Quand Sylvie Laurent utilise la sociologie pour nier l’existence de Blancs pauvres aux États-Unis (et en France)
Sylvie Laurent compile dans son livre presque tous les concepts les plus creux de la sociologie contemporaine
L’Observatoire d’éthique universitaire, crée en 2019 sous le nom « d’Observatoire du décolonialisme » puis « des idéologies identitaires », est une initiative indépendante dédiée à la défense des valeurs fondamentales de l’université et à la promotion d’un enseignement supérieur respectueux des principes d’éthique, de laïcité et de liberté académique. Nous nous engageons à préserver une université où la recherche de la vérité, le débat intellectuel libre et la transmission des savoirs s’exercent dans un cadre rigoureux et impartial.
Pour atteindre ces objectifs, nous :
Ces trois axes – accompagnement individuel, recherche analytique et sensibilisation publique – structurent notre action et nous permettent de défendre une université au service du savoir et de la société. Voir nos auteurs
Consulter nos notes, nos rapports détaillés sur la question de la pénétration des idéologies identitaires à l’université… Voir
Nous produisons presque quotidiennement des analyses, des articles ou des éditoriaux à partir de données vues depuis notre principal observatoire, l'université elle-même et les établissements qui s'y rattachent.
Sur ce site on trouvera également un "kit rhétorique" pour trouver des réponses à des demandes - en entreprise ou en collectivité - face auxquelles on se sent démunis et seul.
L'Université est née potache, et depuis Rabelais, on a du mal à se refaire. Alors pour aider à mieux comprendre, on dessine, on pastiche...
En quelques années, nous avons produit et continuons de produire, plus de 2000 articles en vue de documenter la pénétration des idéologies identitaires et du wokisme au sein de l’université – en France, et dans le monde – sur tous les sujets et couvrant tous les domaines de ce désastre. Nous remettons chaque année un rapport objectif sur la question et nous publions des analyses documentées. Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant…
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Sylvie Laurent compile dans son livre presque tous les concepts les plus creux de la sociologie contemporaine
Le radicalisme religieux des Américains, en mutation vers un « protestantisme zombie » (expression « empruntée » à E. Todd), s’est emparé de ces idées folles dont il a forgé la nouvelle doxa des campus américains et de la jeunesse bourgeoise étudiante occidentale. Derrière cette idéologie courent vieux idéologues d’extrême-gauche, capitalistes, communicants et ennemis de l’Occident. Un brouet dont Bonnamy nous invite à sortir au plus vite pour le bien de tous, dans le respect mutuel des cultures, de leurs particularismes et de leurs richesses.
Recension du livre de Nellie Bowles Morning after the Revolution, Penguin Random House, 2024 par Jacques Robert.
David Lappartient et Amélie Oudéa-Castéra ont soutenu la décision d’interdire à l’athlète Sounkamba Sylla de porter un voile aux Jeux Olympiques, conformément aux principes de laïcité et de neutralité, malgré les critiques d’Amnesty International, en insistant sur l’universalité des droits humains et l’égalité républicaine.
Comment le wokisme influence le théâtre en imposant des normes culturelles élitistes et souvent polarisantes, tout en restant éloignée des préoccupations sociales et populaires.
Best-of juin 2024 de Woke-Machine, havre de toutes les déconstructions…
Sacrifiant ainsi à l’esprit du temps — ou, selon, à une idéologie devenue dominante à laquelle il conviendrait de se conformer, diraient de mauvaises langues — l’Académie de France à Rome semble donner désormais souvent l’avantage, dans son processus de sélection, à des projets qui s’autorisent d’un questionnement des normes de genre (et en particulier de l’ « hétéro-patriarcat »), d’une critique du racisme (désigné comme « systémique » ou inhérent à toutes les institutions des sociétés occidentales, cependant que l’antisémitisme demeure, dans ces approches, et sans surprise, comme un point aveugle) ou encore d’une critique, sur fond de crise écologique mondiale investie d’une dimension apocalyptique, du capitalisme « extractif » et « néo-libéral ».
Le numéro 27 de Woke In Progress, qui vous fait découvrir l’activisme woke dans les universités françaises.
« C’en était trop pour les coupeurs de tête. Les tenanciers d’un pluralisme univoque ont décidé de le faire taire », ou comment Pascal Perrineau a perdu son éméritat.
