Des universitaires qui documentent simplement le "wokisme" à la fac

"SAVOIR POUR AGIR" - NOTRE DEVISE

Les universités publiques françaises, qui accueillent plus de 70 % des étudiants de l’enseignement supérieur, assurent une mission essentielle avec des moyens bien moindres que le secteur privé, tout en dépendant massivement de la dotation de l’État. Pourtant, elles souffrent d’un découplage entre recherche et enseignement, d’une faible professionnalisation et d’un manque de reconnaissance institutionnelle, fragilisant leur rôle central dans la formation de la jeunesse et dans la promesse d’égalité républicaine.

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Wokisme à la fac

L’Observatoire d’éthique universitaire, crée en 2019 sous le nom « d’Observatoire du décolonialisme » puis « des idéologies identitaires », est une initiative indépendante dédiée à la défense des valeurs fondamentales de l’université et à la promotion d’un enseignement supérieur respectueux des principes d’éthique, de laïcité et de liberté académique. Nous nous engageons à préserver une université où la recherche de la vérité, le débat intellectuel libre et la transmission des savoirs s’exercent dans un cadre rigoureux et impartial.

Pour atteindre ces objectifs, nous :

  • Soutenons individuellement les enseignants, chercheurs et étudiants confrontés à des atteintes à la liberté académique ou à des pressions idéologiques, par des conseils, des expertises et des actions ciblées ;
  • Menons des enquêtes approfondies sur les dérives idéologiques, les atteintes à la neutralité scientifique et les problématiques éthiques qui minent l’université, en publiant des rapports rigoureux et documentés ;
  • Informons et sensibilisons le grand public, les institutions et les décideurs politiques aux enjeux liés à l’éthique universitaire, notamment par des analyses, des débats et des publications accessibles à tous.

Ces trois axes – accompagnement individuel, recherche analytique et sensibilisation publique – structurent notre action et nous permettent de défendre une université au service du savoir et de la société. Voir nos auteurs

Le rapport 2023, nos analyses en accès libre...

Consulter nos notes, nos rapports détaillés sur la question de la pénétration des idéologies identitaires à l’université… Voir

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Nous produisons presque quotidiennement des analyses, des articles ou des éditoriaux à partir de données vues depuis notre principal observatoire, l'université elle-même et les établissements qui s'y rattachent.

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Sur ce site on trouvera également un "kit rhétorique" pour trouver des réponses à des demandes - en entreprise ou en collectivité - face auxquelles on se sent démunis et seul.

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L'Université est née potache, et depuis Rabelais, on a du mal à se refaire. Alors pour aider à mieux comprendre, on dessine, on pastiche...

Nos analyses

En quelques années, nous avons produit et continuons de produire, plus de 2000 articles en vue de documenter la pénétration des idéologies identitaires et du wokisme au sein de l’université – en France, et dans le monde – sur tous les sujets et couvrant tous les domaines de ce désastre. Nous remettons chaque année un rapport objectif sur la question et nous publions des analyses documentées. Vous ne pourrez pas dire que vous n’étiez pas au courant…

Les onglets vous permettent d’accéder au contenu, ou vous pouvez rechercher à travers tout le site.

L’Occident déboussolé de Jean-Loup Bonnamy : compte-rendu

Le radicalisme religieux des Américains, en mutation vers un « protestantisme zombie » (expression « empruntée » à E. Todd), s’est emparé de ces idées folles dont il a forgé la nouvelle doxa des campus américains et de la jeunesse bourgeoise étudiante occidentale. Derrière cette idéologie courent vieux idéologues d’extrême-gauche, capitalistes, communicants et ennemis de l’Occident. Un brouet dont Bonnamy nous invite à sortir au plus vite pour le bien de tous, dans le respect mutuel des cultures, de leurs particularismes et de leurs richesses.

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Port du voile et JO de Paris : « Amnesty International préfère la différence à l’égalité »

David Lappartient et Amélie Oudéa-Castéra ont soutenu la décision d’interdire à l’athlète Sounkamba Sylla de porter un voile aux Jeux Olympiques, conformément aux principes de laïcité et de neutralité, malgré les critiques d’Amnesty International, en insistant sur l’universalité des droits humains et l’égalité républicaine.

