizard), feminist gaze, regard lesbien, etc.
L’introduction du concept de gaze dans les discours critiques, notamment amateurs, a l’avantage d’approfondir les critiques thématiques ou cantonnées à la seule représentation de figures opprimées, et son emploi signale une lacune théorique des études littéraires.

Ce colloque propose d’ouvrir les questionnements et les méthodes de poétique et de stylistique au prisme du genre (sans oublier qu’il puisse croiser d’autres oppressions). Si le style a longtemps été compris comme l’empreinte d’une singularité, souvent marquée du sceau du génie et de l’exceptionnalité dans le sillage du romantisme, d’autres approches, comme la sociocritique, permettent de le comprendre aussi comme un marqueur de groupe, inscrit autant dans une dynamique de réappropriation(s) de la langue que dans la construction d’une individualité.

Autrement dit, si, comme l’a déclaré Buffon, « le style est l’homme même », il convient peut-être de se rappeler aussi qu’il n’y a que les écritures de femmes qui ont été aussi systématiquement étudiées au prisme d’une assignation à un genre, quand les virilismes littéraires sont négligés et que d’autres écritures sont disqualifiées pour leur fluidité perçue comme un manque de vigueur et de fermeté, les reléguant en même temps que les supposées écritures féminines. Il ne s’agit pas de raviver ce vieux serpent de mer : le gaze permet plutôt de considérer les rôles sociaux de genre, mis en scène dans les textes, qu’il y ait ou non adéquation avec des identités réelles, dans leur dimension politique (plutôt que sociale ou directement biographique).

Appels à contribution

Genre(s) et sexualité(s) dans l’histoire de la philosophie occidentale

A partir des années 80 s’ouvre un nouveau champ d’études en histoire de la philosophie, particulièrement dans la littérature anglo-saxonne, où le genre devient une catégorie interprétative et critique, non seulement en histoire de la philosophie politique (e.g., Okin 1979 ; Pateman 1988) mais aussi dans l’histoire de la métaphysique et de l’épistémologie (e.g., Lloyd 1984 ; Collin, Pisier, Varikas 2000). Cette césure entre un avant et un après, une fois produits ses effets massifs de nouveauté et de relecture critique, gagne à être repensée dans le cadre d’une interrogation plus fine des textes de la tradition philosophique. C’est le principal objectif que s’assigne le colloque « Genre(s) et sexualité(s) dans les discours philosophiques » en proposant de conjuguer les deux approches : historique et critique.

Confluences des inégalités sociales dans les médias et littératures de l’aire francophone et du monde : l’intersectionnalité du point de vue des études littéraires

Le concept d’intersectionnalité est particulièrement propice à une réévaluation de l’imbrication des rapports de pouvoir entre le passé et le présent. Né à partir du constat de l’existence de discriminations multiples dans la société, ses origines remontent au Black Feminism des années 1970 qui prend en compte les interdépendances entre racisme et sexisme dans la société. Ce terme, qui a été forgé par Kimberlé Crenshaw (1989), s’inspire de la métaphore visuelle du croisement des rues. Depuis lors, la notion d’intersectionnalité décrit différentes formes de discrimination multiple dans la société. Outre les catégories de race, de classe et de genre, d’autres critères de différence et de diversité sociales, comme la religion ou le handicap, sont venus s’y ajouter. Comme le soulignent Winker/Degele en 2009, l’intersectionnalité est une ‘approche théorique élaborée de manière plutôt rudimentaire’ (11), qui n’a en outre été prise en compte que récemment dans les études littéraires (cf. Krass 2014 : 17 ; cf. Klein/Schnicke 2014). Alors que les études féministes, les études de genre ou les études postcoloniales, considérées séparément, se sont désormais imposées comme approches théoriques de référence dans les études littéraires, on les trouve plus rarement appliquées dans leur imbrication intersectionnel.

Violences, savoirs et care : qu’en est-il de la santé ?

Dans un contexte où la santé est de plus en plus considérée comme une expérience multidimensionnelle et socialement construite, des voix issues de diverses perspectives interrogent les conceptions traditionnelles du soin et remettent en question la suprématie médicale. Des initiatives émergent en dehors des cadres institutionnels pour explorer des formes alternatives de soutien et de guérison, mettant en lumière les limitations et les injustices systémiques présentes dans les milieux de soin. Des réflexions sur la diversité des expériences de santé, l’accès aux soins, les discriminations vécues et la nécessité d’une approche intersectionnelle du care émergent, invitant à repenser la santé et le soin dans toute leur complexité et leur diversité, au-delà des paradigmes conventionnels et centrés sur le médical.

