international
Michel Messu

La sainte Inquisition est de retour

L’American Anthropological Association (AAA) et la Société canadienne d’anthropologie (CASCA) ont annulé une session de leur conférence annuelle qui devait examiner la question de savoir « Pourquoi le sexe biologique reste une catégorie analytique nécessaire en anthropologie ? » Le motif invoqué par les autorités décisionnaires, je vous le donne en mille : cela aurait heurté la sensibilité de certains des leurs…

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Sun rides over rolling sand
international
Vincent Tournier

Tremblement de terre au Maroc : le roi refuse l’aide de la France… sauf pour se faire soigner.

Après le tremblement de terre, le roi du Maroc a mis quatre jours pour se rendre sur place.

Quatre jours, c’est beaucoup. Pourquoi un tel retard à l’allumage ? Simple : son altesse se trouvait en France pour des soins médicaux. Et ce n’était pas la première fois : en 2018 il était déjà venu dans l’hexagone pour une opération du cœur.

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international
Jacques Robert

Contradictions

Nous avons appris récemment le suicide d’un directeur d’école canadien qui avait suivi une « formation » organisée par une furie de l’antiracisme de type woke, qui l’avait traité avec insistance de « suprémaciste blanc » devant tous les stagiaires – alors que c’était un militant de l’antiracisme – et l’avait dénoncé aux autorités académiques, ce qui avait entraîné son licenciement.

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A la Une
Marc Fryd

Censure dans les bibliothèques scolaires aux États-Unis : et maintenant la Bible ?

Les médias américains, et internationaux, se sont tout récemment fait l’écho d’une information à peine concevable : l’académie scolaire du comté de Davis (95 établissements pour 72000 élèves, tout près de Salt Lake City, Utah) venait d’annoncer sa décision d’interdire aux niveaux scolaires inférieurs (5-13 ans) l’accès à la vénérable bible de King James (1611), celle-là même sur laquelle George Washington avait prêté serment le 30 avril 1789.

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A la Une
Collectif

Anatomy of a Scientific Scandal

Les revues médicales dans leur ensemble sont sur le point de faire l’objet d’une telle capture idéologique, si elles n’y ont pas déjà succombé. Il est devenu pratiquement impossible de publier des résultats qui contredisent le modèle dominant de prise en charge des jeunes transgenres.

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Soutien à notre collègue Bergeaud-Blackler

Florence Bergeaud-Blackler, chercheuse au CNRS, devait donner une conférence à l’Université de Lille sur un sujet brûlant : l’influence des Frères musulmans et l’entrisme islamiste dans certains syndicats et mouvements de gauche. Pourtant, sa conférence a été annulée. Cette décision, prise par le doyen, est un acte politique qui ne dit pas son nom. Une fois de plus, l’université cède aux pressions idéologiques et sacrifie le débat scientifique sur l’autel du conformisme militant.
 
Cette annulation n’est pas un cas isolé. Elle s’inscrit dans un climat où toute critique de l’islamisme est immédiatement disqualifiée, où ceux qui osent poser des questions sont taxés de “racistes” ou d’“extrême droite”. Dans les sciences sociales, en particulier, la règle tacite est claire : on se soumet ou on dégage. Ceux qui refusent de plier sont mis à l’écart, leurs conférences interdites, leurs noms jetés en pâture à des étudiants dressés à confondre débat intellectuel et offense personnelle.
 
Comment expliquer que des syndicats, censés défendre la liberté d’expression, se soient transformés en gardiens du dogme ? Pourquoi tant de collègues se taisent, sinon par peur ? Cette lâcheté collective est précisément ce qui permet aux censeurs d’imposer leur loi. Mais il faut le dire : l’Université ne peut pas devenir un espace clos où seuls certains discours sont autorisés.
 
Face à cette censure, la chercheuse a décidé de maintenir sa conférence, ailleurs s’il le faut. Le débat aura lieu le 5 mars, avec le plus grand nombre possible de participants. Car la lutte contre l’islamisme et ses complicités idéologiques n’est pas une affaire de partis : c’est une question existentielle pour notre démocratie.
L’Université doit rester un lieu de savoir et d’échange, pas un bastion du sectarisme.