Récemment, l’examen de fin d’année en médecine à l’Université Sorbonne Paris Nord a fait l’objet d’une vive polémique. Certaines questions posées aux étudiants comportaient des références idéologiques et géopolitiques n’ayant aucun lien avec la formation médicale, comme le conflit israélo-palestinien.
Bien que la direction ait reconnu des « maladresses », elle n’a pas pris la pleine mesure de cette inquiétante infiltration politique dans le sanctuaire académique que devrait être l’université.
Comment Alain Policar perd son poste au Conseil des sages de la laïcité, malgré tout son art d’utiliser la brosse à reluire. Un édito de Jacques Robert.
Christian Godin réfute les arguments de Jean-Fabien Spitz, qui prône une vision de la laïcité inspirée par le communautarisme anglo-saxon.
La laïcité est-elle faite de renoncement ? Le voile des femmes est-il un signe d’émancipation ? En répondant par l’affirmative, le politologue Alain Policar devrait démissionner du Conseil des sages de la laïcité. Un édito de Pierre Vermeren.
Plusieurs études récemment publiées montrent qu’un fossé grandissant se creuse entre les conceptions culturelles et morales des jeunes femmes et des jeunes hommes. Par Olivier Galland.
On cherchera en vain un tenant de la pensée woke s’étant emparé de la cause des agriculteurs ruinés, après que nos chers wokistes ont ignoré le mouvement des gilets jaunes en 2018-19, ou celui des petits salariés et travailleurs manuels contre la réforme des retraites en 2023. La question sociale ne les intéresse pas, ni sous la forme chrétienne de la charité et de la culpabilité, ni sous la forme socialiste de la justice sociale et de la défense des pauvres, ni a fortiori sous la forme d’un populisme patriotique qui les dégoûte…
Yves Charles Zarka, philosophe, dénonce « l’aveuglement volontaire »: ignorer les faits clairs par idéologie. Il compare cette attitude à la « servitude volontaire », où la réalité est filtrée par des croyances biaisées et prend comme exemple les postures de Judith Butler.
Le projet totalisant de l’inclusion ne viserait-il pas une forme de clôture ? On sait que la force de la pensée mythique tient notamment à sa clôture : les mythes se caractérisent par des renvois constants entre tous les domaines sémantiques qui permettent d’enfermer la pensée dans une totalisation aussi séduisante qu’illusoire.
Le fait est évident : l’islamisme, cet islam à l’offensive, banal ou guerrier, spectaculaire ou diffus, est en Europe, pour longtemps et sous toutes ses formes. Il s’étend et se développe. Le territoire français, ses institutions et, de plus en plus, ses populations sont parties prenantes de cette guerre mondiale atypique en cours.
Entretien réalisé auprès d’une sympathisante en juin 2015, initialement publié en novembre 2015 dans la brochure « n°21 Islamismes, islamogauchisme, islamophobie. Première partie : L’islam à l’offensive, de la prédication à la guerre, puis mis en ligne sur le site Lieux Communs en septembre 2016.
L’article un de la Constitution de 1958 explique que la République est indivisible, laïque, démocratique et sociale. La Laïcité fait donc partie de ces principes qui nécessitent avant tout une organisation juridique. Fondée sur le principe de séparation (sphère publique, sphère privée) qui garantit la liberté de conscience et de culte, elle est fragilisée aujourd’hui par la conjonction du politique et du religieux sous les auspices d’un wokisme galopant qui s’accorde avec des gens comme Norman Ajari pour déclarer qu’elle est tout à la fois une mesure « d’apartheid », voire « islamophobe, discriminante, injuste et d’extrême-droite ».
Dans le même temps émerge un paradoxe dans la société : d’un côté on veut abolir la frontière entre sphère publique et sphère privée par des revendications religieuses au sein des services publics (la cantine, la prière, la séparation des hommes et des femmes…) et dans le même temps, les entreprises réclament son application alors que justement elle n’y a pas sa place.
L’Institution scolaire est au coeur des tensions qui agitent évidemment le monde des adultes. Les Professeurs sont de plus en plus tiraillés entre le principe organisateur auquel ils sont soumis et les aspirations sociales des publics usagers du service public : leurs élèves et leurs parents. Le meurtre odieux commis de la plus barbare des façons
dont a été victime Samuel Patty devrait à lui seul suffire à comprendre qu’il est essentiel de résister par la réaffirmation des principes organisateurs de l’Etat. De ces derniers dépendent en partie les Institutions qui définissent l’étendue de l’identité de la nation française: la langue, sa culture et sa littérature, son école.
