Nous n’oublierons pas Camus
Nombreux sont ceux qui ont pris le parti de la mort: les humanistes, eux, continueront de croire en l’homme. Alors, non: nous n’oublierons pas Camus !
Nombreux sont ceux qui ont pris le parti de la mort: les humanistes, eux, continueront de croire en l’homme. Alors, non: nous n’oublierons pas Camus !
Le néo-féminisme woke n’épargne pas les publications de la Ville de Paris, comme en témoigne le dernier Petit journal du 12° arrondissement. À propos du projet d’aménagement de la place Félix Éboué, destiné à « réaménager la place au profit des piétonnes et piétons », on y lit : « Après plusieurs mois de concertations avec les Parisiennes et les Parisiens, les riveraines et les riverains, les commerçantes et les commerçants, mais également l’ensemble des usagères et des usagers, la place Félix Éboué va radicalement transformer (sic) pour toutes et tous. »
L’American Anthropological Association (AAA) et la Société canadienne d’anthropologie (CASCA) ont annulé une session de leur conférence annuelle qui devait examiner la question de savoir « Pourquoi le sexe biologique reste une catégorie analytique nécessaire en anthropologie ? » Le motif invoqué par les autorités décisionnaires, je vous le donne en mille : cela aurait heurté la sensibilité de certains des leurs…
Après le tremblement de terre, le roi du Maroc a mis quatre jours pour se rendre sur place.
Quatre jours, c’est beaucoup. Pourquoi un tel retard à l’allumage ? Simple : son altesse se trouvait en France pour des soins médicaux. Et ce n’était pas la première fois : en 2018 il était déjà venu dans l’hexagone pour une opération du cœur.
La décision prise par le Ministre de l’Éducation nationale de ranger l’abaya au magasin des « signes religieux ostensibles » est une réponse à l’armée des prédicateurs islamistes auto-proclamés, qui expliquaient aux jeunes filles musulmanes sur Tik Tok comment obéir à Allah en détournant la loi scolaire de 2004. Il est hypocrite dans ces conditions de soutenir qu’il ne s’agit pas d’un vêtement religieux.
Nous avons appris récemment le suicide d’un directeur d’école canadien qui avait suivi une « formation » organisée par une furie de l’antiracisme de type woke, qui l’avait traité avec insistance de « suprémaciste blanc » devant tous les stagiaires – alors que c’était un militant de l’antiracisme – et l’avait dénoncé aux autorités académiques, ce qui avait entraîné son licenciement.
Les émeutes en France de l’été 2023 ont relancé le débat sur le rôle de la famille, et en particulier celui des pères et des familles dites monoparentales, dans l’éducation et la structuration de la jeunesse. Certains, telle Chantal Delsol, déplorent la dévaluation du rôle des pères, en soulignant que les enfants issus des familles dites monoparentales seraient davantage concernés par des déviances. D’autres au contraire, tel Laurent Mucchielli, considèrent qu’il s’agit là d’un mythe car la corrélation ne serait pas une causalité pour peu qu’on prenne en compte plusieurs variables.
Alors que la deuxième saison des émeutes urbaines bat son plein, qu’en disent les institutions musulmanes ? D’aucuns martèleront que ce n’est pas le sujet. Sans doute, mais il faut tout de même être de mauvaise foi pour ne pas voir
Depuis plus d’un an, le collectif des Hijabeuses attaque la Fédération Françaises de Football pour obtenir le droit de porter le hijab lors de compétitions. La FFF s’y est refusée. Les Hijabeuses ont porté l’affaire devant le Conseil d’Etat. En Vain ?
Les auditions du Sénat sur l’affaire du « fonds Marianne » sont en cours, et toute la lumière reste encore à faire, mais un point invite d’ores et déjà à s’interroger : comment le gouvernement a-t-il pu penser, après l’assassinat de Samuel Paty, que la lutte contre la radicalisation islamiste pouvait se contenter de distribuer quelques millions d’euros à des associations, a fortiori sans contrôler leur utilisation ?
La sortie du livre de Florence Bergeaud-Blackler sur les Frères musulmans ajoute une touche supplémentaire à cette inquiétude.