Le Who’s Woke 2025 – Notre Top 10
Un texte satirique de Claudio Rubiliani qui classe de façon provocante dix personnalités politiques et institutions, dénonçant leur hypocrisie et leur engagement décalé au nom du progressisme.
Un texte satirique de Claudio Rubiliani qui classe de façon provocante dix personnalités politiques et institutions, dénonçant leur hypocrisie et leur engagement décalé au nom du progressisme.
Le port du costume occidental par les dirigeants du monde, y compris ceux opposés à l’Occident, illustre une homogénéisation culturelle et sociétale résultant d’un processus d’imitation des puissances dominantes. Ce phénomène, qui touche aussi l’urbanisme et les structures politiques, trouve son origine dans l’histoire coloniale et les choix technologiques de l’Occident. Même inconscient, ce mimétisme reconnaît l’impact de l’Occident sur la modernité.
Avons-nous encore besoin des hommes?
De nouvelles avancées de la biologie s’annoncent. Mais dès à présent, seuls quelques reproducteurs masculins, cantonnés dans un laboratoire, suffisent à la perpétuation de l’espèce.
Dès lors, pourquoi attendre ? Pourquoi encore s’encombrer des hommes ? Ces spécialistes de l’humour sexiste, du mansplaining, de l’agressivité masquée…
Sans compter qu’un violeur se cache en chacun d’eux.
Débarrassons-nous des hommes et vivons entre nous une sororité retrouvée, réinventée, joyeuse à l’image de la bienveillance qui nous anime et colore la pléiade de nos associations.
Le consentement, souvent considéré comme un concept purement humain, existe aussi dans le règne animal, mais sous des formes variées et parfois brutales. Certaines espèces utilisent des stratégies de séduction trompeuse, d’autres pratiquent la contrainte. Pourtant, l’humain semble être la seule espèce à mutiler ou voiler ses femelles pour asseoir un pouvoir, posant la question de sa propre absurdité.
Une bande dessinée soutenue par le ministère de l’Enseignement supérieur explique comment identifier une étude scientifique fiable. Cependant, la représentation du charlatan sous les traits d’un vieux savant blanc suscite le débat sur les stéréotypes et le message véhiculé. Enfin, la BD soulève une question plus large : pourquoi l’éducation scientifique semble-t-elle délaissée au profit d’autres priorités éducatives ?
Qui ne s’est-iel jamais senti mal dans sa peau ?
Pourquoi devrait-on accepter d’être assigné.e.s à sa peau de naissance ?
En rester là, n’est ce pas une profonde injustice ?
Et la base de multiples offenses ou discriminations ?
De toute urgence, nous réclamons des pouvoirs publics des financements de recherches scientifiques qui permettront à chacun.e d’avoir la couleur de peau qui correspond à sa VRAIE personnalité.
Jacques Robert met en garde contre les excès du wokisme et du trumpisme, deux extrêmes menaçant la science, et appelle à la vigilance contre toutes les formes d’idéologisation du savoir.
Les idéologies identitaires contemporaines influencent profondément les pratiques psychologiques en imposant une hypermoralisation de la vie sociale, transformant la relation thérapeutique en un espace de validation idéologique plutôt que d’analyse neutre. Le psychologue Florent Poupart nous met en garde contre cette évolution qui s’accompagne d’une défiance croissante envers la vie psychique dans sa dimension inconsciente, au profit d’un idéal de transparence et de pureté morale.
Exaltons l’écriture inclusive!
Force est de constater que la langue française est particulièrement obscure si pas erratique quant au genre des objets.
Afin d’y remédier il y a lieu de procéder à une purification visant à faire correspondre le genre de l’objet à cellui qui l’utilise.
Cellui qui se vit comme Valérie dira je vais m’asseoir sur cette chaise ou cette fauteuille, tandis que Kevin dira je m’assois sur ce chais ou ce fauteuil.
Cette purification aura également l’avantage de mieux identifier le genre dans lequel l’humain.e se sent et donc d’éviter toute offense.
Le terme « validisme » est la traduction française d’« ableism », un concept apparu dans les années 1960-70 dans le cadre des disability studies et des mouvements militants pour les droits des personnes handicapées, contestant une vision biomédicale du handicap et promouvant une approche sociale. En France, ce concept a d’abord émergé dans les milieux activistes et on le retrouve aujourd’hui dans des publications universitaires qui dénoncent un « empire de la validité » imposant des normes oppressives aux personnes handicapées et appelant à une « dévalidation » du modèle dominant. Extension du wokisme (l’alliance du communautarisme avec une obsession de la domination), cette notion rejoint d’autres analyses intersectionnelles sur les rapports de pouvoir et suscite des débats au sein du monde académique quant à l’influence du militantisme sur la recherche.