Nous avons eu le plaisir d’interviewer Emmanuelle Hénin autour de la parution des Actes du colloques Après la déconstruction, l’université au défi des idéologies, parus aux éditions Odile Jacob.
Notre thème engage diverses problématiques ou l’on est conduit à utiliser les termes « culture », « minorité », « majorité » et « droit ». Chaque terme doit être défini à nouveaux frais tant règne l’imprécision des mots dans les médias, la vie politique et dans notre institution universitaire, cette dernière notamment contaminée par la mouvance wokiste actuelle.
Ainsi donc nous – contempteurs du wokisme – serions animés par la « haine de l’émancipation », s’il faut en croire le titre du pamphlet de François Cusset, face à la « jeunesse du monde » qui – s’il faut en croire son sous-titre – se tiendrait enfin « debout » ? Pour cet américaniste, historien des idées et notamment de la French theory, « émancipation » est le maître- mot – mais émancipation de quoi, exactement ? On ne le saura pas, tant le mot fonctionne essentiellement comme un slogan. Il en va de même d’ailleurs avec d’autres mots-fétiches qui reviennent dans le texte, locutions codées érigées en signes de ralliement militant : « stéréotypes éculés » (non, ce ne sont pas les siens mais, prétend-il, les nôtres), « stéréotypes hétéronormés », « genre assigné à la naissance », « mâles blancs », « droites dures ou extrêmes », « panique morale », « les forces du marché », « les médias dominants », « l’ordre établi », « l’ordre social », « les élites»… Rien que de très banal, en somme – voire banalement populiste.
Pensez aux effets psychologiques possibles de ce tableau de Goya – qui ferait certainement perdre l’appétit à n’importe qui – dans lequel Saturne dévore goulûment ses propres enfants ? L’artiste espagnol a peut-être anticipé les révolutions stylistiques qui allaient survenir plus tard, mais qu’importe ? Devrions-nous montrer de telles horreurs aux jeunes ? Bien sûr que non ! Ce dont nous avons besoin, ce sont des oeuvres qui nous rendent fiers de ce que nous sommes (quoi que cela signifie), et certainement pas des oeuvres qui glorifient le cannibalisme ! Je suis épuisé… Mais je ne peux pas m’arrêter : il y a encore beaucoup de travail à faire. Nous devons faire preuve de plus de sensibilité envers les autres, effacer tout ce qui nous offense -ou, mieux : ce qui m’offense ! Ces idées ne manqueront pas de galvaniser les travailleurs et les électeurs indépendants dans les prochaines batailles électorales ! Mais c’est pour une autre fois ! Je suis encore en train d’apprendre ! Et j’ai hâte de voir quelles nouvelles leçons demain nous apportera.
Outre des associations et délégations interministérielles, plusieurs ministères diffusent l’idéologie du genre et particulièrement le transactivisme, notamment celui de l’Éducation nationale. Par exemple, l’ancien Institut National de la Recherche Pédagogique, devenu le Réseau Canopé, invitait récemment les écoliers à « déconstruire la parenté », tout en recherchant la signification des préfixes « hétéro », « homo », « trans », « cis », « inter » et « bi » — preuve que les langues anciennes n’ont pas dit leur dernier mot. Il propose aux enseignants un webinaire sur « la lutte contre les LGBTIphobies » où l’on apprend soudain que « l’héritage laïque » est « potentiellement LGBTIphobe »
Le cadre laïque de la sécularisation des espaces partagés est menacé. On promeut la « race » comme une « grille de lecture du monde », selon les mots mêmes du Président du CNRS. En réalité, la violence est bien du côté de la pensée décoloniale qui entend imposer le silence à ceux qui n’entrent pas dans le cadre qu’ils prétendent imposer au nom d’une idéologie qu’ils peinent à nommer. La société ouverte, donnée comme un improbable horizon, n’est qu’un prétexte à légitimer aux yeux de ses zélés promoteurs l’exercice de la force pour l’avénement d’un « avenir ouvert ». Qui ne voit pas les ferments de la tyrannie dans cette mascarade ?
