articles de fond
Guylain Chevrier

Port du voile et JO de Paris : « Amnesty International préfère la différence à l’égalité »

David Lappartient et Amélie Oudéa-Castéra ont soutenu la décision d’interdire à l’athlète Sounkamba Sylla de porter un voile aux Jeux Olympiques, conformément aux principes de laïcité et de neutralité, malgré les critiques d’Amnesty International, en insistant sur l’universalité des droits humains et l’égalité républicaine.

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international
Nathalie Heinich

Le piège identitaire

« Le Piège identitaire » de Bernabé critique l’obsession de la gauche pour la politique identitaire, une distraction des questions socio-économiques, mettant en garde contre le néolibéralisme et les dangers d’un wokisme qui divise.

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Sabine Prokhoris

Polanski : les logiques empoisonnées

Extrait exclusif du livre de Sabine Prokhoris, « Qui a peur de Roman Polanski ? » S’il est une chose dont Roman Polanski a eu à faire, sous plusieurs formes, l’expérience funeste, c’est le pouvoir destructeur de la falsification érigée en norme.

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Jacques Robert

Les dérives de l’université américaine

Trois présidentes d’universités américaines ont étrangement révélé, sans même s’en rendre compte, leur adhésion à la peste brune de l’antisémitisme. Interrogées par une commission parlementaire, elles ont affirmé sans honte que la condamnation de l’appel au génocide des juifs « dépendait du contexte ».

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François Rastier

Judith Butler et le programme du Hamas

Prenons quelque recul. Judith Butler expliquait en 2006 qu’« il est extrêmement important de considérer le Hamas et le Hezbollah comme des mouvements sociaux progressistes, qui se situent à gauche et font partie d’une gauche mondiale»…

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Jacques Robert

La révolution culturelle est arrivée en Californie

La Révolution culturelle ! On dirait que les plus jeunes l’ont oubliée… L’ont-ils jamais connue, en ont-ils seulement entendu parler ? Elle a sévi en Chine pendant toute une décennie, de 1966 à 1976 et la voici en Californie…

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Patrick Moreau

Écriture inclusive : un étrange autoritarisme

Il y a peu, l’écriture inclusive n’était encore qu’une nouvelle forme d’écriture militante, cultivée dans quelques cercles féministes ou progressistes. Depuis, elle s’est implantée dans nombre d’institutions, notamment l’administration fédérale, les universités et les cégeps, changeant par le fait même de nature.

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.