Genre, nature et écologie. Articuler les traditions politiques et intellectuelles des écoféminismes français et allemands dans une perspective globale

À la lumière de la crise écologique, la pensée écoféministe qui a d’abord émergé comme champ politico-éthique et théorique à la fin des années 1970 et dans les années 1980 s’est fortement répandue dans les débats français et allemands au cours de la dernière décennie. La France a connu une sorte de « boom de l’écoféminisme » auquel la publication de l’anthologie d’Emilie Hache Reclaim, recueil de textes écoféministes (2016) a apporté une contribution de premier plan, et en Allemagne également, les approches écoféministes ont regagné de l’attention (Holland-Cunz 2014, Gottschlich/Hackfort/Schmitt/von Winterfeld 2022). Dans ce contexte, les concepts, idées et trajectoires écoféministes ont été développés et recadrés par rapport à de nouvelles approches théoriques telles que le posthumanisme, le nouveau matérialisme, la théorie de la reproduction sociale ou la théorie décoloniale, et en référence aux problèmes écologiques actuels et aux stratégies et défis politiques. L’objectif de la conférence « Genre, nature et écologie. Articuler les traditions politico-intellectuelles de l’écoféminisme français et allemand dans une perspective globale » est d’examiner les façons dont la théorie écoféministe est actuellement discutée en France et en Allemagne, et comment – dans les deux contextes – les traditions respectives de la pensée et de la politique écoféministes sont réarticulées, critiquées et transformées. La question de savoir comment les relations de pouvoir post- et néocoloniales qui façonnent la situation écologique actuelle sont abordées dans la pensée écoféministe sera d’une importance cruciale. La conférence cherche à réévaluer les traditions de la pensée écoféministe dans les contextes francophones et germanophones, leur circulation inégale et leurs réarticulations actuelles.

Gouvernements reproductifs et répertoires de résistance dans les Amériques

L’actualité des droits reproductifs et sexuels dans les Amériques, dont le jalon le plus retentissant à l’échelle mondiale ces dernières années a été l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade en 2022, ne cesse de mettre en évidence la fragilité de ces droits et l’absence d’une justice reproductive pour les femmes, les personnes transmasculines et non binaires. Pour autant, des victoires en la matière ont dans le même temps été conquises par les mouvements féministes, notamment latino-américains, dont les symboles et les répertoires d’action connaissent des circulations transnationales, à l’image du foulard vert omniprésent dans les luttes pour les droits reproductifs et sexuels bien au-delà de l’espace continental.

Nourrir les enfants : justice reproductive et raciale

Nourrir les enfants a longtemps été et continue souvent à être une activité assignée aux personnes genrées comme féminines et, en premier lieu, aux mères. Dans différents contextes socio-historiques, la maternité a été construite comme reposant sur un devoir d’allaitement et de nourrissage des enfants censé se conformer à des codes sociaux et médicaux parfois très intrusifs. Pourquoi s’intéresser au nourrissage des enfants en rapport avec la justice reproductive et raciale ? Parce que l’alimentation des enfants est le plus souvent marquée par la volonté d’assurer le renouvellement des générations d’une façon qui maintienne des rapports de domination en place. L’enjeu est de taille puisqu’il s’agit d’assurer la survie et l’accroissement de la population, vu comme indispensable à la pérennité de la nation. Les autorités médicales, morales et politiques en place se méfient des femmes, notamment des femmes minorisées, jugées trop ignorantes et/ou indisciplinées pour mener leur « métier de mère » (Gojard) de façon autonome. (…)

Publications

Une catégorie et la diversité de ses membres : le cas de la minorité LGBT+La contribution des études féministes et neuroqueer à la production des savoirs sur le genre et l’autisme

Rédigé par deux chercheuses en sciences sociales ayant elles-mêmes obtenu un diagnostic tardif d’autisme et présentant une expérience « atypique » du genre, cet article présente le compte-rendu d’une recherche épistémologique abordant de manière critique la littérature scientifique sur le genre et l’autisme. 

Prototypes et formes de la provocation et de l’innovation au prisme du genre : de l’idéologie du corps à l’engagement créatif

Jean-Marie Seca. Prototypes et formes de la provocation et de l’innovation au prisme du genre : de l’idéologie du corps à l’engagement créatif. 

Gender in Slave and Post-Emancipation Societies

Ce nouveau dossier thématique tend à montrer que les matrices de construction du genre, de la race et de la liberté élaborées dans l’Atlantique débordent ce cadre géographique. Elles se sont imposées dans toutes les sociétés esclavagistes et post-esclavagistes quels que soient le lieu et les acteurs et actrices et façonnent la manière de les aborder que ce soit en Afrique ou au Moyen-Orient. L’équipe éditoriale dédie ce numéro à Maryse Condé qui vient de quitter ce monde mais qui laisse un héritage riche en histoire(s) sur l’esclavage et le post-esclavage dans la Caraïbe et en Afrique. Honneur et respect !