Présentation du nouveau livre de Nadia Geertz, « Woke, la tyrannie victimaire » aux éditions Deville.
Retour historique sur la notion de « panique morale », ses origines et son utilisation militante.
François Rastier critique Judith Butler pour ses positions sur le genre et son interprétation du terrorisme, la considérant comme apologiste du terrorisme islamiste.
Michel Messu analyse des privilèges à travers l’histoire, depuis la Révolution française jusqu’aux débats contemporains sur l’injustice sociale et l’idéologie wokiste.
Taguieff analyse l’antisionisme comme un nouveau visage de l’antiracisme, transformé en culte du Palestinien-victime et criminalisation du Juif-dominateur, alimenté par un imaginaire révolutionnaire et une alliance islamo-gauchiste, signifiant une lutte plus large contre l’occidentalisation mondiale.
« Le Piège identitaire » de Bernabé critique l’obsession de la gauche pour la politique identitaire, une distraction des questions socio-économiques, mettant en garde contre le néolibéralisme et les dangers d’un wokisme qui divise.
Plusieurs études récemment publiées montrent qu’un fossé grandissant se creuse entre les conceptions culturelles et morales des jeunes femmes et des jeunes hommes. Par Olivier Galland.
Ces explications gagneraient à avoir l’écho qu’elles méritent. Si l’on trouve évidemment des travaux faisant état de biais de recrutement ou d’avancement chez les chercheurs (d’ailleurs parfois aussi dans le sens inverse de celui habituellement suspecté), il semble bien que globalement en France on puisse expliquer les disparités uniquement par les choix effectués et la productivité scientifique, à savoir le fait de candidater et de publier [ (Mairesse & Pezzoni, 2015) ; (Bosquet, Combes, & Garcia-Panalosa, 2014)], différentiel qui lui-même s’explique, au moins en partie, par les engagements familiaux. Au total, en regardant de près les données, force est de constater que le mystère du « plafond de verre » semble élucidé.
Il est temps de protéger les enfants de l’école de la République de l’idéologie intersectionnelle, des manipulations identitaires et raciales et de la pédagogie décoloniale, notamment au sein de la Formation des maîtres et dans l’institution universitaire. Il s’agit désormais d’alerter l’opinion publique sur les conséquences de ce fanatisme pédagogique non seulement dans les sciences humaines et sociales à l’université, mais aussi sur la nécessité de protéger les enfants de l’école de la République contre tous ceux qui voudraient instaurer des statistiques sur la race (sic) et la sexualité des enfants dès l’école primaire, à partir des cadres de l’intersectionnalité et des dérives identitaires et décoloniales. Les maquettes de formation des Masters ne sont pas épargnées par cet entrisme idéologique.
Hier encore, j’étais jeune et naïf : je me moquais à longueur d’articles des outrances wokes, sans me douter que moi aussi, je serais bientôt victime d’une terrible injustice sociale. Un sombre matin, dans ma glace, je vis que l’âge était venu… et tous mes cheveux partis.
C’est l’ouverture de la chasse ! Et certains gibiers pèsent plus lourd que d’autres. Le 21 septembre, aura lieu la première audience du procès de Sandrine Rousseau, poursuivie au pénal par la Fédération Nationale des Chasseurs.
Le journaliste : Votre association organise ses réunions en non-mixité, mais réclame que les toilettes soient non-genrées… Au fond, quelle différence y a-t-il entre la
[par Mikhaïl Kostylev] Il y a peu de choses que j’aime autant lire que de la bonne prose féministe. Politiquement, le mouvement cafouille souvent –
[par Mikhaïl Kostylev] « Le wokisme n’existe pas », s’entête Libération , , … après avoir l’avoir pourtant salué comme un « concept repris par Black Live Matters »pour
[par Patricia Farazzi, nous reprenons ici un article qui ne nous est pas favorable, mais qui nous a au moins fait marrer, publié sur le
[Ce texte de Nathalie Heinich a d’abord été publié le 5 janvier 2022 dans Franc Tireur qui a donné l’autorisation de le reproduire ici] Voilà
[par XLS et HH] Conséquence du colloque sur la reconstruction, un passionné d’histoire et d’archives nous a contactés pour nous transmettre ce document autographe du
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