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La politique du P.I.R. sélectionnée à l’Académie de France à Rome

Sacrifiant ainsi à l’esprit du temps — ou, selon, à une idéologie devenue dominante à laquelle il conviendrait de se conformer, diraient de mauvaises langues — l’Académie de France à Rome semble donner désormais souvent l’avantage, dans son processus de sélection, à des projets qui s’autorisent d’un questionnement des normes de genre (et en particulier de l’ « hétéro-patriarcat »), d’une critique du racisme (désigné comme « systémique » ou inhérent à toutes les institutions des sociétés occidentales, cependant que l’antisémitisme demeure, dans ces approches, et sans surprise, comme un point aveugle) ou encore d’une critique, sur fond de crise écologique mondiale investie d’une dimension apocalyptique, du capitalisme « extractif » et « néo-libéral ».

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intersectionnalité
Vincent Tournier

Islamisme, harcèlement scolaire, éco-sexualité : un bug généralisé ?

Les auditions du Sénat sur l’affaire du « fonds Marianne » sont en cours, et toute la lumière reste encore à faire, mais un point invite d’ores et déjà à s’interroger : comment le gouvernement a-t-il pu penser, après l’assassinat de Samuel Paty, que la lutte contre la radicalisation islamiste pouvait se contenter de distribuer quelques millions d’euros à des associations, a fortiori sans contrôler leur utilisation ?

La sortie du livre de Florence Bergeaud-Blackler sur les Frères musulmans ajoute une touche supplémentaire à cette inquiétude.

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Les éditos
Xavier-Laurent Salvador

Quid opus CIPDR ?

Il ressort de toute évidence que l’aventure entre le CIPDR et M. Sifaoui est avant tout un drame pour les acteurs concernés. Sans doute la proposition ambitieuse de l’association méritait-elle d’être analysée avec un peu plus d’intelligence qu’elle ne l’a été par une administration en dessous de tout. La réduction de toutes les ambitions du projet suffit à elle-seule à expliquer comment la République aujourd’hui en arrive à dégoûter tous ceux qui veulent se dévouer à son service.

Et le plus étonnant dans tout ça reste le rôle joué par un organisme administratif: le CIPDR. Quid opus, si pour lui donner un contenu il faut aller chercher une quelconque association où recruter des gens compétents pour faire le travail à sa place ?

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Décolonialisme
Nathalie Heinich

Nathalie Heinich, réponse à Libération

Le 12 mai paraissait dans Libération un billet de Simon Blin intitulé « L’anti-ʺwokismeʺ, inépuisable filon éditorial », consacré à mon livre Le Wokisme serait-il un totalitarisme ? récemment publié chez Albin Michel. Voici ma réponse, publiée dans le quotidien le 19 mai sous le titre « Pour un anti-wokisme de gauche ».

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Les éditos
Vincent Tournier

Nos étudiants en quête de sens ?

Au début, la question a commencé à se poser de manière discrète. Chacun y allait de ses petites anecdotes. On en riait entre deux cours, à l’occasion d’un café. Et puis on passait rapidement à autre chose parce que, quand même, il ne faut pas passer pour réac.

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Les éditos
Nathalie Heinich

Laïcité(s) ?

A la suite de la tribune de Xavier-Laurent Salvador consacrée à la « caporalisation » du Conseil des sages de la laïcité dans Le Figaro du 19 avril (voir sur notre site : https://decolonialisme.fr/la-caporalisation-du-conseil-des-sages/), le journal a publié une réponse du politiste Alain Policar (https://www.lefigaro.fr/vox/societe/alain-policar-sur-la-laicite-oui-je-m-inquiete-qu-on-puisse-faire-d-un-principe-juridique-une-valeur-identitaire-20230421), dont la récente nomination au sein de ce conseil a fait quelques vagues en raison de ses positions plus qu’ambiguës en matière d’universalisme et de laïcité. 

Dans sa réponse, Policar ne fait que reprendre l’argumentaire depuis longtemps rodé par les partisans d’une laïcité « ouverte », telle que défendue notamment dans le défunt Observatoire de la laïcité : il faudrait défendre un principe de tolérance, corrélatif d’une intervention minimale de l’État en matière de laïcité, à savoir la simple « abstention » de toute position religieuse plutôt que la défense active de l’émancipation par la liberté de conscience. Or une telle position a le défaut de relever d’un affrontement entre principes abstraits, occultant le fait qu’en l’état actuel des choses les principes se heurtent à des pratiques : en l’occurrence une tentative d’imposition d’une conception fondamentaliste de la religion, attentatoire tant à l’égalité qu’à la liberté de conscience et à la fraternité.

