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La gauche intersectionnelle, une providence pour l’extrême-droite

Le projet totalisant de l’inclusion ne viserait-il pas une forme de clôture ? On sait que la force de la pensée mythique tient notamment à sa clôture : les mythes se caractérisent par des renvois constants entre tous les domaines sémantiques qui permettent d’enfermer la pensée dans une totalisation aussi séduisante qu’illusoire.

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UN TOTALITARISME D’ATMOSPHЀRE

Voilà comment le multiculturalisme a glissé vers le communautarisme identitariste, et comment celui-ci vire sous nos yeux au totalitarisme. Des censures sauvages sont imposées par de micro-collectifs qui ne s’autorisent que d’eux-mêmes, au mépris du droit, tandis que la politisation tous azimuts transforme les militants en législateurs et en juges, au nom du « tout est politique » cher aux milices fascistes, aux apparatchiks staliniens et à leurs héritiers gauchistes. Et, comme dans toute atmosphère totalitaire, la peur règne en maître, sur les campus américains comme dans les bureaux des présidents d’universités françaises : peur de perdre son poste, peur de perdre la face, peur surtout de se retrouver dans le mauvais camp ou – pire – de se retrouver seul.

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In Defense of Merit in Science

Merit is a central pillar of liberal epistemology, humanism, and democracy. This perspective documents the ongoing attempts to undermine the core principles of liberal epistemology and to replace merit with non-scientific, politically motivated criteria.

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En banlieue, l’islamisme élémentaire

Entretien réalisé auprès d’une sympathisante en juin 2015, initialement publié en novembre 2015 dans la brochure « n°21 Islamismes, islamogauchisme, islamophobie. Première partie : L’islam à l’offensive, de la prédication à la guerre, puis mis en ligne sur le site Lieux Communs en septembre 2016.

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La gauche n’est pas woke !

Quand on est de droite, on fait sans difficulté campagne contre le wokisme. C’est logique, et même de bonne guerre : les outrances de certains militants permettent de ridiculiser sur la place publique, par amalgame, l’ensemble des idées progressistes. Du nanan pour les conservateurs…
Mais quand on est de gauche ? Soyons francs : l’affaire se complique. Tactiquement, on mêle sa voix à un camp dont on ne partage en rien les idées. Risque de confusion. Et sur le fond, on attaque un mouvement qui prospère, entre autres, à cause des très réelles discriminations qui frappent certaines « minorités visibles », ou bien, par exemple, en raison des injustices et des violences faites aux femmes par le machisme ambiant. En dénonçant ce militantisme « woke », même pour de bonnes raisons, on risque de sous-estimer la juste colère des victimes de racisme ou de sexisme, ce qui n’est évidemment pas le but recherché.

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