« Face à l’obscurantisme woke » : chronique d’une parution mouvementée
Une sélection d’interventions et d’émissions consacrées à l’ouvrage « Face à l’obscurantisme woke ».
Une sélection d’interventions et d’émissions consacrées à l’ouvrage « Face à l’obscurantisme woke ».
L’affiche du Congrès de l’AFS révèle un utopisme militant d’une partie de la sociologie contemporaine. Vincent Tournier dénonce l’usage des sciences sociales comme outil idéologique au service du wokisme.
Un profond renversement des valeurs et des repères frappe aujourd’hui les sphères intellectuelle, éducative et sociale. Les idéologies identitaires dévoient les combats historiques pour l’égalité, les vidant de leur sens. Il est urgent de rétablir une pensée critique, armée de savoir et de rigueur, pour faire front contre cette mascarade qui brouille la transmission du réel.
L’ouvrage « Face à l’obscurantisme woke », commandé par les Presses Universitaires de France à trois chercheurs et 22 co-auteurs, a été subitement déprogrammé un mois avant sa publication, officiellement en raison d’un contexte jugé défavorable. Cette décision, perçue comme une forme de censure idéologique, a suscité de nombreuses réactions, des soutiens médiatiques aux auteurs, et l’intérêt d’autres éditeurs prêts à publier le livre.
Stand up for Science : Une mobilisation généreuse en faveur des chercheurs américains menacés… que nous n’avions pas vue à l’œuvre en faveur de ceux qui ont été ostracisés dans le passé pour délit d’opinion. Les préjugés idéologiques et le politiquement correct nuisent à la science ! Attention aux actions militantes qui portent atteinte à la rigueur scientifique…
À l’heure où l’écrivain de langue française Boualem Sansal se meurt dans les geôles d’Alger, le journaliste politique vedette de RTL déclare à l’antenne ce 25 février 2025 que la France « a fait des centaines d’Oradour-sur-Glane » en Algérie, et « que les nazis se sont comportés comme nous, nous l’avons fait en Algérie ».
Jacques Robert met en garde contre les excès du wokisme et du trumpisme, deux extrêmes menaçant la science, et appelle à la vigilance contre toutes les formes d’idéologisation du savoir.
Nous sommes les avocats des morts, non pas parce que nous entendons leurs voix, mais parce que nous refusons d’assujettir le savoir à des illusions séduisantes. La science ne peut être un terrain d’expériences « exceptionnelles » ; elle est, avant tout, un espace d’exigence intellectuelle.
Dans le monde d’avant, la littérature était le moyen de connaître la vie des autres, d’imaginer la sienne, et d’éprouver ses vertus, son corps, ses fantasmes, ses espérances et ses ambitions. Les professeurs de morale et de vertu n’étaient ni des fonctionnaires ni des militants rétribués, mais des penseurs et des artistes aux prises avec la question humaine. Cette bibliothèque est toujours disponible. Monsieur le ministre délégué, tenez bon !
On n’arrête pas le progrès dans l’invention de nouvelles causes wokes, destinées à réveiller à nouveau les troupes un peu trop endormies. Parce que c’est vrai, à force de nous gaver de « genre » (environ la moitié des thèmes recensés dans les quelque 250 items de notre Rapport 2023), « racisation », « islamophobie », « homophobie », « transphobie », « grossophobie » et toutes les phobies imaginables (sauf celle des souris et des reptiles, les seules pourtant que je doive hélas confesser), on finit par trouver le feuilleton un peu répétitif… Ainsi le morne troupeau des « moutons de la pensée » s’échine périodiquement à renouveler le cheptel des malheureuses victimes de la Domination (maudit soit ton nom trop prononcé !). Et la dernière trouvaille en date, ce sont les enfants. Chiche ?