Islamisme, totalitarisme, impérialisme
L’ambition de ce texte est d’avancer quelques éléments d’analyse à des fins de compréhension du phénomène islamiste. Cela exige de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues…
L’ambition de ce texte est d’avancer quelques éléments d’analyse à des fins de compréhension du phénomène islamiste. Cela exige de se défaire d’un certain nombre d’idées reçues…
Le projet totalisant de l’inclusion ne viserait-il pas une forme de clôture ? On sait que la force de la pensée mythique tient notamment à sa clôture : les mythes se caractérisent par des renvois constants entre tous les domaines sémantiques qui permettent d’enfermer la pensée dans une totalisation aussi séduisante qu’illusoire.
Voilà comment le multiculturalisme a glissé vers le communautarisme identitariste, et comment celui-ci vire sous nos yeux au totalitarisme. Des censures sauvages sont imposées par de micro-collectifs qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes, au mépris du droit, tandis que la politisation tous azimuts transforme les militants en législateurs et en juges, au nom du « tout est politique » cher aux milices fascistes, aux apparatchiks staliniens et à leurs héritiers gauchistes. Et, comme dans toute atmosphère totalitaire, la peur règne en maître, sur les campus américains comme dans les bureaux des présidents d’universités françaises : peur de perdre son poste, peur de perdre la face, peur surtout de se retrouver dans le mauvais camp ou – pire – de se retrouver seul.
J’ai travaillé en Seine-Saint-Denis plus de six ans. D’abord dans une association privée qui s’occupait d’aide aux mineurs en difficulté puis dans un secteur public qui s’occupe de mineurs déjà placés.
Tous ces témoignages sont réels, redondants et très familiers pour bon nombre d’acteurs du social.
Quand le transactivisme dérape, la presse se tait.
Demain peut-être, nos élites percevront un monde où des images, des textes, des vidéos se superposeront par-dessus le réel. Des noms de rues y seraient « corrigées » par leur casque virtuel pour les transporter dans un autre monde, et le jeu Pokémon GO qui se contentait de projeter des créatures fictives sur leur environnement paraîtra bien timide en comparaison. On pourrait même imaginer qu’au-dessus de la tête casquée des autres utilisateurs que nous aurions le malheur de croiser dans nos rues apparaisse une petite icône pour indiquer le « genre » qu’ils auront envie d’être à cet instant-là, avec la possibilité d’en inventer de nouveaux, de se « customiser » davantage encore. D’autres auront accès à une réalité « diminuée », brute, qui jadis – mais s’en souviendront-ils ? – appartenait à tous.
Jean-Claude Michéa me fait remarquer que le meurtre de la fonctionnaire de police de Rambouillet n’a pas été présenté par les médias comme un féminicide. C’est vrai. Ni dans ce cas, ni dans aucun autre semblable, jamais un meurtre de policière n’a été qualifié de féminicide. Que faut-il en conclure? Grâce à Monique Wittig, nous avons appris, il y a longtemps, que «les lesbiennes ne sont pas des femmes »!. Grâce à nos journalistes, nous savons désormais que les policières, même hétéro-sexuelles, ne le sont pas non plus.
Une mise en scène d’ En attendant Godot aux Pays-Bas a pris une tournure beckettienne lorsque la salle a annulé les représentations parce que le metteur en scène irlandais n’avait auditionné que des hommes pour la distribution exclusivement masculine des personnages. Nous proposons ici une traduction de l’article originellement paru dans IrishTime Magazine et relatant les faits.
La prétention à contribuer au progrès social de l’écriture inclusive (EI) se fonde sur des prémisses fausses, liées à une interprétation partiale déformant la réalité des fonctionnements grammaticaux attestés de la langue française. L’écriture inclusive est une réforme militante de la langue construite sur la dénonciation d’injustices imaginaires dérivant d’interprétations symboliques qui ne correspondent à aucune réalité proprement linguistique. Elle entend y inscrire diverses identités de sexe ou « visibiliser » les femmes, marketing politique qui n’a rien de commun avec la description des classes nominale du français et constitue une revendication politique fondée sur des croyances et non sur des connaissances empiriquement vérifiées. Ses partisans, même parmi les linguistes, prescrivent des ouvrages et références qui vont à rebours des méthodes, données et savoirs admis en sciences du langage.
Après avoir imposé le mot « Homme », voilà qu’est imposé maintenant le mot « genre » pour dissoudre le mot femme dans des appellations prétendument inclusives. Voilà le texte d’une intervention faite il y a 2 ans lors d’un colloque que nous avions organisé sur les combats des femmes contre les obscurantismes.