Les éditos
Pierre Vermeren

Le genre ? Ça n’existe pas

Dans le monde d’avant, la littérature était le moyen de connaître la vie des autres, d’imaginer la sienne, et d’éprouver ses vertus, son corps, ses fantasmes, ses espérances et ses ambitions. Les professeurs de morale et de vertu n’étaient ni des fonctionnaires ni des militants rétribués, mais des penseurs et des artistes aux prises avec la question humaine. Cette bibliothèque est toujours disponible. Monsieur le ministre délégué, tenez bon !

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Les éditos
Nathalie Heinich

Les enfants, nouvelles victimes des délires wokes

On n’arrête pas le progrès dans l’invention de nouvelles causes wokes, destinées à réveiller à nouveau les troupes un peu trop endormies. Parce que c’est vrai, à force de nous gaver de « genre » (environ la moitié des thèmes recensés dans les quelque 250 items de notre Rapport 2023), « racisation », « islamophobie », « homophobie », « transphobie », « grossophobie » et toutes les phobies imaginables (sauf celle des souris et des reptiles, les seules pourtant que je doive hélas confesser), on finit par trouver le feuilleton un peu répétitif… Ainsi le morne troupeau des « moutons de la pensée » s’échine périodiquement à renouveler le cheptel des malheureuses victimes de la Domination (maudit soit ton nom trop prononcé !). Et la dernière trouvaille en date, ce sont les enfants. Chiche ?

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A la Une
Jean Ferrette

Non à l’adultisme misopède !

Cela impose, puisque le budget de la Nation est en discussion, de créer une enveloppe spécifique pour la lutte contre l’adultisme, destinée à favoriser des stages rémunérés animés par les enfants eux-mêmes, afin de mieux veiller à faire comprendre l’oppression spécifique qu’ils subissent. Ceux-ci auront pour objectif d’éveiller les parents et, au-delà, tous les adultes, à la relation toxique qui les a poussés à faire des enfants sans leur demander leur avis.

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Les éditos
Jacques Robert

Coupable, forcément coupable !

C’est aujourd’hui un étudiant de Sciences Po de vingt ans, Pablo Ladam, qui nous raconte la folie qui s’est emparée de son école dans sa lutte contre les « violences sexistes et sexuelles ». Il le fait dans un texte de grande qualité, Terreur violette, qu’il faut absolument lire et que nous espérons tous voir publier rapidement.

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Islamogauchisme
Xavier-Laurent Salvador

Un laboratoire CNRS confond militantisme et objets de recherche

L’université, censée être un lieu de neutralité et de rigueur scientifique, dérive vers une politisation préoccupante, comme en témoigne la récente motion du CEPED (CNRS), qui adopte un positionnement militant pro-palestinien. Cette prise de position compromet la crédibilité de la recherche et instrumentalise les sciences sociales pour des fins idéologiques. L’institution académique doit préserver son indépendance et éviter de devenir un vecteur d’agenda politique.

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école
Jacques Robert

L’enfant est un loup pour l’homme

C’est d’Écosse que nous parvient la nouvelle qu’un enfant est atteint de « dysphorie d’espèce » et s’identifie à un loup. L’oncologue Jacques Robert développe sur ce thème.

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Les éditos
Nathalie Heinich

Le refus du débat, arme fatale de l’académo-militantisme

Le 17 septembre, le site de vulgarisation universitaire TheConversation publie un article de notre collègue Albin Wagener (« professeur en analyse de discours et communication » à l’Institut catholique de Lille) intitulé « Paniques morales : l’arme fatale de l’extrême droite ». L’illustration choisie par la rédaction est aussi éloquente que le titre : une affiche d’agit-prop déclarant « L’extrême droite vous parle tous les jours, 24h/24 », avec les logos de C8 et Europe 1. Complétons : sur TheConversation c’est l’extrême gauche qui nous parle tous les jours, mais avec un atout supplémentaire : ce n’est pas par la voix des journalistes mais sous couvert d’expertise universitaire. Double peine.

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Les éditos
Pauline Arrighi

Les Studies, nouvelle discipline olympique

Il y aura eu la première médaillée de l’équipe des réfugiés, la boxeuse camerounaise Cindy Ngamba ; le selfie des pongistes sud- et nord-coréens, unis sur le podium ; et l’Australienne Rachel Gunn, qui s’est distinguée par une prestation de break dance qui ne lui a valu aucun point mais plutôt des flots de quolibets. Il est très probable qu’elle ait consciemment provoqué ce fiasco pour se mettre en avant dans les nombreux médias qui l’ont relaté.

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