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Les éditos
Pierre Vermeren

On muselle le conseil des sages de la laïcité

La mise sous tutelle autoritaire du Conseil des Sages de la Laïcité par le Ministre Pap N’Diaye, est conforme aux grands principes qui régissent depuis quelques décennies le Ministère de l’Éducation nationale, caporalisation des professeurs, conformisme idéologique à la doxa pédagogiste et anti-intellectualisme militant. On eut pû attendre de la part d’un intellectuel présenté comme libéral le respect des principes de la libre expression quant à la défense des principes fondateurs de la République française, y compris à l’intérieur de son Ministère, c’eût été oublier qu’après une formation universitaire brillante dans sa jeunesse, M. Ndiaye a été pris en main par la pensée universitaire américaine qui l’a rendu ce qu’il est devenu. Cette seconde naissance intellectuelle l’a fait regarder son pays et ses traditions intellectuelles et politiques avec défiance, comme il l’a publiquement affirmé aux Etats-Unis devant un public conquis.

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Les éditos
Vincent Tournier

Dans le mot CNRS, qu’est devenu le mot « science » ?

On se souvient que le CNRS avait provoqué la stupeur générale à l’occasion de la polémique lancée par Frédérique Vidal sur « l’islamo-gauchisme » à l’université lorsqu’il s’était empressé de publier un démenti aussi cinglant que sidérant : « l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique ».

Le CNRS a donc pour mission de repérer les concepts scientifiques et ceux qui ne sont pas. Les mauvaises langues n’ont pas manqué de relever que plusieurs événements avaient fâcheusement tendance à invalider la doxa du CNRS, et ce jusqu’à aujourd’hui, avec par exemple le soutien de certains partis de gauche au CCIF ou à l’imam Iquioussen, ou plus récemment les attaques contre Florence Bergeaud-Blackler par des universitaires visiblement soucieux de protéger les Frères musulmans, sans parler du triomphe de Jean-Marc Rouillan auprès des camarades en lutte pour les retraites à l’université de Bordeaux.

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Les éditos
Michel Messu

La militance académique gangrène l’édition scientifique

Il est de bon ton aujourd’hui de se réclamer de la science, voire de s’exclamer être porteur d’une science alternative en adoptant un « point de vue » qu’on serait allé chercher en quelque noble cause à défendre. Ce qui n’était le plus souvent que confusion médiatique quand la « parole » de chacun n’est rapportée qu’à lui-même, est devenu une menace délétère bien présente dans les disciplines scientifiques elles-mêmes. Les sciences du « social » y sont particulièrement exposées, mais elles ne sont pas les seules puisque les mathématiques, désormais, devraient être filtrées au regard de la « race », du « genre » ou du « monde » de leurs élaborateurs. Pour farfelue que paraîtra aux yeux du plus grand nombre cette dernière proposition, la proposition équivalente pour les sciences de la société et de la culture, elle, reçoit une adhésion conséquente, y compris chez certains de ses représentants. C’est que la frontière entre science sociale et opinion sur la société, frontière qui n’a jamais été, comme toute frontière, absolument étanche, se voit de plus en plus désertée par ses « gardes », ceux dont la mission au regard des règles en vigueur chez les scientifiques est de déclarer légitime l’importation du produit ou de son producteur.

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A la Une
Pierre-André Taguieff

Le wokisme, une bêtise enrubannée ou la folie dissimulée ?

Face aux militants wokistes diplômés, le diagnostic est souvent incertain : on hésite entre la bêtise enrubannée et la folie dissimulée. Ce qu’on appelle le manque de jugement ou l’altération du discernement surgit en effet entre ces deux pôles : la bêtise conformiste (ou snob) et les troubles mentaux…

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A la Une
François Rastier

Judith Butler et le programme du Hamas

Prenons quelque recul. Judith Butler expliquait en 2006 qu’« il est extrêmement important de considérer le Hamas et le Hezbollah comme des mouvements sociaux progressistes, qui se situent à gauche et font partie d’une gauche mondiale»…

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A la Une
Xavier-Laurent Salvador

La dialectique du tuyau d’arrosage

Depuis maintenant deux mois qu’il m’a été donné d’affronter en débat quelques collègues au sujet des thèmes d’actualité (en vrac): l’Université, les dérives idéologiques, l’islamo-gauchisme, la laïcité, l’affaire Grenoble, l’école, etc. j’ai pu constater une certaine similitude dans la construction rhétorique des discours adverses et ce que j’ai qualifié de « dialectique du tuyau d’arrosage ».

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Lecture : Compte rendu

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