Cinq parlementaires ont demandé à la justice de dissoudre le syndicat d’enseignants Sud Education 93 qui avait organisé des ateliers en «non-mixité raciale» lors d’un stage sur le racisme à l’école en 2017. L’audience se tenait ce jeudi au tribunal judiciaire de Bobigny (Seine-Saint-Denis).
Proposer des ateliers en « non-mixité raciale » est-il contraire aux valeurs de la République ? C’est ce qu’estiment cinq parlementaires du groupe Les Républicains qui ont réclamé la dissolution du syndicat d’enseignants Sud Éducation 93. Leur requête faisait l’objet d’une audience ce jeudi au tribunal judiciaire de Bobigny, dont le délibéré sera connu le 19 mai prochain.
Stage en « non-mixité raciale »: délibéré le 19 mai sur la dissolution de SUD Éducation 93
Le péché impardonnable imputé aux « anti-wokes » est d’avoir organisé puis publié un colloque, "Après la déconstruction", qui critique les dérives des courants inspirés des cultural studies, et d’avoir
Alexandre Portier, député LR du Rhône et membre du Conseil supérieur des programmes, réagit à l'emploi du terme « ségrégation scolaire » par le ministre de l'Éducation nationale.
C’est à redonner à cette notion de « color blindness », de « daltonisme » racial, toute sa noblesse et sa portée humaniste que je voudrais ici m’atteler.
Les textes tels que la Déclaration des droits de l'homme de l'ONU, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne et la Convention européenne des droits de l'homme du Conseil