Georges Bensoussan : « L’antiracisme dévoyé est une arme de classe »
Contacté en vue d’une émission pour le podcast « Hérétiques », l’historien des « mondes juifs » des XIXe-XXe siècles Georges Bensoussan avait préféré un entretien écrit, publié en
Contacté en vue d’une émission pour le podcast « Hérétiques », l’historien des « mondes juifs » des XIXe-XXe siècles Georges Bensoussan avait préféré un entretien écrit, publié en
Les hijabeuses voulaient la lune : pouvoir jouer au foot le hijab juché sur la tête. Epaulées par plusieurs associations déboussolées, les hijabeuses n’ont pas obtenu gain de cause. Seule aux côtés de la Fédération Française de Football (FFF), la Ligue du Droit International des Femmes (LDIF) s’est dressée contre l’intégrisme religieux et a gagné la partie. Nous avons interviewé sa présidente Annie Sugier.
Les médias américains, et internationaux, se sont tout récemment fait l’écho d’une information à peine concevable : l’académie scolaire du comté de Davis (95 établissements pour 72000 élèves, tout près de Salt Lake City, Utah) venait d’annoncer sa décision d’interdire aux niveaux scolaires inférieurs (5-13 ans) l’accès à la vénérable bible de King James (1611), celle-là même sur laquelle George Washington avait prêté serment le 30 avril 1789.
Lors du colloque organisé par Décroissance Île-de-France à la mairie du IIe (Paris) le 8 juin 2019 sur le thème « Démographie, migrations et décroissance : sujets tabous ? », un débat virulent s’était engagé suite à l’exposé « Immigration, écologie et décroissance » durant lequel un participant a exprimé un point de vue qu’il a retranscrit, à notre demande, ci-dessous. Un entretien s’en est suivi, quelques mois plus tard.
Textes publiés sur le site Lieux Communs en juin 2020.
Un journée d’étude sur la question juridique a fort heureusement été interrompue par les usagers de l’Université alors même que des professeurs contestés prenaient la parole pour défendre l’idée transphobe selon laquelle l’identité de genre devrait être inscrite à l’état civil. Des étudiantes, visiblement conscientisées aux problèmatiques légitimes de la société inclusive, ont alors simplement armées de leur courage et de quelques projectiles innocents – la preuve: on les vend au rayon bricolage ou peinture des magasins – organisé un happening afin de nuire au déroulement attendu des discours de haine professés par ces intellectuels ringards que la honte n’arrête plus. L’un des intervenants, réalisant à point son erreur, a fait amende honorable et son pardon lui fut signifié par la marque rédemptrice de l’eau colorée du baptême. En revanche, une activiste réactionnaire que son tailleur dénonçait, agressive et qui se trouvait là en renfort des activistes transphobes, a rondement été neutralisée par la jeunesse. Personne ne fut blessé ce jour-là, ce qui est heureux car il s’en est fallu de peu sans doute que la jeunesse ne périsse sous les coups redoublés du boutoir hétéro-patriarcal.
« Identifier et contester les façons dont les mathématiques sont utilisées pour défendre les opinions capitalistes, impérialistes et racistes. Exposer les élèves à des exemples de personnes qui ont utilisé les mathématiques comme moyen de résistance. Offrir des opportunités d’apprentissage qui utilisent les mathématiques comme moyen de résistance. »…. On continue ?
Tribalisme ? Quelle horreur ! Le rédacteur en chef, Samir Shah, a fait amende honorable en avril 2021 pour avoir laissé publier cet article, qu’il a rétracté et republié sous un autre titre ! Et le nouvel article a remplacé tribalisme par silo
Les revues médicales dans leur ensemble sont sur le point de faire l’objet d’une telle capture idéologique, si elles n’y ont pas déjà succombé. Il est devenu pratiquement impossible de publier des résultats qui contredisent le modèle dominant de prise en charge des jeunes transgenres.
Dans Où va l’antiracisme ? Pour ou contre l’universalisme (Hermann) Pierre-André Taguieff questionne le devenir de l’antiracisme en France après l’émergence chaotique en France de concepts américains comme le « racisme systémique » ou celle du nouvel antiracisme à tendance décoloniale. Le philosophe y évalue les conditions de possibilité d’un retour en force de l’antiracisme républicain
Cette cartographie tente d’organiser de manière cohérente les grands courants idéologiques qui s’opposent à la modernité sur ses deux principes, l’autonomie (un monde commun soumis à la critique) et la souveraineté (une société démocratique).