Les auditions du Sénat sur l’affaire du « fonds Marianne » sont en cours, et toute la lumière reste encore à faire, mais un point invite d’ores et déjà à s’interroger : comment le gouvernement a-t-il pu penser, après l’assassinat de Samuel Paty, que la lutte contre la radicalisation islamiste pouvait se contenter de distribuer quelques millions d’euros à des associations, a fortiori sans contrôler leur utilisation ?
La sortie du livre de Florence Bergeaud-Blackler sur les Frères musulmans ajoute une touche supplémentaire à cette inquiétude.