Grandir et devenir adulte en France postcoloniale

Le contrôle et la récupération d’enfants et de jeunes constituent dans les fins de guerre et d’empire des enjeux essentiels pour les États. Des années 1940 aux années 1970, des enfants métis d’Indochine et des enfants des rues d’Alger ont ainsi été envoyés en France pour y être éduqués et intégrés dans la société métropolitaine. Cette biopolitique conservatoire contraint des enfants à quitter leur pays de naissance, à s’affranchir de cadres familiaux et sociaux pour franchir non seulement des frontières mais aussi les seuils d’âge qui marquent les passages de l’enfance à l’adolescence et à l’âge adulte. Il s’agit d’étudier comment les personnes concernées trouvent et profitent des marges de manœuvre qui leur sont laissées, ou qu’elles provoquent, pour se construire en tant qu’individus. Ainsi sont mis en lumière les processus de construction subjective de ces enfants et adolescents vers l’âge adulte, en conjuguant l’âge, le genre et la race avec la migration contrainte. Face aux projets postcoloniaux des protagonistes de la prise en charge des enfants, des opportunités sont saisies par des milliers d’enfants déplacés en France au crépuscule de la colonisation. Dans les institutions qui les accueillent, l’agentivité des jeunes est à la fois encouragée (ne pas regarder derrière soi, aller de l’avant, profiter de la chance donnée) et brimée par des modalités éducatives strictes et une reproduction des rapports de type colonial. L’étude de la tension entre la contrainte exercée par les institutions et l’agentivité des jeunes permet de saisir comment les garçons et les filles deviennent adultes. Ce passage se décline de plusieurs manières : la fin de la prise en charge, l’accession à la majorité et à la citoyenneté, le service militaire, le mariage, avec en toile de fond, toujours, la question de l’identité.

La contribution des études féministes et neuroqueer à la production des savoirs sur le genre et l’autisme

Rédigé par deux chercheuses en sciences sociales ayant elles-mêmes obtenu un diagnostic tardif d’autisme et présentant une expérience « atypique » du genre, cet article présente le compte-rendu d’une recherche épistémologique abordant de manière critique la littérature scientifique sur le genre et l’autisme. Un corpus de 46 références (articles, mémoires et thèses de doctorat) revendiquant une approche féministe de l’autisme – renvoyé plus largement à la littérature académique sur l’autisme et le genre – a permis d’établir que, s’il existe bel et bien une ignorance scientifique concernant les femmes autistes et les personnes autistes appartenant à une minorité de genre et sexuelle, la construction des savoirs sur l’autisme et le genre évolue. Plusieurs travaux en approches féministes des sciences déconstruisent ainsi les théories genrées de l’autisme (comme la théorie du cerveau hypermasculin ou la naturalisation du sexe-ratio), tandis que des recherches récentes relatent l’expérience vécue du genre et de la sexualité par les personnes autistes elles-mêmes.

Ouvrages

Numéro spécial de L’Esprit Créateur sur Monique Wittig

Plus de vingt ans après sa mort, ce numéro spécial de L’Esprit Créateur examine l’héritage de l’écrivaine et théoricienne féministe lesbienne Monique Wittig. À travers une approche transatlantique, intergénérationnelle et intersectionnelle, il vise à explorer sa contribution littéraire, théorique et politique.

Récompensée par le prix Médicis pour son premier roman L’Opoponax en 1964, Wittig s’est imposée comme une écrivaine radicalement novatrice. Plus tard, elle est devenue une militante influente dans le Mouvement de libération des femmes en France et une théoricienne majeure du féminisme matérialiste lesbien avant de s’installer, en 1976, aux États-Unis avec sa compagne, Sande Zeig. Là-bas, elle enseignera à l’université tout en produisant une œuvre bilingue abondante jusqu’à son décès en 2003, à l’âge de 67 ans. Les réceptions nuancées et parfois divergentes de son œuvre ont contribué à l’émergence du féminisme postmoderne et de la théorie queer, consolidant ainsi son statut de figure fondatrice des études de genre et de la sexualité.

Thèses

Les dé-re-constructions identitaires des femmes afro-descendantes dans l’ordre patriarcal et colonialiste de Medellín, Colombie, au XXIe siècle : parcours historique, littéraire et ethnographique

Cette thèse traite de la situation sociale et identitaire des femmes de descendance africaine qui habitent Medellín, capitale du département d’Antioquia, dans la Colombie du XXIe siècle. Ce travail de recherche analyse les continuités et les discontinuités de la construction identitaire des femmes afro-descendantes (afro-antioqueñas, afro-chocoanas, afro-costeñas et afro-vénézuéliennes, mais aussi hétérosexuelles, homosexuelles et transsexuelles), dans une société patriarcale et colonialiste où les violences symboliques et physiques, racistes et sexistes, les affectent de manière intersectionnelle et multidimensionnelle. La racialisation et la sexualisation sont au centre de notre réflexion.

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